04/11/2011
Les corbeaux dans la ville
Dans la « Grande Ville » où j’habite, depuis quelques temps, un phénomène écologique (au sens biologique du terme) étonnant et inattendu s’est produit.
Outre, cela n’est pas récent, la colonisation ancienne par les pigeons (qui dégradent les belles pierres par leurs déjections et peuvent être porteur de l’Ornithose-Psittacose, une maladie transmissible à l’homme), l’invasion, à certaines périodes de l’année, quand il commence à faire froid, par une nuée d’étourneaux, les étourneaux étant attirés par la chaleur de la ville (pour une fois que la « Grande Ville » est chaleureuse), ce comportement des étourneaux est , ce que l'on appelle, en éthologie, un tropisme. Ces étourneaux créent une nuisance, inattendue, avec une importante la pollution, redoutable pour les voitures, due aux déjections de ces volatiles.
Est apparu, alors, la colonisation de la « Grande Ville » par des corbeaux, rajoutant, ainsi, par leur cris une ambiance macabre et renforçant, ainsi, l’aspect, inhumain, parfois, de la « Grande Ville ».
S’y sont rajoutés, l’acclimatation des merles qui farfouillent la terre de la « Grande Ville », eh oui, les oiseaux survivent, et même vivent, grâce aux espaces verts résistants encore à la pression des promoteurs, mais aussi au fait qu'ils n'ont aucun prédateurs.
Phénomène plus intéressant, sur la pelouse qui entoure la résidence où est situé mon cabinet, de nombreuses pies viennent becqueter (au sens non argotique du mot).
Les oiseaux s’adaptent particulièrement bien au biotope urbain.
Cela confirme bien les théories du naturaliste anglais Charles Darwin, au siècle dernier, la théorie de l'évolution et la sélection naturelle, publiées, dans son livre de 1859, "De l'origine des espèces".
Mais, commence à se poser, de facto, un problème préoccupant, le problème démographique des espèces aviaires urbaines.
Je ne vois plus qu’une seule et unique solution, pour résoudre ces problèmes de nuisances préoccupants… En tapant sur la démographie des volatiles urbains, pour cela...
Supprimer tout les espaces verts de la « Grande Ville ».
Sinon pourrait se réaliser, un jour, ce film prémonitoire :
Les Oiseaux (The Birds) est un film américain réalisé par Alfred Hitchcock et sorti sur les écrans américains en mars 1963. Il est inspiré d'une nouvelle de la romancière britannique Daphné du Maurier publiée en 1952.
15:18 Publié dans Anecdote, Cinéma, Culture, Ecologie, Histoire, La pensée du jour, Mots, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Pas encore de renard? ici, les renards conquerissent les zone industrielles. Les poubelles leur offre assez de nourriture, ainsi les rongeurs (souris, rats) polluent les villes.
Il y a deux ou trois ans, en plein jour un rat a traversé le rond point sans se faire écraser. Il n'était pas petit. La commune fait une dératisation bi-annuelle pour tenter de maitriser ses bestioles. Cette année surtout pour le rat d'égout.
Des corbeaux et de merles j'en vois, mais pas de pigeons ou de moineaux. Aussi, mon jardin ressemble à un champ de Taupe tant de taupe se plaisent, ma voisine a un soucis avec des couleuvres et des lézards.
Comme quoi, la Nature est bien plus forte que la volonté humaine a la détruire / maitriser.
Bonne journée
PS à quand une autre recette, grand chef?
Écrit par : chantal | 05/11/2011
Les corbeaux sont liés aux animaux de sorcellerie puisque noirs, carnassiers au point de dévorer les corps non ensevleis de nos ancètres lors des grandes épidémies. Mais aussi ils volent... un milieu que nous ne maitrisions pas. Puis la culture populaire a entretenu l'affaire.
Les pies ont le même impact mais moindre car leur population est largement moins développées que celle des corbeaux et surtout, leur passage sur un lieu n'est que temporaire... le temps de détruire les nichées des autres oiseaux.
J'ai toujours connu les corbeaux étant petite et j'avoue les avoir vu disparaître progressivement à force de manger des animaux contaminés par nos pesticides, en autres.
par contre je n'apprécie pas les pies. C'est mon choix.
bisous kinia
Écrit par : kinia | 05/11/2011
Bonne soirée et à bientôt avec un prochain article sur votre blog ou le...mien. Pascal.
Écrit par : Djemaa | 08/11/2011
Il y a aussi la possibilité d'utiliser des faucons, et en plus ça reste assez "naturel".
Écrit par : ActuMed | 12/11/2011
Aujourd'hui, je peux regarder, mais qu'est ce que j'ai eu peur en voyant ce film !!!
Écrit par : Minijupe | 12/11/2011
@ -kinia - Je trouve surprenant cette colonisation des grandes villes par les oiseaux.
Il doit y avoir une explication éthologico écologique : Bombe atomique, centrales nucléaires, EPR ou réchauffement climatique ou bien, tout simplement extension vers les grandes banlieues et disparition des prédateurs. L'extension vers les grandes banlieues va être combattues, avec acharnement, par le Grenelle de l'environnement.
La politique actuelle On veut une évolution rapide vers une ville mégalopole auto centrée avec des transports en communs bondés, des gens pressées, stressés, individualiste.
Comme le disait Henry Monnier (et non Alphonse Allais) :
"On devrait construire les villes à la campagne"
En application de cet aphorisme, le " Ministère de l’Écologie, du développement durable, des Transports et du Logement" (ouf !) est en train d'installer Paris dans les grandes ville de province.
Quand au corbeau, je suis tout à fait d'accord, ce sont des oiseaux nécrophages donc liés à la mort, tout comme certaines crevettes qui n'ont, pourtant, pas la même réputation.
Les animaux nécrophage ont un rôle capital dans le recyclage biologique naturel.
Mais la mort a mauvaise réputation.
Quand les Grandes Villes de Province Parisianisées seront mortes, elles auront, elles aussi, mauvaise réputation.
Mais, moi aussi, au village sans prétention, j'ai mauvaise réputation :
http://youtu.be/p4j1RmzFFC4
Écrit par : Dr Sangsue | 16/11/2011
ActuMed - Mon article se voulait provocateur en supprimant les espaces verts.
C'est vrai que les rapaces sont une bonne idée.
Peut on les utiliser en ville ? Si oui, c'est uneexcellente idée.
On a essayé de donner à manger aux pigeons des graines stérilisantes (une sorte de pilule pour pigeon).
Une méthode plus radicale fut utilisée dans "La Grande Ville" lord de la visite de Sa Majesté la Rein d'Angleterre, ce fut de distribuer aux pigeons de graines... empoisonnées, pour que ne soit pas... souillé la coiffe de l'illustrissime visiteuse.
Écrit par : Dr Sangsue | 16/11/2011
@ - Minijupe - Hitchcock est vraiment le cinéaste qui est le roi du suspense.
La scène de l'avion dans "La Mort aux trousses" est une pure merveille.
Par contre, je n'aime pas trop, quand il aborde les sujets psychiatriques, comme dans Psychose, il a un abord caricatural pseudo Freudien, qui gâche un peu le film. Mais, nul n'est parfait.
Quand à ses séries télévisées... Une pure merveille !
Écrit par : Dr Sangsue | 16/11/2011
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