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30/04/2011

Hot Rod, le début du Tuning automobile dans les années 50

Crédit Photo : http://www.thehotrodshop.net/graffiti.html


Un hot rod est une voiture ancienne (jusque 1949 inclus), largement modifiée, tant au niveau du moteur que de l'aspect extérieur, principalement aux États-Unis.

La base d'un hot rod est donc essentiellement ; une voiture de marque américaine datant d'avant 1949 inclus, le plus souvent de marque Ford, couramment des Ford T, des Ford A, des Ford B datant de 1932 à 1934, quasiment toutes équipées d'origine de moteurs à 4 et 6 cylindres ou de V8 Flathead pour les B'32, '33 et '34, véhicules largement disponibles d'occasion et à des prix très bas après-guerre.

Toutes les parties non essentielles au bon fonctionnement du véhicule étaient démontées ; le toit, le capot, les portières, la banquette arrière, le pare-brise et les essuie-glace, les pare-boue, les phares, les pare-chocs et une bonne partie du pot d'échappement. Ces modifications étaient fréquentes pour diminuer le poids du véhicule, donc pour améliorer le rapport poids/puissance.

On peut dire que c'est, en quelque sorte, le début du tuning automobile.

Les premiers hot rods apparaissent vers 1935, à un moment où l'automobile devient une chose bien plus courante et répandue qu'auparavant. Dès cette époque certains possesseurs d'automobiles, déçus par le manque de puissance et de sportivité de leur voiture, décident d'en modifier les caractéristiques.

Ce phénomène s'amplifie pendant et après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les soldats démobilisés rentrent aux États-Unis, avec encore en tête, les petites voitures de sport anglaises MG, qui n'existent pas aux USA. À peine rentrés « au pays », ces jeunes démobilisés reçoivent une formation de leur choix, notamment en mécanique, pour leur permettre de retrouver plus facilement un emploi. Leurs pensions d'anciens militaires ne leur permettent d'acheter que des voitures d'occasions d'avant-guerre. Ils décident donc d'y apporter quelques modifications, principalement en y adaptant des moteurs V8 modernes de l'époque, provenant de voitures récentes et accidentées (ou même parfois volées).

Ce phénomène s'inscrira profondément dans la culture de la jeunesse américaine de l'époque.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hot_rod

Un film illustre trés bien ce sujet : Américan Graffiti

voir la vidéo :



HOTROD AMERICAN GRAFFITI HOMMAGE par andy4rrrr

Pieds de porc panés avec son jettage d'ail extrudé et son filet de vinaigre à l'ancienne




J'ai retrouvé, de mémoire, cette recette, une recette ancienne familiale d'une arrière grand mère. La magie culinaire aidant, le goût de la recette que faisait cette aieulle fut retrouvé, une sorte de miracle, un régal pour les papilles.

La triperie reviens à la mode (merci Monsieur Coffe), c'est trés bon et c'est pas excessif, c'est le mois que l'on puisse dire, comme prix.

Il vous faudra

- pieds de porc panés (2 à 4 par personnes)
- ail
- pour le vinaire à l'ancienne : Soit... du vinaigre à l'ancienne, soit un mélange vinaigre de vin et vinaigre balsamique (on retrouve le goût "A l'Ancienne")

Prendre les pieds pannés, presser, dessus, de l'ail au presse ail puis verser le "Vinaigre à l'ancienne" de façon à ce que le pannage absorbe bien le vinaigre.

Mettre au four, en position grill, sous le grill, thermostat maxi (250) laisser dorer (environ 5 minutes, à partir du moment ou le four est chaud, naturellement).


A déguster avec un vin blanc sec bien frais ou un rosé bien frais.

Bon appétit.

Un conseil intempestif

 

 

Patiente la soixantaine, vient me consulter, sur les conseils d’un de ses amis, un patient à moi un boucher à la retraite très intelligent gentil et attachant, pour lombalgies durant depuis plus d’un mois, avec échec d’un traitement médical pur.

Il s’avère, au fil de la conversation, qu’elle présente un état dépressif, puis, cela se précise, elle a un trouble anxieux : un T.S.P.T (Etat de Stress Post Traumatique).

