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30/03/2011

Quand l'agression devient un bannal phénomène de société



Ce matin, à la consultation, je suis intrigué par un patient qui attend dans la salle d’attente : il a un gros cocard à l’œil gauche.

Viens son tour. Il me raconte qu’il a été agressé par une bande de jeunes de 15 à 17 ans, dont des filles, car il se plaignait du bruit qu’ils faisaient au bas l’escalier de la résidence ou habite ce patient.

La police, enfin arrivé, lui conseille de se rendre aux Urgences du Grand Hôpital de la Grande Ville.

Résultat des courses, une attente de trois heures (il a eu de la chance, s’eu put être plus), et pas de certificat de coups et blessures.

Je l’ai donc le lendemain, à mon cabinet libéral.

Les jeunes agresseurs n’y ont pas été de main morte.

Mon certificat médical ressemble à une liste à la Prévert un œil par ci, un coude par là, une tempe par ici, un coude par là, un pied par ci un orteil par là.

Moi, de lui donner le même conseil que la police : Ne pas intervenir, appeler la police et si elle ne se déplace pas, rappeler.

Ce qui a le plus marqué le patient, c’est que les filles l’ont sauvagement agressé ; O TEMPORA ! O MORES ! (autres temps autres mœurs).

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