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02/03/2011

Vingtième anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg

Il y a vingt ans, jour pour jour, le 2 mars 1991, décédait, d'un infractus du myocarde, Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginsburg.

Un aspect méconnu de la personnalité de Serge Gainsbourg qui juge, alors qu'il n'est pas magistrat, le passé d'une autre artiste, Catherine Ringer du groupe Rita Mitsouko.

Cette petite vidéo m'a beaucoup déçu.

Pierre Desproges était un homme bien.

C'est dans le besoin que l'on découvre comment sont vraiment les gens.

Assez souvent, les saints avant d'être saints, étaient malsains.

 

 

Nostalgie... A la mémoire de Fred Chichin décédé le 28 November 2007 des suites d'un cancer. 

 

 

Impétigo téléphonique




 - Allo, docteur Sangsue ?
   
 - Oui.

 - Ma mère, qui est en maison de retraite, m’a refilée une infection de la peau. J’ai des croûtes jaunes au coin de la lèvre. Pourriez-vous m’indiquer un traitement pour cela.

 - Oui, ce sont des croûtes mélicériques et vous avez un impétigo, c'est une affection trés contagieuse. Il vous faut une pommade antibiotique qui ramollira les croutes, car il faut les enlever. Il vous faut donc, par exemple de la FUCIDINE* en pommade.

Comme quoi, il est possible de faire une consultation par téléphone… Et, cerise sur le gâteau, sans être payé.


01/03/2011

Syndrome restrictif contre syndrome obstructif, ou l’art du resquillage : un patient ayant une personnalité difficile




Ce lundi matin, tout va bien je suis en avance à ma consultation.

Quand, patatras, le premier patient, un militaire de carrière retraité, me demande de renouveler son traitement mais aussi, et, surtout, de lui faire une lettre pour contester son taux de pension militaire, sous le prétexte que sa pathologie s’est aggravée.

Il y a baleinou, car s’il a été hospitalisé dans le service de pneumologie de l’Hôpital militaire de la Grande Ville, ce n’est pas la pathologie pour laquelle il touche sa pension d’invalidité ; il a été opéré du poumon suite a une plaie transfixiante (un coup de couteau pendant la guerre d’Algérie dans les années soixante). Il a été hospitalisé pour une BPCO (dénomination de ce que l’ou appelait, autrefois, bronchite chronique, pathologie ayant un lien direct avec le tabagisme. Effectivement, s’il a arrêté de fumer, il a beaucoup fumé et pendant pas mal de temps, et, ça, les bronches n’aiment pas.

En résumé, il touche une pension d’invalidité lié à un syndrome restrictif (il a été amputé d’un bonne partie d’un poumon) et conteste le taux de sa pension d’invalidité, pour une soit disant aggravation mettant en cause un syndrome obstructif (diminution du calibre de bronches lié à sa BPCO due à un tabagisme ancien important).

J’ai eu beau lui expliquer qu’il ne pouvait pas utiliser son syndrome obstructif (BPCO), pour faire augmenter sa pension d’invalidité, pour son syndrome restrictif (ablation d’un lobe pulmonaire suite à un coup de couteau) ; les deux pathologies sont totalement différentes, il est aussi rare de recevoir un coup de cigarette dans le poumon que de fumer un poignard.

Mais ce patient reste sourd à mes propos, au sens propre comme au sens figuré (il est sourd, pas tout à fait comme un pot, mais plutôt comme une casserole).

La consultation dura bien une demi-heure, des deux, qui était le patient dans l’affaire ?

A lire : "Comment gérer les personnalités difficiles" - François Lelord et Christophe André