Prescription d’un antidépresseur et arrêt de travail de 15 jours.

15 jours plus tard, amélioration franche de son état dépressif. Prolongation de son arrêt de travail de 15 jours.

15 jours plus tard, soit un mois après le début de la prise en charge, normalisation totale de son EDM. Reprise de travail.

Je lui conseille, alors, de lire, sur Wikipédia : Trouble de Stress Post Traumatique.

Par curiosité, rentré chez moi, je trouve un article beaucoup trop long et mal fait à mon goût, avec un manque d’actualisation. Je fais une coupe sombre et en tire 4 pages exploitables.

La patiente, elle, revient, la consultation suivante, avec... 21 pages de l’article de Wikipédia l’asso, dans l’laquelle elle est, s’est mobilisé pour lui fournir le document, c’est dire si elle est appréciée, faut dire qu’elle est gentille et attachante, comme son ami, mon patient. Je m’excuse de la situation et lui tire les 4 pages.



Conclusion :

 - Il faut toujours vérifier ses sources.

 - Presque toutes les erreurs sont rattrapables, et…

Passer de 21 page à 4 pages, on peut dire que la médecine, c’est un métier, ça s’apprend.

29/04/2011

Tho-Radia, le premier médicament radioactif




"Avant que les effets biologiques des radiations ne soient connus, des médecins et des sociétés attribuaient aux matières radioactives des propriétés thérapeutiques : le radium, en particulier, était populaire comme tonifiant, et fut prescrit sous forme d'amulettes ou de pastilles. Marie Curie s'est élevée contre cette mode."

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9


Tant et si bien que, bien après leur décès, les ossement de personnes ayant pris de la poudre de Tho-Radia furent trouvés radioactifs.

On connait maintenant l'utilisation en médecine de médicaments radioactifs, comme l'Iode radioactif dans le traitement des cancers de la Thyroïde (pathologie que l'on guérit maintenant).

On peut dire, en quelque sorte, que le Tho-Radia fut le premier médicament radioactif.

 Il faut toujours se méfier des pratiques magiques.

Il n'y a pas que dans les progrès scientifiques que l'Homme sait montrer son immagination, Il le fait trés bien, aussi, dans a recherche du profit.

 

Un article à lire (et à méditer) : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/radieux.html

 

Quand la "Médecine Magique" ne nuit pas, passe encore, mais quand ce n'est pas le cas...

 Par précauton, il vaux mieux fuir toutes les "Médecines Magiques", les médecines non éprouvées et non prouvées.

28/04/2011

Et pourtant le soleil brille à l’énergie nucléaire

Galilée



Galilée (Galileo Galilei) est un physicien nucléaire et astronome italien, ami de Enrico Fermi. Il est célèbre pour sa défense de la conception copernicienne de l’Univers (héliocentrisme : le soleil est au centre de l’Univers). Il s’est heurté aux partisans du Géocentrisme ainsi qu’à l’Eglise Catholique. Devant l’Inquisition, Galilée fut obligé de reconnaître ses torts ; à cette occasion, il marmonna la formule célèbre « E PUR SI MUOVE ! »(Et pourtant elle tourne). Dans les années 1990 l’Eglise Catholique a fait repentance sur ce sujet.

On peut dire que Galilée, sur ce coup là, a jouée gros sur sa santé, il aurait pu perdre la vie.

Des pseudos écologistes disent que l’énergie nucléaire, c’est dangereux, certes c’est vrai, mais la vie est dangereuse, aussi. Les Pseudos Ecolos Intégristes, eux, veulent que l’on arrête, purement et simplement, le nucléaire et que l’on revienne à l’Ere du bois.

Jusqu’à présent il y a eu deux grosses catastrophes nucléaires en un demi-siècle d’exploitation de cette source d’énergie.

Combien de catastrophes y a-t-il eu avec l’énergie au bois (incendies) ?

Combien de catastrophes y a t-il eu avec l’énergie au charbon (accidents de mines et surtout Silicose) ?

Combien de catastrophes y a t-l eu avec l’énergie au pétrole et au gaz. Qui se souvient du « pompier des puits de pétrole », Red ADER.

