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15/11/2013

Halte au lapinisme

Crédit Photo : http://jeuxsoc.fr/jeann

 

Je me permets de répondre à deux commentaires concernant mon dernier post "La palombe et le sanglier".

Ces deux commentaires m'ont procuré énormément de plaisir à les lire.

Je pars du principe que les divergences d'opinions peuvent être rudes mais doivent être constructives et, surtout, permettent de passer d'agréables moments.

Merci Artémis pour tes précisions juridique pour le moins... "précises". Cela caractérise bien la démarche juridique quasi scientifique (en fait, l'application d'une logique scientifique) bien que le droit touche les sciences humaine.

Laurence, je ne voudrais pas me fâcher avec toi, j'ai parfois un parler maladroit et un certain manque de culture, voire un manque certain, ma culture, hélas est autodidacte et présente donc des trous à l'emporte pièce parfois d'une profondeur déconcertante.
Je suis, cependant, un adorateur, et un admirateur, de la vie en général et du génie déployé par Dame nature pour arriver à faire vivre en harmonie des espèces hostiles entre elles (l'Homme en est une racaille par son savoir, son pouvoir et, surtout, son intérêt).

Mais je pense connaître un peu la Biologie, c'est elle, c'est mon amour pour elle, qui m'a amené à faire de la Médecine.

Merci Laurence de m'avoir appris ce mot agrainage, je le répète, maque de culture. Je connaissais le mot élevage indispensable pour le lâcher de faisans qui est effectivement une façon pour le mois "particulière" de chasser. Ce lâcher me fait songer au sketch des inconnus sur "la chasse à la Galinette cendrée", qui donne une image des chasseurs un peu "space".

Effectivement, il ne faut pas confondre torchons et serviette, mais cela me semble un peu surprenant de nourrir une espèce nuisible en voie d'explosion, sans que la chasse suive.

J'ai omis, dans mon "articulet", un point essentiel de l'écologie, l’Écologie juridique. Pour moi, elle est aussi sérieuse et importante que l’Écologie scientifique. Elle est très importante car, dans la mesure du possible, hormis les pression des lobby politiques locaux généraux mais aussi de la mouvance des associations écologistes et des partis écologistes officiels ou rattachés pour la "bonne" cause. Tout cela étant chapeauté par le "Gouvernement européen", l’Écologie juridique essaye d'empêcher des débordements trop importants.

Le "Gouvernement" européen a des directives qui ont, parfois des effets surprenants et comiques.

Il m'arrive, parfois, d'avoir, dans mon cabinet médical feutré, des consultations franchement marrante. Je soigne une patiente, juriste à la DDE, elle s'occupe de ce qu'il reste à l’État, c'est à dire pratiquement plus grand chose, elle s'occupe des routes et des autoroutes. Je dis le peu qu'il reste car pratiquement tout a été concédé à des grands groupes privés (attention à l'augmentation du prix des péages et quid de l'entretien) naturellement, toute l'infrastructure à été effectuée par l’État Français.

Cette patiente me raconta qu'une petite grenouille protégée dévia considérablement le tracé d'une autoroute, sous la pression d'une association écologiste grâce à une directive européenne. Bon, je sais, il est nécessaire de préserver cette espèce, mais pour les habitants d'un village ou d'une partie d'une ville, on ne s'embarrasse, sans aucun scrupule, d'une telle considération.

Autre fait plus comique, elle me raconta, un jour béni, qu'elle s'occupait d'un contentieux avec des lapins.

 -Des lapins !

lui dis-je estomaqué. Avec elle je m'attendais, désormais, à tout. Je m'attendais à la voir convoquer dans son bureau Jeannot lapin avec son béret en paille et sa carotte au bec. Que nenni, c'était une horde de lapins qui, non chassés au furet par son administration, proliféraient de façon dramatique.

Ils n'avaient pas besoin d'agrainage , ils se servaient dans les champs voisins au grand dam des agriculteurs qui assignèrent l'administration. Ma juriste géra donc la famille nombreuse Jeannot lapin ou plutôt ses générations florissantes.

Faute de maintient de la population "Lapinienne", ma patiente a perdue face aux avocats de la partie adverse, et son administration fut condamnée à verser (nous indirectement) une somme rondelette aux agriculteurs "dégrainés".

Halte au lapinisme, pourquoi ce titre ?

Il est de très mauvais goût de préconiser, de nos jours, une quelconque théorie ayant trait au Malthusianisme écologique.

Cependant, il n'y a qu'à ce souvenir de la politique nataliste des années 50 qui retarda de façon importante l'arrivée de la pilule et de ce sacrilège, pour certains, que fut l'avortement (hélas, entre de maux, il faut choisir le moindre) ce qui eut, quelque peu, des effets délétères.

Une théorie contre celle du Malthusianisme pur dit que l'homme s'adapte à tout changement important dans sa croissance démographique (l'utilisation de la culture intensive permettant de nourrir la population). Dans les années 50, pour améliorer la qualité de vie et détruire les taudis puis dans les années 60, face au rapatriement et à l'afflux important des "pieds noirs" (un flux d'immigration expérimental massif mal vécu par certains "bons" Français, vis à vis, pourtant, de leur compatriote) C'est suite aux idées et aux travaux expérimentaux de cet architecte de génie, Le Corbusier, que l'on entassa les gens dans des habitations en hauteur ce qui permis d'augmenter de façon drastique le "taux d'habitant / m²"... Et la création des citées si communes de nos jours.

Tout cela en déformant allégrement l'esprit de Le Corbusier qui œuvrait pour le bien être des habitants.

Je n'en veux pour preuve la surprise que provoque la visite de la cité Frugès, à Pessac, près de Bordeaux. Le Corbusier était un visionnaire (ses baies vitrées illuminent le séjour), certes ses terrasses (importées des pays du Maghreb) furent discutable dans une région avec trois mois d'été et beaucoup de pluie. Le Corbusier avait, aussi, un côté humaniste ses appartements étaient des lieux de vies dans cette cité (qui était ouvrière, au départ) pas mal de ces appartements sont toujours habitées de nos jours.

Ces citées sont quasi invivables pour leurs habitants ! Certaines en voie de rénovation, la plus part en voie de démolition.

Une chose est certaine la terre n'est pas extensible, on peu construire encore sur la mer, mais le taux de déjections humaine (pipi caca) est quasi constant pour un individu et ce quelque soit sa race, et puis tôt ou tard, les homme se taperont dessus faute d'espace et de qualité de vie suffisante.

Face à Malthus décrié, il y a Darwin  qui est plus tendance.

Attention cependant, si l'on applique la théorie de Darwin, à ne pas tomber de l'arbre où l'on est niché tout en haut.

C'est vrai, on est bien loin de la palombe, mais assez proche, cependant, de Jeannot lapin.

Cependant, si j'avais intitulé ma "fable" "Le lapin et le sanglier", il n'y aurait eu aucun charme, aucune originalité et nous n'aurions pas le plaisir de débattre ainsi.

Laurence, j'aime beaucoup te lire, j'espère que tu continuera à venir sur mon blog mais j'espère, surtout, ne pas t'avoir choqué par mes propos parfois, un peu, décousus.

 

 

 

In fine,  ATTENTION, DANGER !

"Plus un chien est grand, plus il fait de grosses crottes". (Proverbe Chinois).

Je veux dire par là que la cause du réchauffement climatique est, avant tout, lié à la surpopulation...

Plus on est nombreux plus on émet de gaz à effet de serre...

Et paf, la planète !