Autrefois, on construisait solide et costaud pour les générations futures

La tour Kennedy dynamitée à Loos

 

Autrefois, on construisait solide et « costaud » pour les générations futures. De nos jours, c’est loin d’être le cas. Je n’en veux pour preuve que l’article suivant.

Deux petits extraits du journal gratuit 20 Minutes du 20/07/2025 : « Nord : Les images impressionnantes du foudroyage de la Tour Kennedy à proximité de Lille ».

« Un effondrement en quelques secondes. Dimanche matin à Loos, ville de la métropole lilloise dans le Nord, la tour Kennedy, haute de 95 mètres et comptant 28 étages, a été détruite par foudroyage…

L’immeuble HLM, achevé en 1969, avait été réhabilité en 1995, mais ne correspondait plus aux normes actuelles, avec des ascenseurs s’arrêtant aux demi-étages, et avait des charges d’exploitation très lourdes. « La Tour Kennedy a mal vieilli. ».

Certes, mon article est un peu un peu, provocateur. Certes, je veux bien comprendre que l’habitat social, vertical des années 1960, répondait à un besoin de logement rapide et massif qui n’a rien à voir avec les ouvrages d’art que je vais citer plus loin. Même si, la tour Kennedy avait fait l’objet d’une réhabilitation, car ces normes d’accessibilité, sa vétusté technique et ses coûts d’exploitation la rendaient inadaptée aux besoins actuels….

Mais, quand même, parfois, notre société me fait étrangement songer au fait que celle-ci est, un peu, à une «génération Kleenex».

En effet, ce bel ouvrage, a tenu debout pendant...

56 ans, oui, vous avez bien lu : cinquante-six ans. Un demi siècles !

La pensée du jour totalement gratuite :

Autrefois, les ouvrages d’art duraient un « tout petit peu plus » longtemps que maintenant.

Je n’en veux pour preuve que deux « petits » ouvrages d’art :

 - Le pont du Gard, cet aqueduc romain, sur 3 niveaux d’arches et long de 50 km au total, est debout depuis le Ier siècle après J.-C.

 - La construction du pont en pierre de la Grande Ville commencée sous Napoléon Ier en 1810, et achevée sous Louis XVIII en 1822, est, lui aussi, toujours debout. On a même réussi l’exploit de le «réhabiliter» en faisant passer le tram dessus ! Il y eut cependant un léger problème : la résistance mécanique étant atteinte, le renforcement des piles devint impérieux. Napoléon n'avait pas pensé à ça.

Cherchez l’erreur.

"C'est toute une vie qui part" : les images impressionnantes de la tour Kennedy dynamitée à Loos - TF1 INFO