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18/11/2024

Les Variations Goldberg et le clavecin à deux claviers

 

 

«Un peu de culture ne nuis pas, cela évite de mourir idiot».

 

1°) Préambule :

Le clavecin a retrouvé depuis le dernier quart du XXe siècle sa place privilégiée dans l’interprétation de la musique baroque, comme instrument soliste, concertant ou assurant le continuo. Il a pratiquement repris sa place jusqu'alors usurpée par le piano dans ce domaine, car ses caractéristiques sont beaucoup plus appropriées à l’interprétation d’une musique qui a été conçue pour lui. 

2°) Double clavier :

Certains clavecins ont deux claviers[1] : Pourquoi ?

La réponse, en prenant comme exemple les « Variations Goldberg[2] » de Jean Sébastien Bach.

Cette pièce est initialement écrite pour un clavecin à deux claviers, l'usage fréquent de croisements de mains rendant son interprétation difficile sur un seul clavier.

En regardant la vidéo, on comprend pourquoi les deux claviers permettent un meilleur croisement des mains : La main droite passant plus haut sur le clavier du dessus.

3°) Deux vidéos explicatives :


Jean Rondeau plays Bach's Goldberg Variations - Variation 20

Au piano, le croisement des mains est plus difficile :


Irina Lankova presents GOLDBERG VARIATIONS - VARIATION 20

 

[1] la présence de plusieurs claviers rend, aussi, et surtout, le clavecin particulièrement adapté à la musique ancienne où le contrepoint est important : chaque main peut jouer sur un clavier différent sa propre ligne mélodique indépendante. Le clavecin peut avoir jusqu’à quatre claviers. Philippe Denis exposait à Paris (1712) un Clavecin à 4 claviers, « savoir deux à chaque bout », destiné à ceux qui veulent jouer des pièces à un bout et les accompagner à l’autre ».

[2] Les « Variations Goldberg » ou « Aria avec quelques variations pour clavecin à deux claviers », sont une œuvre pour clavecin composée par Jean-Sébastien Bach portant le numéro 988 dans le catalogue BWV. Composée au plus tard en 1740, cette œuvre constitue la partie finale de la Clavier-Übung publiée à Nuremberg par Balthasar Schmidt. Elle est un exemple accompli de la forme «thème avec variations», et une des pièces écrites pour clavier les plus notoires.

Références :

 - Clavecin

 - Instrument à cordes pincées et à clavier

 - Variations Goldberg

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