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25/02/2012

Pieds de cochon panés au four façon Docteur Sangsue : un plat de brasserie

Une brasserie est étymologiquement et historiquement le nom du lieu où est brassée la bière.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Brasserie



Cette recette est issue d’un plat de brasserie (les meilleurs plats que j’apprécie, une cuisine simple, avec de bons produits, donnant, sans prétention, une cuisine savoureuse faisant vibrer les papilles… avec une longueur en bouche).

Ingrédients :

Il faut compter deux à trois demi-pieds de cochon panés par personne. On trouve les pieds, ou commande, de préférence, chez son charcutier, on en trouve, parfois, au pire, dans certaines grandes surfaces.

Préparation :

Du vin du vinaigrier (le must) sinon, ce qui s’y rapproche le plus, un mélange à part égale vinaigre de vin vieilli en fût de chêne et vinaigre balsamique (ce qui adoucit la trop grande acidité du vinaigre du commerce, le vinaigrier donne, de nature, un vinaigre plus adoucis).

Prendre des gousses d’ail (un certain nombre permettant de recouvrir la face plate des pieds de porc). Extrudez le avec un « bon » presse ail, j’ai eu du mal à en trouver, comme on en faisait « dans le temps », on en trouve, parfois dans les super marchés.

Recouvrez les pieds d’une couche généreuse avec l’ail pressé.

Versez le vinaigre sur l’ail, salez légèrement pour extraire « les sucs ».

Cuisson :

A four chaud, enfournez vingt minutes.

Régalez vous de l’odeur, pendant la cuisson.

Vins d’accompagnement :

Personnellement, je préfère, en accompagnement, un blanc sec, type Muscadet sur lie, un Bourgogne Aligoté ou un vin des Pays Charentais ; un bordeaux blanc, simple, sec fera, aussi, l’affaire.




Bonne dégustation.

24/02/2012

La traque d’une chanson

Source : www.richardlemay.com/




Cet été, j’entendais, souvent, une chanson à la radio, non, pas sur Internet, à la radio.

La première fois que je l’ai écoutée, je me suis dis, là, il y a, enfin, quelque chose de nouveau, cette mélodie, cette voix et à un moment donné ce petit passage yodleisant.

Une pure merveille.

Et puis, à chaque passage à la radio, l'échec : je n’arrivais pas à savoir qui était cette voix chaude et puissante qui chantait cette chanson si bien roulée.

Enfin, heureusement, cette chanteuse gagne doublement les Grammy Awards 2012, c'est à cette occasion là que j'appris enfin son nom… Adèle.

Ce n’est que sur YouTube que je réussi, finalement, à savoir le titre de cette chanson si énigmatique : « Rolling in the Deep ».





22/02/2012

Capitaine abandonné : Un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique

Source : http://www.le-jardin-des-iris-du-barry.com/

 

Un patient me téléphone pour savoir quand il peut me voir, Cela tombe bien, je peux le voir rapidement, il a l’air un peu perdu au téléphone.


Je vois ce patient qui a entre quarante et cinquante ans.

Il me dit d’emblé, c’est grave, c’est les artères, je fume un paquet et demi par jour. J’ai mal aux deux jambes, j’ai l’impression qu’elles sont serrées comme avec une bande (de vieille peau ?), et que cela monte, progressivement, des chevilles au mollet et du mollet aux cuisses.

Je l’examine et je trouve un érysipèle bilatéral des membres inférieurs historique.

Il me dit avoir été sur Internet et avoir cru que c’était une artérite, surprenant, non ?

Il me raconte ensuite qu’il est sous SUBUTEX* (traitement de substitution pour l’héroïne) et qu’il a une hépatite C (des suites de ses piqures).

Comme il croyait à une pathologie artérielle, il avait pris 1 g d’ASPITRINE* par jour ( son raisonnement ne se tient pas trop mal)

Il n’est pas suivi par un Psychiatre.

