Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/10/2015

Le catalan, ce champignon commun qui envahis, maintenant, la table des grands chefs Parisiens

Catalan


C'est, l'automne, la saison des champignons.

L'autre jour, en regardant l'émission culinaire du dimanche matin, celle de Petitrenaut, pour ne pas le citer, une émission que, en tant que gastronome averti, que je regarde, pendant que le poulet, la pintade, le canard, le gigot raccourci de mouton ou l'épaule d'agneau rôtissent gentiment au four.

Soi dit en passant, cette émision culte, a connue un grand "passage" à vide. Je dois reconnaître, qu'avec un relookage,elle n'arrive pas vraiment a remonter, entièrement, la pente.

Petitrenaut et son équipe, dans cette tourmente, ont appris qu'il ne fallait pas se cantonner à Paris avec ses grands chefs étoilés.

Ils oublient, encore, les bonnes tables de province qui font de l'excellente cuisine "rustique".

Dans cette émission, je vis un grand chef préparer une recette de champignons.

Il utilisait, dans sa recette, un champignon que je n'ai encore jamais vu, à la télévision, dans les émissions culinaires.

Ce champignon, c'est, de son nom vernaculaire,  le catalan, ou Lactaire Délicieux. Son nom botanique étant Lactarius Dliciosus.

Je me souviens, quand j'étais gamin, j'allais, avec ma mère, tous les samedis, dans la forêt, à la chasse aux champignon. Une balade excitante avec cette fragrance d'humus dans ce cadre magique.

Nous cueillons surtout des bidaous, car point de cèpes là ou nous chassions.

Poussaient, aussi, des catalans et des cèpes de pin.

Tout compte fait, le cèpes étant la Rolls des champignon, j'aimais bien, je l'avoue, en premier, le bidaou, le catalan venant bien après. Un autre champignon que ma mère délissait, allez savoir pourquoi, était le cèpes de pin.

Le bidaou, de nom vernaculaire, par son nom botanique - Tricholoma equestre , est, depuis peu, secoué par une polémique, disant qu'il n'était pas comestible.

Les Médocains ont l'habitude d'en consommer de façon raisonnée, sans aucun problème. Bien évidemment ils ne forcent pas la dose.

Depuis mes pérégrination chasseraises. Une polémique secoue le Bidaou. L'accusant d'être toxique.

Effectivement, à dose assez importante, il peut le devenir.

Dans le milieu familial nous en consommions, tous les dimanches, à la persillade en "sarladaise", en soupe, en sauce voire au barbecue, salé poivré et avec un filet d'huile d'olive, accompagné d'un lapin au four,un pur régal.

Je n'en suis pas mort, sinon je ne vous écrirais pas.

Ce n'est que bien plus tard que me fut donné l'occasion de gôuter au cèpes de pin. Eh bien, il s'en sorti plutôt bien. Je le situe bien avant le catalan.

Si on lit l'article réservé au catalan sur wikipédia, on découvre cette phrase surprenante :

"Comestible apprécié (consommé en grande quantité dans les Landes de Gascogne, notamment dans la préparation des  salmis de palombe ), il est classé, depuis 2001, dans la catégorie des champignons toxiques".

Que ne seraient on pas inventer pour se croire un génie.

Le catalan, ce champignon que je n'aime pas, gustativement parlant...

Et qui, en plus, serait toxique !

Ces chefs là, "inventifs" qui le décline, je dis...

Qu'ils sont toqués.

Les commentaires sont fermés.