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10/02/2013

Les médicaments génériques : quelques vérités



Ce texte est plus que très largement inspiré, c'est un condensé des deux articles de Wikipédia aux requêtes sur Google avec une requète sur les deux mots clé : Génériques et Bioéquivalence.

On peut dire que cet article est un article générique ;-).



Médicaments génériques :

Un médicament générique est un médicament identique ou une marque (appelé médicament princeps), mais produit et vendu sous sa dénomination commune internationale (DCI, nom chimique de la substance). Ces médicaments génériques sont produits après expiration du brevet.

Pour obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM), un médicament générique ne nécessite qu'un test de bioéquivalence. Schématiquement l'efficacité thérapeutique qui doit être comprise dans une fourchette de 80 % - 125 % par rapport à celle du médicament original. Un générique peut avoir une biodisponibilité absorption) de moins 20 % à plus 25 % par rapport au médicament princeps. Cela veut aussi dire qu'entre deux génériques de marques différentes la biodisponibilité peut varier de 54 %.

La part de marché des médicaments génériques est de plus en plus importante car encouragées par les politiques de réduction des coûts de santé. Les médicaments génériques coûtent, en effet ,en moyenne, de 20 à 30 % moins cher que les spécialités de marque (les princeps).
Aux États-Unis, les génériques représentent, en 2010, plus de 60 % des parts de marché.

En France, les médicaments génériques sont en progression modérée, ne représentant que 25,2 % du marché en 2005 contre 13,7 % en 1999. Ce taux est faible en comparaison à d'autres pays.


Bioéquivalence :

Deux principes actifs sont dits bioéquivalents lorsque, administrés à la même concentration, ils engendrent les mêmes effets thérapeutiques.

Il semble que la substitution princeps/générique soit un facteur de diminution  de l'efficacité médicamenteuse, particulièrement pour l'acide valproïque et la lamotrigine (deux médicaments utilisés, en Neurologie, dans l'Epilepsie et en Psychiatrie dans le traitement des Troubles Bipolaires). Dans le cas de la lamotrigine, on dénombre entre 20 et 40 notifications d'événements graves, dans le traitement de la maladie épileptique pour 100 000 patients-années sur la même période pour le produit de marque, contre 191,1 pour le générique.

Pour être bioéquivalent, on doit retrouver dans l'organisme qui reçoit le médicament générique une quantité de substance active similaire à celle retrouvée avec le médicament de marque, avec un intervalle d'acceptation de 80 à 125 %.


Fabrication des médicaments génériques :

Nombres de sociétés ont délocalisés la fabrication des médicaments génériques dans les pays émergents (Chine, Inde, Pays de l'Est).


Le cas des personnes âgées :

Les excipients n'ont pas les mêmesla présentation présentation, la forme et la couleur (c'est ce que l'on appelle la forme galénique). Ceci pourrait engendrer des erreurs bien que les pharmacien écrivent le nom princeps sur la boite du générique.




Références :

Génériques : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dicament_g%C3%A9n%C3%...
Bioéquivalence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9quivalence

Commentaires

Pas seulement pour les personnes âgées, les génériques deviennent un case-tête pour les pharmaciens aussi. Selon les caisses, leur obligation est de fournir uniquement tel générique et non point celui-ci sous peine de ne pas être payé par la caisse d'assurance de maladie obligatoire. Pour cela, leur outil informatique est une nécessité avec les centaines d ecaisses allaemandes. Le mieux est quasiment à chaque instant, la caisse peut changer de contrat avec Big pharma et donc l'assuré s evoit avec une autre boite, une autre nom et pourtant toujours le même produit (en principe). Mais le générqieu n'est pas toujours aussi bien que l'original ou un autre générique. Ici, l'explication fut toujours donné par la différence des excépients qui renforcent ou diminuent l'impact de la molècule active.

Même les médicaments original sont délocalisé en production, afin d ereduire le cout. Même ainsi, pasfois un "original" est retiré du marché puisque "vendu à un prix qui ne couvre pas le prix de production". eu cette reponse d'une boite suite à une demande de renseignement sur la disponibilité d'un médoc.

