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23/06/2016

De l’intérêt de l’interprétation analytique comparative d’une même mélodie

 

 
En préambule, et pour faire suite à mon article précédent : Faites du boucan, je vous livre celui-là. Il est, peut-être, un peu long et un peu ardu, mais je pense qu’il est intéressant de le lire.

 

Concernant la musique, j’ai des gouts assez éclectiques. Cela va des variétés en passant par le Jazz et la musique classique.

Mes goûts en musique classique ont commencés avec, ne souriez pas, la musiques viennoise, mais, aussi, Mozart,  Beethoven... En fait, j'ai débuté avec un florilège de musique du Reader's digest. Il faut bien commencer par quelque chose.

Mes connaissances musicales sont, purement, autodidactes.

Puis très rapidement, je me suis orienté vers la musique ancienne et plus particulièrement celle du XVII° siècle, mouvement musical que l’on nomme, aussi, musique baroque.

Le maître, étant, pour moi, (Johann Sébastian Bach).

Pour la petite histoire, Bach aurait eu vingt enfants.

Quand il était Kappelmeister, Bach était mal payé pour cette fonction.

Aussi, moins sérieusement, pour arrondir ses fins ce mois, il faisait, avec ses potes, des bœufs à la sortie des bistrots.

Il adaptait ses compositions en fonction du nombre de musiciens qui l’accompagnaient. On a ainsi, par exemple, le concerto pour violon et le concerto pour deux violons.

Ce qui précède est une interprétation un peu farfelue et purement personnelle.

Cependant, on peut considérer que Bach est l’inventeur du Jazz bien avant le Ragtime.

Revenons, maintenant, aux différentes interprétations d’une même mélodie.

Petit cours de partitions musicales comparées.

Je prendrai, comme exemple, la Suite No. 2 BWV 1067 (les mouvements : Ouverture, Rondeau, Sarabande, Bourrée I, II, Polonaise, Menuet et Badinerie).

Intégrale de la Suite N° 2 BWV 1067 - Bach - Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman

J'en extrairait le Menuet et la Badinerie.

Dans la première interprétation qui suit, la flute est une flute à bec. Le tempo, pour la badinerie, est plus rapide ce qui donne des notes rapprochées celles-ci sont ébauchées non finies ce qui donnent plus de fluidité à la mélodie. Cela donne une interprétation plus vivante. Le tempo (de l'italien tempo : « temps ») est l'allure, la rapidité relative, la vitesse ou encore le mouvement d'exécution d'une œuvre musicale.

Dans la première interprétation, la flutiste (de 14 ans !) est accompagnée uniquement par un piano. A l'époque, le piano n'existait pas encore ; à la place, il y avait le clavecin. Le tempo est rapide mettant en avant la virtuosité de l’interprète.


J. S. Bach - Suite N° 2 - Menuet, Badinerie - Lenka Molcanyiova- Flute à bec baroque

Dans la deuxième interprétation, le tempo plus lent permet de séparer les notes et donne, ainsi, plus de détail à la mélodie. Cela donne une interprétation plus « parfaite », mais plus scolaire, une interprétation moins vivante. D’autre part, le ton est plus bas.

Le flutiste est accompagné par l’orchestre baroque d’Amsterdam de Ton Koopman. L'orchestre de Ton Koopman a cette particularité de n’utiliser que des instruments d'époque. Ton Koopman essaye, ainsi, de se rapprocher du morceau original tel que l’interprétait Bach.


Amsterdam baroque orchestra - Ton Koopman- Bach –- Badinerie – Flute traversière baroque

L’interprétation dépend, du tempo mais, aussi, du nombre d’interprètes et de l’instrument de musique. Un piano et une flute à bec dans la première interprétation, une flute traversière, un clavecin et un orchestre.

Pour illustrer la différente interprétation en fonction des instruments de musique, voici plusieurs autres exemples.

A la trompette.

A l’orgue. N'oublions pas que Bach composa énormément pour l'orgue.

