27/04/2018
Le village musée
Il existait, autrefois, un charmant petit village de pêcheurs dont les maisons bénéficiaient de baux emphytéotiques (baux de très longue durée).
C'est un village où je venais, pendant mon enfance, aux vacances pratiquer la pêche aux étrilles.
J'adorais, ces soupes d'étrilles Bien plus délicieuses, souvenir d'enfances aidant, que les soupes de poissons.
Maintenant, adulte, j'aimais bien venir m'y ressourcer.
A la saison, il m'arrivait, même, d'y revenir taquiner les étrilles que j'adorai, maintenant, aussi,pour l'apéro accompagnées d'un bon verre de vin blanc sec.
Puis, d'un certain temps, pour des raisons personnelles, je n'y revins pas.
Quand j'y retournai, les choses avaient bien changées.
Le nombre de bateaux était de venu affolant.
Adieux pêche d'étrille, adieu soupes d’enfances, adieux apéros d'antan.
Quelque cabanes, même avaient été transformées en maisons secondaires. On voyait rouler des 4x4 et des voitures de prix.
Cela puait le fric.
Le peu de gens dans le temps, qui déambulait dans la rue principales, s'était transformée en un horde de promeneurs.
Bref, pour les visites, ce paisible village, s'était transformé en village musée.
Nino Ferrer : Le Sud - 1975
10:10 Publié dans Anecdote, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Politique, Potins, Voyage | Lien permanent | Commentaires (10)
23/04/2018
Infarctus et covoiturage
Il n'y a pas si longtemps de cela, un de mes meilleurs amis a fait un infarctus du myocarde.
Il a ressenti, chez lui, une douleur thoracique intense, en barre, irradiant vers le bras gauche. Bref un tableau clinique typique d'un infarctus du myocarde.
Pourtant, sur le coup, sidéré par l'émotion, il ne se posa pas la question de savoir ce qu'il pouvait bien lui arriver.
Sur ses entrefaites, sa femme rentre à la maison. Devant sa souffrance, elle appelle, tout naturellement, le SAMU.
Celui-ci lui envoi un médecin d'SOS Médecins.
Devant ce patient, il lui dit d'aller à l'hôpital cardiologique de la Grande Ville.
C'est tout.
Il n'appelle même pas les pompiers, ni même, au pire, une ambulance.
Voila donc sa femme qui l'amène au cardiologique.
Arrivé sur les lieu, l'interne le "dispute" d'avoir été conduit de cette façon là.
Un covoiturage pathétique.
09:38 Publié dans Anecdote, Honte, Médecine, Santé, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (11)