Le patient devient aussi un acteur de ce coté là et franchement, en tant le maillon le plus faible et celui qui paye tout (au fond) c'est à lui de faire plein de travail pour se renseigner afin de ne pas devenir ou manipuler comme un "mineur majeur".

Bon dimanche

Écrit par : Chantal | 10/02/2013

vu la dose de cachetons que j'engloutis par jour, génériques ou pas du moment que j'amortis mon pilulier (ou semainier).
Lui n'est pas inclus dans mes 100%.
Merdre!

Écrit par : le bourdon masqué | 10/02/2013

@ Chantal & le bourdon masqué - Pour ce qui est du générique il y aurait du pour, mais il y a aussi du contre.

Je prescrit (et j'en prend moi même quand j'ai une bronchite, c'est le cas aujourd’hui) ; le contre : fait-on autant d'économie qu'on le croit ? Le générique est "soldé" à maximum 30 %.

Certes, il n'y a pas de petites économies, mais...

Le marché du médicament ne représente que 10 % du budget de la Sécurité Sociale (alors que l'hôpital représente 70 %, les médecins coûtent 10 % et la biologie (analyses) 10 % aussi.

Le plus inquiétant, c'est quand même le problème de la bioéquivalence : Ne vaudrait-il pas mieux ne pas génériquer les médicaments "sensibles".

D'ailleurs, le PREVISCAN (un anticoagulant), le médicament le plus dangereux de la pharmacopée, n'est pas génériqué.

Écrit par : Dr Sangsue | 10/02/2013

y a pas que pour les personnes âgées ... je prends des tas de médocs pour des tas de raisons et ils se ressemblent tous ces génériques. De temps en temps, je me trompe vu mon étourderie.

Écrit par : Artémis | 10/02/2013

@ Artémis - Normalement les médicaments ont des formes particulières ont des couleurs différentes sont ne sont pas sécables, voire quadrisécables. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont un code gravé.

Tout cela permet aux centre antipoison d'avoir une idée sur une intoxication.

C'est vrai que le générique a tendance à semer un peu la... merde.

Écrit par : Dr Sangsue | 10/02/2013

les génériques sèment la m....et nous on récolte les emm.....

Écrit par : alain | 11/02/2013

@DR Sansgue: l'année dernière, manque de pot, j'ai eu droit à 4X antibiotique et le pharmacien n'avait jamais le truc prescrit sur l'ordonnance et comme je suis "assuré privé" il me demanda si je n'ai rien contre d'en prendre un autre équivalent. Ma réponse fut: cela m'est égal, du moment qu'il n'y a pas contre-indication avec mon traitement ophtalmologique. Il n'y en avait pas.

Par contre, avec mon traitement ophtalmologique, je prend l'original contre la prescription du médecin pour la simple raison: au début il exigea l'original et ensuite, une fois un bon résultta, il prescrivait le générique. Or, je me connais mieux que lui et vu qu'au fond, c'était toujours le même principal actiif seul la marque et ainsi les excipients changeaient, je suis rester à celui qui a fait son effet. En plus la différnce de prix est de quelques centimes entre original efficace et génériques. Ma vision m'est plus chere que la différnce entre un produit efficace et un produit moins ou peu efficace. S#il faut arriver un jour, je crains que cela viendra, quitte à le payer intégralement de ma poche.

Le générique sème la merde chez tous. Par contre certains génériques sont exempt de la franchisse pour l'assuré-malade (le montant est en moyenne de 5 euro la boite/le produit. Il faut avoir une bourse bien garnie, même ou surtout déjà les plus faibles sociaux).

Petite souris curieuese, je demanda à ma caisse le séjour hospitalier de 48h en chir - 2500 euro! Je me suis fais engueulé (par un médecin et une soignante), grelotté de froid et pas eu une prise en charge anti-douleur suite à l#intervention. Pour ce prix là, j'aurais pu faire un petit séjour hotel agréable. Mon chirurgien pour l'intervention et les deux visites post-op tout juste 438 euro facturé (le pauvre, la dernière consultation ophtalmologique a eu le même montant).

