08/05/2021
Château Ladonne 2017 - Sauternes, le vin du 8 mai
Je connaissais les vignobles Perromat.
Issus d'une longue lignée vigneronne de l'Entre-deux-Mers et des Graves, les Perromat exploitent trois crus dans le Sauternais : Le Juge (5 ha), acquis en 1992 et commandé par un château du XVIIe s. habité après la Révolution par un juge de paix ; son voisin Armajan des Ormes (10 ha), anobli en 1565 par la visite de Charles IX et Catherine de Médicis ; le Ch. Ladonne, petit enclos de 4 ha commandé par une élégante chartreuse du XVIIIe s.
J’avais, déjà eu l’occasion de déguster un Château Beauregard Ducasse, un graves rouges de fort bon aloi. Un vin capiteux, bienextrait, à la robe foncée, aux arômes de fruits rouge, aux tannins présents et assez long en bouche.
Mais je viens de découvrir, au Monop du centre de la Grande Ville, Château Ladonne 2017 Sauternes. Il me fit envie. Pour 15 €, c’est pas la mer à boire (c’est le cas de le dire).
Si, par hasard, vous le rencontrez, n’hésitez pas, achetez le.
Il est composé d’un assemblage de sauvignon blanc et de sémillon.
Le nez, intense, associe des nuances florales à des notes de résine rappelant la pinède voisine. Tonique en bouche, c'est un sauternes élégant et nerveux, parfaite expression de ces vins contemporains que l'on n'hésite plus à boire à l'apéritif pour en apprécier toute la fraîcheur.
En apéritif, un délice ! Comme on le dit "le petit jésus dans une culotte de velours".
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Le crachat et la fenêtre, le retour !
“Jeune fille à la fenêtre” – Salvador Dali (1925)
L’histoire est un éternel recommencement Comme l’avait compris Thucydide 400 ans avant note ère.
En effet, Dans mon article du 04/10/2014 : "Le crachat et la fenêtre" je narre l’histoire suivante :
"La maison, en face de chez moi, est occupée par une personne âgée de 70 ans, cette personne devait avoir 10 ans dans les années 50, vous comprendrez, plus tard, pourquoi…
Dans les années 50, la Tuberculose était un véritable fléau. Une maladie redoutable qui tuait très souvent, au point que l'on avait crée des Sanatoriums qui passaient pour traiter les malades atteints de cette pathologie, mais surtout, qui avait comme but, inavoué, d'isoler ces pestiférés…
A l'époque existait une théorie hygiéniste qui préconisait une vie saine, et qui conseillait aux gens d'ouvrir ses fenêtres, régulièrement, tous les jours".
C’est ce que faisait cette dame. Pour lutter contre le BK (Bacille de Koch).
Eh bien, comme je le disais en introduction, l’histoire est un éternel recommencement, il est conseillé de ventiler les espaces clos, et d’ouvrir… les fenêtres pour lutter contre le Coronavirus (COVID-19).
Dans l’article du Midi Libre du 5 mai 2021 : "Covid-19 : il faut ouvrir les fenêtres 5 minutes toutes les heures pour lutter contre le virus" il est bien précisé que c’est "dans les lieux qui reçoivent du public, préconise le Haut conseil de la santé publique (HCSP) le 3 mai dernier cité par l'AFP". C’est notamment le cas des salles d’attente des cabinets médicaux.
Il n’est jamais précisé, dans cet article, que cela est utile dans sa propre maison d’habitation.
L'histoire n'est pas finie !
La maison de la vieille dame a été vendue et… dernièrement, les deux fenêtres du haut sont restées ouvertes toute la matinée.
Décidément, vraiment, L’histoire est un éternel recommencement !
C’est du propre ! L’histoire de l’hygiène en ville – Le Magazine de la Santé
Nota Bene : Dans "Fenêtre close", je me suis servi, pour illustrer mon article, de la même peinture. Une autre histoire de fenêtre, mais de fenêtre close, cette fois.
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