29/06/2018
Fermeture du Blog
Le Blog est fermé jusqu'au 14 juillet.
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28/06/2018
Le cadeau à la maîtresse
Non, ne croyez pas qu'il s’agit d'un Monsieur qui offre une bagouse à sa Maîtresse.
Non, je veux parler du cadeau de fin d'année que les parents offrent à la maitresse de leur enfant pour la remercier de ses bons et loyaux services pour l'année écoulée.
En effet, on est en plein dans la remises de ces cadeaux.
Je fis mon primaire dans l'enseignement catholique, les Jésuites plus précisément, pour obvier, ensuite, dans un établissement public plus coté.
Or, il se trouve, qu'une année, un gamin de ma classe, d'origine espagnole, revint de son pays suite à des vacances. Les parents, empreints de bonnes intentions, offrirent, en plein milieu d'année, un cadeau à la maîtresse,.
Ceux-ci commirent une erreur fatale
Dans cet établissement réputé, mais, disons, rigoriste, ils laissèrent le cadeau plié dans le papier que l'on leur avait donné en Espagne, du... papier journal.
Devant toute la classe, cette maitresse, pratiquante mais au comportement pas catholique du tout, lui fit la remarque, devant toute la classe, que cela ne se faisait pas d'offrir un cadeau plié dans du papier journal.
D'abord, il n'y a que l'intention qui compte.
Et puis ces parents là n'appartenaient pas à la bonne classe catholique de cet établissement.
C'était des gens simples qui se saignaient aux quatre veines pour payer des études dans un établissement privé coté.
Cela, à l'époque, me choqua profondément, la preuve c'est que je m'en souviens encore aujourd'hui.
La honte que dû subir, devant toute la classe, cet élève méritant et gentil.
Mais il y a une morale dans cette histoire.
Ayant poursuivi mes études de médecine, j'appris, plus tard, qu'il était devenu...
Cardiologue.
Maitresse - Images* - 1987
*Images est un groupe français de musique new wave/synthpop qui a connu un grand succès entre 1986 et 1988.
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27/06/2018
Le sandwich
Dernièrement, j'étais pressé.
Dernièrement, j'étais pressé et j'ai acheté un sandwich chez un "Artisan Boulange. Un de ceux dont je parle dans mon article : "La fournée".
Pour faire passer icelui, je fus obligé de le faire passer avec une bière, une bonne, une vraie bière artisanale, elle.
C'était même gâcher cette bonne bière avec ce sandwich là.
Mais bon dieu, pourquoi ce sandwich était-il si sec ?
Pourtant, extérieurement, il était super beau !
Puis en y regardant de plus près, je me rendis compte, qu’en fait, seule la moitiée du sandwich était rempli tout en montrant un généreux sandwich débordant de mets appétissants
Et voila comment fait "l'Artisan Boulanger" pour offrir à un prix bas cette bouffe, je n'ose même pas parler de nourriture et encore moins de met.
Il n'y a pas de petit profit.
Après tout si tu veut un met délicat, il n'y a pas de mystère, mets y le prix.
D'ailleurs, à Paris, la grande mode c'est d'ouvrir des resro rapide spécialisés dans sandwich raffiné.
En attendant, il m'a fallu boire un petit coup !
Bordas* - "boire un petit coup" - 1948
17:58 Publié dans Coup de gueule, Cuisine, Economie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Musique, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
22/06/2018
Quand Culture et loisirs font grand bruit
Culture et loisirs sont intimement liés. Mais les loisirs, au niveau des masses populaires, excusez moi cela, ont tendance a faire disparaître la culture.
L'accès à la culture n'est, hélas, pas égalitaire pour tous.
Les loisirs sont, à mon avis, une façon élégante d'occuper le peuple en lui montrant, bien qu'on lui ponctionne son argent, que l'on s'occupe bien de lui et avec dévouement.
Cela est illustré par la citation latine "PANEM ET CIRCENSES" (pain et jeux de cirque) ce qui veux dire que, pour que la foule laisse tranquille les hommes politiques, il faut les divertir.
Ce fut hier la fête de la musique. Elle fit grand bruit tant au sens propre qu'au sens figuré.
Je plains les personnes habitant près de ces lieux festifs. Il n'ont pas dû dormir, beaucoup, de la nuit.
Certes, vous allez me dire :"cela leur fait de la distraction". Certes, mais cela ne vaux pas une bonne nuit tranquille avec un bon sommeil réparateur.
Habitez près d'un lieu comme cela et vous m'en direz des nouvelles.
J'habite près d'un collège et j'en sais quelque chose.
Je vais vous fournir une autre illustration de ces loisirs bruyants.
Quant je vais à mon petit super marché, je passe par une place. Tout les dimanches matin est planté un marché fort sympa. Il agréable et silencieux. Un véritable plaisir. On y trouve des poulets grillés à la broche, je vous dit pas !