Un Patient… abandonné par la société, qui va sur internet, donc qui a un certain niveau d’intelligence et de curiosité, certes, dépendant, (alcool tabac SUBUTEX*) qui développe un érysipèle historique, comme on n’en voit plus, d’ailleurs de nos jours, en médecine générale, c’est une maladie exceptionnelle (tout au moins là ou j’exerce).

Une HONTE. !

Laisser un patient intelligent et curieux ayant une pathologie psychiatrique grave mais pas désespérée.

Comme quoi, il faut frapper à la bonne porte pour se faire correctement soigner.

Malheureusement… Ce n’est pas son cas.

Il est classique, dans le milieu médical, de dire que les malades ayant des pathologies Psychiatriques « sérieuses » ont tendance à se faire moins suivre médicalement, et même par les Psychiatre, alors pour la médecine « tout venant »…. C'est ce que j'appelle la double peine, certains appellent ça une comorbidité et comme en pathologies "normales", il peut, déjà, y avoir des comorbidités, cela se voit aussi, bien évidemment, en pathologie "anormale" (Psy), là c'est plus que la quadruple peine, cela devient exponentiel.

Ce cas est parfaitement démonstratif.

Je lui ai posé une question : « Mais pourquoi n’êtes vous pas suivi par un psychiatre ? »

Et je le rassure sur sa pathologie, c’est un érysipèle, une cellulite, une infection qui se soigne très bien sous antibiotique.

Et je lui fais une lettre pour les urgences de l’hôpital de « la Grande Ville », car, là, le sujet me dépasse un peu, les deux jambes sont atteintes jusqu’en haut.

Quand au contexte social…

Pourvu, qu’un jour, il tombe entre les pattes d’un Psychiatre compétent.

Pauvre France !



 

Gold est un groupe de musique français essentiellement actif dans les années 1980, d'origine toulousaine.- http://fr.wikipedia.org/wiki/Gold_%28groupe%29 - Tout comme le groupe Images.

21/02/2012

Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace : Suite

Avoir la tête sur les épaules


 

Pour lire la suite de cette histoire, mieux vaut avoir... la tête sur les épaules.


Pour faire suite a ma dernière intervention sur mon blog sur le très sujet : intéressant : Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace, pas plus tard qu’hier, je recevais une VM (Visiteuse Médicale) du laboratoire Méda. Ce laboratoire présente, outre la BETADINE*, que l'on connait bien,  deux médicaments très intéressants dans le traitement de la maladie asthmatique : Le VENTILASTIN* et l’ASMELOR*, le premier est un bronchodilatateur comme la VENTOLINE*, le deuxième, un corticoïde inhalé, c’est surtout le dispositif qui est très intéressant vu sa facilité d’utilisation (ce qui augmente l’efficacité et l’observance).

La VM me présente, aussi,  un médicament tombé en désuétude, le CORDIPATCH* (une trinitrine en patch, ce qui est abandonné, depuis pas mal de temps, dans le traitement de l’angine de poitrine).

Pour en revenir à mon article, dans la référence, http://www.med.univ-rennes1.fr/, que je cite à la fin, le traitement de la crise dans la Proctalgie Fugace, bien qu’aléatoire, est fondé sur :

- Le salbutamol en inhalation a fait l’objet de son efficacité dans cette indication.
Il a été démontré la supériorité du salbutamol sur le placébo.

 - D’autres molécules ayant, pour la plus part, un effet relaxant sur le muscle lisse digestif, pourraient également raccourcir la durée des crises : la clonidine, les inhibiteurs calciques comme la nifédipine ou le diltiazem, et…

 - la trinitrine en applications locales ou en… patchs.

ces deux derniers modes d’administration ayant l’avantage de leur rapidité d’action.

Or, la VM me présente deux molécules dans le traitement de la crise dans la Proctalgie Fugace :

 - Le VENTILASTIN* (salbutamol)
 - Le CORDIPATCH* (patch de trinitrine)




Je ne vous dis pas la tête de la VM, quand je lui ai raconté ça !

 

P.S. : Pour la petite histoire, "ça me troue le cul" est une expression triviale qui signifie "cela m'étonne".

Source : Wiktionnaire : http://fr.wiktionary.org/wiki/trouer_le_cul