Le soleil est une sorte de GROSSE centrale à fusion thermonucléaire, vulgarisation ICI et LA. C’est un fait inéluctable. C’est l’énergie NATURELLE la plus efficace. L’énergie nucléaire est la plus ancienne forme d’énergie, une énergie écologique et naturelle, sans laquelle il n’y aurait pas de vie.

L’Homme a compris la nature et sait exploiter celle-ci dans sa plus proche intimité. On n’arrête pas le progrès.

Décidément, l’Histoire est un éternel recommencement.

Galilée en est, cette fois, l’illustration.

 

 

P.S. : La poudre à canon (ou poudre noire, en chinois : 火药 pinyin : huǒyào, (littéralement « médicament à feu »)) a été inventée en Chine vers le VIIe siècle, durant la Dynastie Tang (618-907). 

Ce qui permis, entre autre, de faire de superbes feux d'artifices...

 

 

27/04/2011

Consultation privée


Hématurie avec caillot. Crédit Photo : http://facmed.univ-rennes1.fr/

 

Une patiente vous appelle car son père a fait deux épisodes d’hématurie terminale (l’hématurie est l’émission de sang dans les urine, terminale veux dire en fion de miction, cela traduit une atteinte vésicale).

Comme il n’y a pas urgence, vous décidez, d’un commun accord, de l’adresser, en consultation « normale » c'est-à-dire : une consultation non privée, les consultations privées sont plus chères, mais plus rapides, il est décidé de prendre rendez-vous avec un Urologue, Praticien Hospitalier (PH) expérimenté, au CHU de la Grande Ville.

La patiente vient consulter avec son père, comme convenu, pour rédiger la lettre pour le PH, et là, elle me surprend en me disant qu’elle a pris rendez-vous  avec le Dr X, le Pr X lui dis-je.
 

  - "Vous n’avez pas pris une consultation privée ?"
  - "Je ne sais pas, la secrétaire ne m’a rien dis."

Parfois, les gens vous mentent gentiment plutôt que de vous dire la vérité tout naturellement.

Tant pis pour elle si cette situation se retourne contre elle.

En l’occurrence, cela reviens à jeter l’argent par la fenêtre que de croire que l’on est moins bien soigné par un PH, expérimenté, en consultation « normale », plutôt que par le Patron, en consultation privée.

Que cette patiente ne vienne pas se plaindre après, moi, je n’ai rien à me reprocher, j’ai même pris du temps sur celui de la consultation, pour bien lui expliquer la situation.

Ses, éventuelles, récriminations seront reçues poliment, mais avec une certaine froideur.

Qui n’a pas horreur de perdre son temps inutilement ?

25/04/2011

Une manipulation bien calculée

Crédit Photo : http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/



Un nouveau patient à la consultation, est-ce un bien, est-ce un mal?

La question peut paraître surprenante, la suite l’est aussi.

 

 

Ce patient consulte pour un bilan sanguin car il fume comme un pompier, et, en fin de consultation, il me parle de sa copine qui déprime, elle doit venir me voir en consultation, d’ailleurs il tint à signer sa feuille me choisissant comme médecin traitant. Que d’honneur, mon égo est flatté, que de confiance, lui, que connais à peine, sa copine, que je ne connais point.

A ma grande surprise sa copine consulte, effectivement sa copine déprime, mais grave. Un EDM avec idées suicidaire explicites (le scénario de l’accident de voiture).

Je commence à la prendre en charge.

Son copain reviens en consultation, il veut arrêter de fumer : il veut le CHAMPIX* qu’il a déjà pris (avec insuccès, puisqu’il a repris, après... le tabac).

Je continue la prise en charge avec sa copine, antidépresseur, arrêt de travail, la routine quoi.

Son copain consulte, car, de nouveau, il a repris l’Herbe à NICOT ; le torchon brûle avec sa copine, il ne supporte plus la situation.

A la consultation suivante IL me dit avoir une gêne thoracique, direction les urgences.

La consultation d’après, Il n’avait rien au cœur, mais, et surtout, IL me dit à la fin, que c’était fini avec sa copine, qu’il la quittait, « je pense qu’il valait mieux que vous le sachiez », me dit-il, sur le pas de la porte, pour clôturer la consultation.

