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28/03/2022

Ridendo, la Revue gaie pour les médecins

Ridendo – Revue gaie pour le médecin

 

Comme ma mère était dentiste (comme on le disait autrefois, maintenant on dit chirurgien dentiste) elle est décédée, quand j’avais quinze ans, d’un AVP (accident de la voie publique), le SAMU n’existant pas encore ; donc, comme je le disais, en tant que dentiste on lui remettait une revue, un peu particulière, qui m’interpellait.

Cette revue, c’était Ridendo - Revue gaie pour les médecins qui était un journal français d'humour destiné au corps médical, fondé en 1934, et édité par l'Office de vulgarisation pharmaceutique.

Il m’arrivait, souvent, enfin je veux dire toujours, de lire chaque numéro cette revue qui, peut-être fut, un peu, à l’origine de ma vocation médicale* (ma mère me disant souvent : « Tu seras dentiste mon fils !»).

Pour satisfaire votre curiosité, voici trois dessins 

 

Maintenant, ce type de revue n’a plus sa place : l’esprit carabin a totalement disparu.

La presse médicale à bien changée, celles-ci, s’est adaptée à la société qui ne tolère plus cet esprit carabin.

La presse médicale est devenue… Beaucoup plus professionnelle, peut-on s’en plaindre ?

Je n’en veux pour preuve que la revue que reçois gratuitement, les médecins libéraux, je veux citer le Quotidien du Médecin. La visite de sa chaine YouTube donne une idée de son contenu.

Un exemple de vidéo tiré de ce cite :

 

*L’OVP publie le VIDAL (le fameux livre rouge), est un est un dictionnaire des médicaments français rassemblant des résumés des caractéristiques des médicaments et de certains compléments alimentaires. Son financement est essentiellement assuré par l'industrie pharmaceutique pour l'insertion des RCP, est distribué gracieusement aux médecins du secteur privé.

Ceci- dit, j’ai une conception très mécaniciste de la médecine : le médecin est, pour moi, une sorte de garagiste ; il cherche la panne, s’il trouve la panne il guérit le patient soit avec des médicaments, soit en enlevant (appendicite) ou changeant une pièce défectueuse (prothèse de hanche) mais ceci, bien entendu, si la maladie est curable ou si on peut enlever ou changer la pièce. D’où l’intérêt de connaître, sur le bout des doigts, La séméiologie des diagnostics (positif, différentiel et étiologique). Et d’avoir, un tant soit peu, un minimum d’intelligence sans oublier de passer la main, au bon spécialiste, en fonction de ses compétences.

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