Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/01/2016

Une malade bien contrariante

 
Je suis, depuis peu, une patiente qui va être licenciée de son travail, mais me dit-elle : "je suis une battante et j'ai un projet en vue".

Elle précise : "hier, dans la nuit j'ai ressentie une douleur sur le côté de la poitrine. J'ai failli faire venir SOS médecins".

Visiblement, il s'agissait d'une attaque de panique.

Elle m'a déjà racontée qu'elle avait fait deux crises d'"épilepsie" qui aurait été "avérée".

Une "évidence", pour elle,. La première, au volant de sa voiture, à l'arrêt, et qui, aurait cédée spontanément, mais sans s'être mordue la langue, ni s'être fait pipi dessus.

Lors de la deuxième, un médecin généraliste lui aurait fait passer un scanner qui était normal.

Je mets tout ceci au conditionnel. Car elle ne le m'a pas amenée.

Devant ce tableau atypique, je lui fis une lettre pour mon correspondant cardiologue et, toujours pour la rassurer, à un neurologue.

Lors de sa dernière visite, elle me parla donc de sa douleur dans la poitrine. Je lui demandais où en était la prise de ses rendez-vous. Elle me répondit qu'elle ne l'avait pas encore fait, et elle sortit les deux lettres froissées de son sac.

Je me posais alors la question, à quoi joue-t-elle ?

Les commentaires sont fermés.