Voilà pourquoi Il est toujours passionnant de faire une étude comparée des différentes interprétations d’une même mélodie. La vidéo permettant de visualiser le jeu des musiciens ce qui rajoute une plus value à ces interprétations.

Au xylophone


Au xylophone - Lenka Molcanyiova

Et à la flûte de pan.

Heavy métal

Avec des... verres.

Maintenant, un peu d’humour dans le pur style Jazzy que n’aurait, certainement, pas renié Jean Sébastien.

Commentaires

tu devrais regarder le numero d'Alexandre Astier sur Bach, c'est excellent

Écrit par : alain | 23/06/2016

@alain - Bon ça va, j'ai compris le message subliminal du numéro d'Alexandre Astier

https://www.youtube.com/watch?v=xOmZ4U23Y7w

Mais tu ne m’ôtera pas de l'idée que Bach c'est quand même mieux que Boum Boum à fond la caisse.

C'est vrai, j'ai fait peut être un peut fort avec cet article.

Mais mais... au vu du numéro d'Alexandre Astier à propos du salaire du Kappelmeister et du nombre d'enfants, tu vois bien que je ne raconte pas que des c...

Superbe ton sketch que l'on peut prendre au second degré. Sublime Alexandre Astier.

Au fait, comment as-tu dégoté cette pépite ?

Écrit par : Dr Sangsue | 23/06/2016

Suis un fan d'Astier, tu devrais regarder les autres sketchs, l'exoconférence etc..un type balèze en musique, qui joue à peu prés de tout et qui a fait le conservatoire puis une école supérieure de musique, le top

Écrit par : alain | 24/06/2016

Cher Docteur, pouquoi souriez quand on s'interesse à la "musique viennoise"?" Alors je serais ridicule, oui?! Mon opérette préféré est le Zarevitsch avec Rita Streich et Nicola Gedda. Probablement parce que c'est le premier que j'ai connu en intégral. Mais Zelel avec "Vogelhänler" avec "Ich bin die Christel von der Post" ou "Schenk man sich Rosen in Tirol"...Mmmmmmmm

Lopéra est plus selective - surtout pas de wagner! J#apprecie La traviatia mais surtout le dernier acte. quand en version Film, Greta Garbo interprâta bien Marguerte (Violetta) dans les années 1930.

J'aime aussu le chnat gregorien , mis ne comprend rien du tout mais c'est une musique reposante - tout comme Vivaldi. quand à JS Bach pour terminer une journée, une peu trop rmeuante pour mon tempérament.

Quand à la musique moderne, je m'arête aux années 1960, ensuite quelques chansosn trouve grce à mon oreilles qui trouve qu'à partir d ecetet époque la musique devient peu à peu du bruitage pour arriver au stade actuel: frapper de scasserolles en guise compposition musicial. Brrrrrrrrr! C#est pire que du boucan! Surtout quand on s epromène en forêt et ces bruitages d ecasserolles sont à fond des trucs portant dans l'oreilles et que le suatres ont la malchance d'entendre aussi! Au lieu le vent dans les fuielles, le chant des oiseaux, le craquement du sous-bois indiquant une biche qui marche.....

Bonne soirée musicale et non de bruitage!

Écrit par : Chantal | 25/06/2016

@Chantal - Je souris à propos de la Musique Viennoise, par dépit, car celle-ci n'est pas considérée. On la dit facile.

Mais je l'aime toujours.

J'aime toujours Johann Strauss.

Et puis, il faut bien dire que c'est grâce aux valse de Vienne que j'en suis venu à ce que l'on dit la "Grande Musique".

Je ne renie pas mes premières amour, loin de là.

On arrive, parfois, même dans ce Rap à trouver son bonheur.

Dans cet air

https://www.youtube.com/watch?v=SDCSl9CFaNM

le rap en lui même est magnifique mais la mélodie en second plan est d'une beauté purement géniale.

Écrit par : Dr Sangsue | 27/06/2016

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