Cette version fait suite à la version de la conjointe, ICI, comme il ya en cinéma le champ et le contre champ, il y a, ici, la version « copain », ou plutôt la version coquin.

 

Cela fut mené de main de maître, encore un adepte de machiavel.

20/04/2011

Un médecin, de Médecine Générale, peut-il soigner sa famille : deux exemples

Crédit Photo : http://wikini.ten.laval.tuxcafe.org/

 

Je suis trop cartésien, c’est mon coté psycho rigide.

Ce trait de caractère a des avantages et des inconvénients.

Les avantages sont multiples : une aptitude à analyser décortiquer les problèmes ceci pour lutter contre l’anxiété et le fait de pouvoir maîtriser les situations et les problèmes ; ceci est un trait essentiellement  positif.

Parmi les inconvénients, il y a une certaine froideur affective, apparente, avec, dans la jeunesse, une certaine « brusquerie » qui se gomme, un peu, avec l’âge.

Ce trait de caractère m’a, malheureusement, pour moi, permis de soigner, sans trop de problème, si ce n’est le stress que cela représente, des membres de ma famille, c’est quand « j’étais jeune ».

Premier exemple : une parente de 50 ans, je venais juste de m’installer, je ne sais pour qu’elle raison je lui fait passer une radio du bassin (certainement une douleur à la hanche) qui met en évidence une « insuffisance de couverture du toit du cotyle », je lui fit pratiquer une « coxométrie » qui confirma cette pathologie. L’insuffisance du toit du cotyle évoluer vers une coxarthrose (arthrose de la hanche), d’autant plus qu’elle se portait plutôt bien. Je lui conseillais de voir un chirurgien orthopédiste. Devant ma brusquerie, mais aussi des évènements familiaux imprévus, elle a fui… 20 ans plus tard elle se faisait opérer d’une prothèse totale de hanche bilatérale.

Deuxième exemple : Une parente proche de 90 ans, une force de la nature, psycho rigide elle aussi, que je soigne pour une Hypertension artérielle modérée, fait une hémoptysie. Je l’adresse en consultation de Médecine Interne ; on part sur une tuberculose mais, quelques mois plus tard, devant l’inefficacité du traitement, mais surtout devant l’apparition d’une tumeur du poumon, le diagnostic tombe : cancer du poumon, chez une patiente qui n’a jamais touchée une cigarette de sa vie. L’évolution fut horrible, elle m’appela, un jour car elle avait très mal au dos et ne pouvait se déplacer que très difficilement, elle avait aussi des fourmillements dans les deux jambes, a l’hospitalisation, qui fût à l’origine d’un conflit de famille avec son fils, les choses allèrent vite. Elle développa une paraplégie (paralysie des deux membres inférieurs). Elle fut mise sous morphine, et quand je passais, elle voyait son mari à la fenêtre de la clinique, cela faisait longtemps qu’il était décédé, c’était un effet secondaire de la morphine qui touche très fréquemment les personnes âgées, le traitement un neuroleptique (HALDOL*), effectivement cela marcha. Puis elle rentra en maison de retraite, elle n’y resta pas longtemps, 15 jours, le temps de développer deux escarres sur les deux talons, une saloperie. En quinze jours c’était fini. Deux jours avant sa mort, elle me confia, toute heureuse : « Hier, j’ai mangé un flanc succulent ».

Dans ces deux cas le recul nécessaire à une bonne prise en chargez médicale était là, et en plus, je déléguais aux spécialistes. Mais…

Maintenant, l’âge aidant, je conseille, fortement, d’éviter ce genre de situation : soigner sa famille. Dans ce cas, on joue, quelque part, un peu, à l’apprenti sorcier.

19/04/2011

Bouc émissaire

Le bouc émissaire est sensé se faire endosser tout les problème d'une tribu.

Autrefois on prenait un bouc, on lui mettait sur le dos tout les problèmes de la sociétée tribale et on le perdait dans le désert.

C'est un peu ce qui m'est arrivé il y a qinze jours.

