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10/11/2016

Le rôle du Médecin Généraliste. Quand le Docteur Sangsue prend exemple sur un cas clinique pour le moins étonnant

 

 
Très souvent, le « Généraliste » n’est considéré comme que comme un sous Médecin comparé aux Médecins Spécialistes.

Cela ne m’affecte pas, outre mesure, d’autant plus que le Médecin Généraliste peut avoir des revenus supérieurs à certains Spécialistes.

Dame Sécurité Sociale a fait du Généraliste le pilier des consultations médicales en établissant le parcours de soins. Le patient devant, en déclarant un Médecin Référent, systématiquement, passer par le Généraliste pour consulter un Spécialiste (hormis les Pédiatres, les Ophtalmologistes et les Gynécologues).

Tout cela dans le but d’économies de santé afin d’éviter que le patient, ayant un accès direct, n’augmente le nombre de consultations. Entre autre, le patient pouvant se tromper de Spécialiste aille voir, ensuite, un Généraliste qui l’adressera, enfin, au bon Spécialiste.

Avec ma longue expérience de pratique médicale (c’est pour cela que l’on parle de Médecin Praticien), je vais vous livrer mon analyse concernant le rôle essentiel, à mon avis, du Médecin Généraliste, le mal aimé, souvent, par rapport aux Spécialistes qui font des actes techniques (les plus rémunérateurs) le Généraliste ne pratiquant, lui, que des actes intellectuels.

Le rôle essentiel du Généraliste est d’ "expédier les affaires courantes". Pour ne citer que les principales pathologies : Angine, Bronchite, Gastro Entérite, Grippe, Infection Urinaire, Asthme et j’en passe.

Tout cela pour faire le tri et empêcher des consultations spécialisées ce qui engorgerait les cabinets des Spécialistes.

Et ensuite, rôle capital du Généraliste, d’adresser le patient, quand c’est nécessaire, au BON Spécialiste.

Ce qui fera gagner du temps au patient tant au diagnostic, s’il n'est pas fait par le Généraliste, q’une prise en charge spécialisée.

Enfin, un rôle essentiel du Généraliste, quand il le faut, est de faire une déclaration d’ALD (le patient étant, alors, remboursé à 100 % et ne faisant plus l’avance des frais médicaux).

Voilà, pour moi, le rôle capital d’un BON Médecin Généraliste.

Je vais illustre mes propos par un cas clinique qui m’est arrivé très récemment.

Une patiente de 24 ans, étudiante à l’ École de la Magistrature, vient me consulter pour des douleurs importantes et très gênantes dans sa vie de tous les jours, notamment pour étudier son concours.

Ces douleurs ayant pour étiologie une Scoliose Idiopathique décelée et traitée, par corset, à l’âge de 14 ans.

Je décide, devant ces douleurs importante, voire même, parfois, insomniantes, de l’adresser au bon Spécialiste don relève cette pathologie, un Rééducateur fonctionnel

J’évoque, aussi, dans ma lettre lui étant destinée, si cette pathologie peut relever de l’ALD.

Elle a eue moultes séances de Kiné, et aucun d’eux, et surtout les Médecins, vus ne l’ont conseillé d’aller voir un Spécialiste.

Le seul Spécialiste quelle a vu, concernant sa pathologie étant le Médecin qui l’avais prise en charge pour le traitement de sa Scoliose.

Soit un retard de prise en charge datant de… DIX ans !

Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

En l’espèce, j’ai fait un bon coup.