Franchement, l'hopital obtient bien trop surtout pour le service obtenu. J'ai vu plus les femmes de l'entretien que les IDE ou AS! J'aurais vraiment abreger et me m'en aller dans la nuit même de l'intervention (avoir mal, autant être chez soi, non?Seul, le moment en salle de reveil et en salle Op fut agréable). Au fond, cela aurait était à l'identique, sauf avoir chaud et un truc à manger autre que de la charcuterie (matin et soir froid, midi chaud -- et j'en mange point. J'ai fantasmé sur le potage du CH lors de mon séjour fin des année 1990).


Bon lundi sous son manteau blanc à nouveau

Écrit par : Chantal | 11/02/2013

@ Chantal - "le pharmacien n'avait jamais le truc prescrit sur l'ordonnance" : J'ai eu la même déconvenue, obligé de changer, par téléphone, l'antibiotique. Et en plus, parfois, le générique est, parfois, en rupture de stock

"je suis rester à celui qui a fait son effet. En plus la différance de prix est de quelques centimes entre original efficace et génériques" : l'économie faite par le générique est dans la fourchette de 20 30 %

"certains génériques sont exempt de la franchisse pour l'assuré-malade" : En France non il suffit que le médecin marque devant chaque ligne, ne pas substituer.

"Le séjour hospitalier de 48h en chir - 2500 euro!" : Eh oui la journée d'hôpital coute cher, il faut bien payer les salaires et les charge du personnel... Avantage, un Hôpital est indélocalisable. En France un CHU (Centre Hospitalo Universitaire) et le plus gros employeur de la région.

"le moment en salle de réveil et en salle Op fut agréable" : Ce sont les médicaments morphinique et sédatifs qui font leur effet.

Écrit par : Dr Sangsue | 12/02/2013

@Dr Sangsue: a non, en salle de reveil (puisque bouchon pour la salle d'op, j'y rentrais vers 11h et que vers 13H j'étais en salle Op - j'avais demandé l'heure), il y avait une dame rigolotte! Je me suis bien marré en l'entendant parler avec ses collègues. Je n'avais qu'un comprimé de tranquilisant qui m'a mis mon estomac en compote (des naussées - initialement, je voulais la jetter aux toilettes, elle ne me plaisait point vu sa taille mais bon voulu pas faire la compliqué l'avala, puis valu une attente de 10h pour aller aux toilettes - une fois à peu prés bien apte à se mettre débout - bon j'ai tanguais comme un bateau mais quel soulagement! ). J'espère que les produits ont fait un peu effet encore dans la nuit, après l'intervention - la dernière perf finisait en salle de reveil vers 16h et plus rien jusqu'au lendemain - sauf de l'ibrupofène (refus de ma part) en comprimé avec un estomac déjà en compote! Si je n'avais pas tangué, je serais parti illico. Ce n'est pas un CHU mais un DRK (Croix rouge allemande). Une voisine, dans un autre hopital, elle avait froid et demanda une seconde couverture. Refus, la soignante lui disait qu'elle n'avait qu'avoir apporter une des sienne.

Le séjour hosptalier - je n'ai vu personne et les soins furent donné par mon chirugien (chagement de pansement et enlévement des drains). Le personnel soignant m'a lancé sur la table du Ibrupofène et le plateau du repas, c'est tout! avec une amabilité de glace.

ici aussi, le médecin doit mettre une croix devant le médicament pour que seul celui-ci soit délivré, mais attention ici le médecin gére le "budget" de dépenses de médicament. en cas de dépassement, un Regres lui pent au nez, idem pour des traitement trop onéreux par rapport à l'espérance d e vie du malade. J'ai lu qu'un oncologue a ainsi 10 regres en cours pour se justifier du traitement prescrit à 10 malades. Il ne faut pas avoir peur.

Bonne soirée

Écrit par : Chantal | 12/02/2013

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