Je soignais, depuis deux ans, une patiente trés bien conservée de 82 ans, elle venait me consulter en vélo pour le suivi d'une hypetension légère.

Dernièrement, la mémoire se mit à flancher, je lui rédige donc une lettre et lui dis de prendre un rendez-vous dans un service de Gériatrie de la Grande Ville, rendez-vous à un mois.

sa fille m'appelle en me disant qu'il "fallait vite fairequelque chose".

Moi, de lui "répondre, c'est soit les urgences, soit d'attendre un mois, je préfererai la seconde solution".

Depuis, je ne l'ai plus revue.

J'ai reçu une lettre du service de Gériatie, une longue lettre, détaillé, confirmant un début de démence.

J'étais devenu le bouc émissaire, le responsable, pour la fille, de la maladie de sa mère.



Référence : Bouc émissaire

Pâques : Le retour


Crédit Photo : www.grapho-illustrateur.com/



Je prends un petit repos Pascal.

Rassurez-vous, je n'ai pas oublié mon GPS.

Je serai de retour pour le lundi de Pâques.


Changement de crèmerie



Je soigne depuis fort longtemps ce patient diabètique de 68 ans.

J'avais pour habitude d'adresser mes patient diabètiques à un Praticien Hospitalier (P.H.), il est maintenant devenu patron (P.U. – P.H.), il est chef d'un service hospitalier d'endorinologie et diabétologie.

Depuis qu'il a passé l'aggrégation et qu'il est devenu Patron, il a moins de temps et certains patients s'en plaigent, dont ce patient.

Mon malade me demanda donc de changer pour un autre endocrinologue qui consulte dans une clinique privée.

Avec l'âge, je suis devenu beaucoup plus souple, je lui fait donc un courrier pour qu'il change de crèmerie. Cela fait maintenant six mois.

Comme ce patient ne supportait pas trop bien le nouveau médicament que lui avait donné mon correspondant hositalier, le nouvel endocrinologue lui enleva.

Son dernier bilan biologique est fortement déséquilibré :

 - Glycémie à jeûn 1,80 g/l  (normale 1)
 - Hémoglobine Glyquée 6,80 % (traduit la glycémie sur 3 mois normale 6 %), et, cerise sur le gâteau
 - Triglycérides à... 16,80 g/l signant une Hypertriglycéridémie majeure la norme étant 1,60.

Résultat des courses, certes, le patient ne se plaignait plus des effets secondaires du nouveau médicament, mais, le prix à payer est un diabète totalement déséquilibré qui est la cause directe de son Hypertriglycéridémie. Ce patient risque, en plus, maintenant, en plus de son diabète, une pancréatite, à ce dosage là de trigycérides.

On dit, en informatique, que l'on ne change pas un système qui marche.

Cette petite histoire illustre bien qu'il n'est pas toujours judicieux de changer de crémerie.



Cette histoire vaut bien un fromage sans doute*








* "Le corbeau et le renard" (Jean de Lafontaine)

16/04/2011

Etat de Stress Post Traumatique

Crédit Photo : http://yahoo.bondyblog.fr/



Le début de cette histoire commence il y a quelques mois.

Tiens, un nouveau patient ! La quarantaine, l’air pas commode ; avec lui, on ne doit pas rigoler tous les jours. Mais bon, je ne suis pas là pour juger… D’ailleurs, je ne juge pas, je constate, tout simplement, que ce patient a des traits psychologiques « un peu » psycho rigides.

Donc, que puis-je pour lui ?

Il ne vient pas pour lui, mais pour sa copine qui fait un état dépressif, elle doit venir me voir. Aïe, il prépare, en quelque sorte, le terrain.

Tout ça s’annonce mal.

Contre toute attente, elle vient consulter. Oh, elle est réticente, très réticente, il faut la laisser venir, ne pas la brusquer. Un peu comme à la pêche, il faut appâter (malheureusement je ne suis pas pêcheur).

Elle fait un Etat Dépressif Majeur, grave, avec idées suicidaires, elle est divorcée avec deux filles, certes elle a son copain. Elle a de gros problèmes financiers, elle a goûtée aux cartes de crédit révolving à 17 % (avec une inflation à 3 %, une honte pour ces requins !).