Or, tout les samedi matin, pendant deux heures, dans un bruit assourdissant de 8 h à 10 h a lieu sur cette place, un cour, gratuit, de Zumba. Ce dernier samedi, il y avait, outre le moniteur, quatre filles, grassouillettes à souhait, remuaient leur popotin au bruit de cet assourdissant vacarme.
La mode, de nos jour, est de divertir le peuple, en faisant grand bruit dans la vie de quartier, quitte à déranger les pauvres résidents dans l'intérêt général.
Explosion d'une bombe nucléaire
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18/06/2018
La dure vie du Boulanger d'antan
Pour faire suite à mon dernier article "La fournée" Je vais vous donner une illustration de la dure vie du Boulanger d'antan.
Cette scène célèbre de "La femme du boulanger" de Marcel Pagnol raconte le retour de la femme du boulanger suite à une "incartade" de celle-ci.
En effet, trouvant le métier de son mari trop dur l'obligeant à se lever aux aurores pour allumer son four et pétrissant sa pâte délaissant celle-ci. Hélas, elle faute et trompe ce malheureux.
Mais éprise de remord, elle rejoint, toute penaude, le domicile conjugal.
Celui-ci, magnanime, lui pardonne avec tendresse exprimant tout son amour.
Mais c'est sans compter avec le retour de Pomponette, la chatte du boulanger qui survient, malencontreusement, à ce moment précis.
Suit la scène mémorable du retour de Pomponette qui explicite, de façon très dure, le retour de la femme infidèle.
Je vous laisse regarder ce passage mémorable de "La femme du boulanger joué par cet acteur célèbre, Raimu.
La femme du boulanger (extrait) - Marcel Pagnol - 1938
19:04 Publié dans Anecdote, Cinéma, Film, Histoire, La pensée du jour, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
17/06/2018
La fournée
Dans le temps, le boulanger d'antan, faisait une fournée le matin. Pour cela, il se levait tôt le matin, faisait chauffer son four pétrissait sa pâte en utilisant de la bonne farine et du levain qu'il faisait lui même.
Dans le temps, le métier de boulanger était un métier rude.
Dans le temps, le boulanger d'antan ne faisait qu'un type de pain.
Une boule à la belle croûte qui durait toute la semaine.
De notre temps, "l'artisan boulanger"* ne se lève plus tôt le matin mais il fait, cependant, plusieurs fournées par jour avec une foultitude de pains différents.
On se trouve ainsi avec tout le temps du pain chaud et l'embarras du choix.
Mais, en fait, du bon pain point.
Du pain qui se garde, point.
Ce préambule pour vous narrer quelque chose qui m'irrite profondément chez mon "Artisan Boulanger".
J'ai trouvé, chez lui, un pain potable, une boule bio que je prend tranchée pour pouvoir en faire mon petit déjeuner.
Je prend, régulièrement deux boules car je les congèles pour pouvoir avoir, toujours, du pain frais (comme dans le bon vieux temps, j'emballe le restant de mon pain dans un torchon pour pouvoir le garder).
Très souvent, comme je vous le disait, le pain est chaud tant est si bien qu'il ne peut être tranché ce qui m'oblige à revenir, chose qui me met, chaque fois, hors de moi.
On vit une époque formidable ou le progrès technique avec le pain surgelé, la farine industrielle permet de faire croire au pékin moyen que l'on est top en servant du pain frais à n'importe qu'elle heure du jour avec un choix de roi.
Quand à cet "Artisan Boulanger" quel confort de vie par rapport à son ancêtre, le Boulanger d'antan !
CHEVALIER ET LASPALÈS - Le Pain (Maître Boulanger)
*Je ne parle pas de cette profession, en voie de disparition, qu'est le vrai Boulanger.
15:12 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, Humour, La pensée du jour, Mots, Potins, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
12/06/2018
La nouvelle Médecine
Cet article fait suite à un autre intitulé "Infarctus et covoiturage".
Désormais, mes notes médicales passent par des anecdotes touchant mes proches ou des gens que je connais de près ou de loin.
C'est peut-être cela qui explique la désaffection à l'égard de mon Blog.
Snif.
Mais revenons aux choses sérieuses.
Dernièrement, un de mes amis avait ses Gamma GT élevées.
Non, il n'abusait pas de la dive bouteille (d'autant que ses CDT étaient normales).
Mais, il était épileptique et était très bien équilibré par un médicament anticonvulsivant.
Il se trouve que ce médicament "lèche" le foie.
La question se posait de savoir si l'on pouvait poursuivre cette médication.
Le médecin spécialiste, le Neurologue en l'occurrence, soi dit en passant, sans passer par la case Médecin Référent fit une lettre au patient pour un Hépatologue de la Grande Ville.