Cerise sur le gâteau, son travail a déménagé à l’autre bout de la ville et a un bureau avec une fenêtre, ou plutôt une meurtrière fermée, condamnée, on ne peut pas l’ouvrir. Bref, elle ne supporte plus ses conditions de travail.

J'ai réussi à lui faire accepter un traitement antidépresseur, sans trop d’espoir. Bien évidemment je lui fais un arrêt de travail, dans l’état dans lequel elle est : un mois.

Je lui dis de revenir dans quinze jours pour surveiller le traitement et augmenter l’antidépresseur, pas dans une semaine, s’eu trop été.

A ma grande surprise, elle revient.

Entre temps, je revois son copain, il veut un bilan et veut arrêter de fumer.

Je monte les doses de l’antidépresseur à la dose maxi, il faut attendre 15 jours pour juger de l’efficacité. La consultation suivante devant un léger mieux au niveau de l’humeur consiste à rajouter un anxiolytique et un hypnotique et à parler d’une éventuelle consultation auprès d’un psychiatre.

Entre temps, son copain consulte, il a repris le tabac, car il quitte sa copine, il ne supporte plus sa maladie et ses problèmes d’argent, elle ne s’est toujours pas mise en surendettement. Bref, Monsieur s’en va en me laissant Madame.

Je me suis posé la question de savoir si il ne l'avait pas prémédité, déjà, depuis le tout début ! En tout cas, il rend un fier service à sa copine, peut-être attrapera-t-elle la perche qui lui est tendue ?

La dernière consultation fut étonnante : Elle avait été à court de médicaments, surtout l’antidépresseur. Soudain, le passé lui est revenu à la figure, des choses qu’elle avait oublié : Deux viols à 15 et 17 ans !

Elle eu du mal a me dire cela, elle commença, pour se lancer, qu’elle était une enfant de la DDASS. Que sa mère l’avait abandonnée mais qu’elle la voyait de temps en temps, alors qu’elle lui disait de ne pas venir la voir. La maison de sa mère était un poème de… saleté (et si sa mère déprimait ou était Bipolaire ?).

Son Etat Dépressif Majeur est la conséquence d’un Etat de Stress Post Traumatique (PTSD)*, disons que cela s’est concrétisé lors de son premier viol à 15 ans… Elle viens me consulter, elle a 45 ans !

30 ans ! Mieux vaut tard que jamais !

J'ai toujours pensé que, fréquement, faute de diagnostic précoce, encore, de nos jours, les PTSD sont de véritables bombes à retardement.

Au fait, qui a dis que l'on ne pouvait pas porter de diagnostic en Psychiatrie ?

Et en plus, de nos jours, un Etat de Stress Post Traumatique, ça se traite, certes, plus le diagnostic est précoce, meilleur c'est.

 

Nota : Pour qu'un PTSD se développe bien si un stress c'est bien, plusieurs c'est nettement mieux, c'est ma théorie des Matriochkas : les stress s'emboitent les uns dans les autre comme les poupées russes.

 

S'il ne fallait retenir que deux choses, ce sont Matriochkas et bombe à retardement.

 

 

*La maladie « Etat de Stress Post Traumatique » a été décrite, la première fois, après la construction du chemin de fer et les accidents qui suivirent (« Railway Syndrom »), puis fut décrit, par les Psychiatres Militaires, lord de la guerre de 14, la « névrose de guerre » qui fut réétudiée, par les Américains, lors de la guerre du Vietnam. Puis, on s’intéressa, enfin, aux accidents de la vie civile (les accidents de la vie, pour reprendre un terme des assurances) : accidents d’avion, de voiture, mort d’un proche (parents, enfants) et surtout ce sont les viols qui permirent d’individualiser les PTSD dus à la vie civile

 

15/04/2011

Passer la main habilement, tu saura

Savoir passer la main... Habilement



Patient de 35 ans chef câbleur.

Vous l’aviez perdu de vue il y a quelques temps, déjà.

Dans ses antécédents personnels, deux crises de Colique Néphrétique.

Il revient vous voir au décours de sa deuxième crise de Colique Néphrétique.

Vous envoyez ce patient à un Néphrologue pour voir si l’on ne peut trouver une cause à ses calculs rénaux récidivants.

Bingo, quelques mois plus tard, le Néphrologue vous écrit que ce patient a une Maladie de Cacchi et Ricci qui explique la récidive de ses crises.

La Maladie de Cacchi et Ricci, ou maladie des reins en éponge, est une maladie congénitale, c’est une maladie orpheline (rare). Dans cette maladie, il y a une dilatation congénitale des calices rénaux, l’urine y stagne et les calculs se forment.

Dans un premier temps, ce patient s’en tire avec un régime préventif.

Pour faire le diagnostic étiologique (trouver la cause) d’une maladie, le Médecin Généraliste, doit aussi savoir passer habilement la main au (bon) spécialiste.

10/04/2011

Avec le Placebo, je plairai



Ceci n'est qu'un petit clin d'oeil malicieux qui ne doit pas être pris au premier degré.


Une anecdote trouvéé sur Wikipédia.



Sir Joseph Olliffe, médecin de la cour de Napoléon III, prescrivait contre l'impuissance et la frigidité le mélange : « Aqua fontis (60 g) - Illa repetita (40 g) - Idem stillata (10 g) - Hydrogeni protoxyde (0,30 g) - Nil aliud (1,25 g) : 5 gouttes avant chaque repas. ».

Malgré de brillants résultats, il fut disgracié quand un latiniste eut éventé la mèche : sous les noms savants se cachaient toujours le même ingrédient :

   - Aqua fontis (eau de fontaine)
   - Illa repetita (la même répétée)
   - Idem stillata (la même distillée)
   - Hydrogeni protoxyde (H2O : formule chimique de l'eau)
   - Nil aliud (rien autre chose)

Château Canterayne Appellation Haut-Médoc, un vin avec une vraie typicité Médocaine



Ce qui fait la typicité des vins du Médoc, outre le terroir, c'est, surtout l'encépagement du vignoble. Les vins Médocains (Apellations Médoc ou Haut-Médoc) ont comme particularité un assemblage composé d'environ 70 % de Cabernet Sauvignon et 30 % de Merlot. Le merlot donnant la rondeur, le Cabernet sauvignon, de part sa richesse en tannin, étant plus astringent, donnant plus de corps au vin et une conservation plus longue de celui-ci.

Les Vins Médocains sont des vins plus astringents.

L'assemblage présente un autre avantage, garder une constance du goût, ce qui permet de reconnaître la typicité du vin dégusté.

Cette typicité du vin à tendance à s'estomper du fait d'une mondialisation de la fabrication du vin favorisés par Michel Rolland (Oenologue) et Robert Parker (Journaliste et Critique Oenologique), on aboutit a des vins faciles avec une grande extraction de la matière, des vins rouges foncés, ronds, sans aspérités, prêts à être, pratiquement, bu dès la mise en bouteille. Cela étant parfaitement analysé et expliqué dans le film Mondovino.

La Cave Coopératine de Canterayne a sa vigne implantée sur un vignoble de 30 hectares plantés sur les plateaux graveleux du Haut-Médoc, une trentaine d'exploitants produisent 1 500 hl de vin avec l'encépagement suivant :

70 % de cabernet sauvignon

25 % de merlot

2 % de cabernet franc

2 % de petit verdot

1 % de malbec

Canterayne est une petite cave coopérative située au milieu des vignes et voisine immédiate de crus prestigieux.

La cave Coopérative de Canteryne vinifie deux vins :

 - Château Canterayne

 - Château Les Gravilles

Ces deux châteaux sont commercialisés aux alentours de 7 à 9 €.



Site : http://www.canterayne.com/pages-fr/presentation.php



Glossaire : http://www.bordeaux.com/tools/Glossaire.aspx?Lettre=A



Bon Médecin tu es, gérer les personnalités difficiles tu saura

Pour gérer sette situation.

 

 

Ce livre peut aider à comprendre et à gérer.

 

 

Un grand merci au techniques comportementales !

09/04/2011

Une Hackeuse de 75 ans invente un nouveau Virus Physique nommé Spade



On connaît, pour paralyser ou pirater Internet, les virus virtuels qui sont des lignes de code.