Le patient voulant prendre rendez-vous téléphona dans le service et après le classique taper 1 ou 2 ou 3, se retrouva sur un répondeur lui donnant les heure d'ouverture du secrétariat.
A l'heure dite, enfin, la secrétaire lui dit qu'il fallait envoyer un mail enjoignant le scan de la lettre du Médecin.
Ce qu'il fit.
Au bout d'un certain temps, n'ayant aucune réponse, il demanda des nouvelles par mail.
On lui répondis qu'il allait recevoir une convocation pour un Fibroscan. Puis qu'il aurait une consultation avec l'Hépatologue.
Il passa donc son Fibroscan et au décours de cet examen, il lui fut dit que l'on enverrait les résultats à son Neurologue (quid du Référent, on ne lui demanda pas ses coordonnées).
On lui remettre une feuille avec le résultat incompréhensible de celui-ci, mais avec un gros chiffre mis en évidence.
Le patient de se précipiter, illico, sur Internet pour essayer de décrypter l'énigme.
Heureusement, le résultat n'était pas catastrophique, mais il fallait attendre la consultation de l'Hépatologue.
De consultation avec l'Hépatologue, point de nouvelle.
Puis un mois plus tard, coup de fil du secrétariat lui disant qu'il avait une convocation dans... CINQ mois !
Certes cela confirmait, s'il en était, le patient s'en doutait, de l'absence de gravité de la situation.
Mais...
C'est cela la nouvelle médecine.
Une Médecine plus rentable ?
Liée au sous effectif ?
En tout cas, une Médecine totalement inhumaine.
15:29 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
07/06/2018
Salade de harengs fumés : harengs pomme à l'huile recette express façon Docteur Sangsue version 2.0
J'ai toujours aimé le poisson.
Pour la Petite histoire (préambule) :
D'ailleurs, je me suis toujours posé la question pourquoi, en argot, certains poissons ont une connotation tournant autour du même sujet. Hareng, Maquereau et Morue, même combat (allez donc voir dans le dictionnaire argotique pour ceux qui ne connaîtraient pas ces mots).
Note sur les versions 2.0 de mes recettes de cuisine :
Il m'arrive de réécrire mes recette car je me trompe, parfois, dans les proportions : c'est le cas dans la première version de cette recette intitulé, à l'époque : "Salade de harengs fumés : harengs pomme à l'huile façon Docteur Sangsue" où j'ai mis deux sachets de 200 g de harengs fumés alors qu'il n'en faut qu'un.
Il m'arrive, aussi, de me tromper, dans la recette elle même.
Je corrige tout cela dans cette version 2.0.
La recette (ambule) :
Ingrédients pour 4 personnes :
- 1 sachets de 200 g de harengs fumés doux
- 5 grosses pommes de terre
- 1 oignon
- Huile d’olive
- Poivre noir en poudre
- Quelques grains de poivre
Préparation :
Faire cuire les pommes de terre à la vapeur, dans une cocotte minute, pendant 20 à 30 minutes selon la grosseur.
Pendant ce temps, dans un grand saladier, versez les harengs coupés en tronçons de 4 cm, l’oignon coupé en lamelles, l’huile d’olive et les grains de poivre. Poivrez.
Remuez plusieurs fois le mélange de façon à faire cuire l’oignon avec l’huile d’olive et s’imprègne bien des saveurs du hareng.
Une fois les pommes de terre cuites, laissez refroidir pour qu'elles deviennent dures (et, cerise sur le gâteau, cela évitera de vous brûler les doigts), puis coupez celles-ci en gros morceaux et versez les, encore tièdes, dans le saladier (le fait que les pommes de terre aient refroidies évitera que les morceaux se transforment en purée) .
Mélangez l’appareil.
Rajoutez, si besoin est, de l’huile d’olive.
Poivrez.
Surtout ne salez pas, le hareng s’en charge amplement.
Dégustation :
Ce plat est apparenté à un plat de brasserie et peut être déguster tiède ou froid avec, soit un vin blanc sec (type Muscadet de Sèvre et Maine sur lie), soit, éventuellement, une bière blanche. Pour ce qui est de l'accord mets et bières, je vous renvoie à un article fort bien fait : "Quelle bière associée avec quel plat ?"
Vidéos (postambule) :
Maurice Chevalier - Prosper Yop la Boum - 1935
Reprise avec "Humour" dans une Pub destinée aux enfants de la génération 80. Je me pose, d'ailleurs, la question de savoir si les parents de l'époque (âgés de 45 ans soit deux générations) avaient pu saisir cette Pub au second degré.
Ce Prosper là a disparu de nos jours.
Pub prosper youpla boum - 1980
11:20 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Musique, Pub, Shopping, Société, Télévision, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)