Mais il existe une autre façon de planter Internet : le virus physique.

Une retraitée Géorgienne de 75 ans, surnommée «the spade hacker» (la hackeuse à la pelle) en est la dernière illustration.

Celle-ci, en creusant un trou dans le sol, certains disent que c’est en voulant récupérer du cuivre, a, par inadvertance, coupée une fibre optique qui alimentait, en Internet, le réseau trop centralisé de l'Arménie et alimenté par la Géorgie.

Une classe de virus à fait ses preuves, c’est la classe des virus physique : celui-ci pourrait s’appeler : Spade ou Showel.


Référence : http://www.20minutes.fr/

 

Le handicap mental est un double handicap



Dernièrement, au supermarché, non loin de mon cabinet, je faisais la queue à une caisse pour femme enceinte et handicapés, quand une femme, la quarantaine, me passe devant, en disant :"je peux passer ? je suis handicapée".

Elle avait le poids, les tremblements et l’akathisie des patients imprégnés d'antipsychotiques. Tour naturellement, je lui dis oui. Derrière, son compagnon, plutôt timide, était gêné de sa démarche, il faut dire qu’elle y avait été un peu en force, mais elle avait, pour elle, le courage de sa démarche.

Quand, à mon tour, je suis passé en caisse, l’hôtesse me fit un sourire entendu.

En fait, le handicapé fait peur, il gêne quelque part, mais, le handicappé mental, a, lui, un double handicap, c’est le cas de le dire, le handicap en lui-même et le fait que cet handicap soit mental.

Pourquoi le handicap mental est moins bien vu que le handicap physique, parce qu’il fait plus peur ?

C’est fou, non ?

06/04/2011

Illustration du rapport bénéfice/risque : Phénacétine versus Paracétamol (Acétaminophène)



Découverte en 1887, la Phénacétine est un antalgique antipyrétique, tout comme le Paracétamol, nous verrons pourquoi.

En 1983, soit il y a 29 ans, la Phénacétine a été retirée du marché car on a découvert qu'au dela d'une certaine dose cumulée, il y avait une néphropathie redoutable.

La Phénacétine peut aussi, chez l'homme déclencher des cancers, en particulier du rein et de la vessie.

Le paracétamol (Acétaminophène), qui est un métabolite de la phénacétine, possède des propriétés analgésiques et antipyrétiques similaires, mais est dénué de ses effets secondaires.

Pour ces raisons, le rapprort bénéfice /risque est trés défavorable à la Phénacétine, d'où son retrait et son remplacement par le Paracétamol.


Par contre, à forte dose, le Paracétamol a une toxicité hépatique.


On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et...

 

 

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nac%C3%A9tine 

04/04/2011

GLIFANAN* (Glafénine) : La mort annoncée d’un médicament



Il y a de cela quelques années, existait un médicament antalgique miracle bien mieux supporté, enfin nous verrons que tout est relatif, bien mieux supporté que l’aspirine, le leader des antalgiques à l’époque.

Cependant, l’Aspirine, ne pouvait être utilisé par les Chirurgiens Dentistes, vu ses effets anti aggrégant plaquettaire et les risques de saignements concomitants. Ceux-ci, tout naturellement, l’utilisaient larga manu. Le laboratoire médical, le Laboratoire Roussel, maintenant racheté par Sanofi Synthélabo, décida donc de renforcer sa position sur les Médecins Généralistes.

Les Médecin Généralistes, à leur tour, l'utilisèrent larga manu, et arriva ce qui devait arriver.

Il y a quelques années, je faisais encore des visites de nuit (merci SOS Médecins), un appel à… 2 h du matin :

-Venez vite, mon mari est tout rouge !

Moi de rappliquer illico.

C’était un urticaire généralisé.

Je lui fais une injection de corticoïde et lui prescrit un antihistaminique.

Ce fut le début, avec le GLFANAN* d’une série d’accidents allergiques, plus ou moins graves, qui me fit revoir l’aspect allergique « peu fréquent »  dont les Visiteurs Médicaux omettaient de parler.

Très rapidement, je décidais de le rayer de la liste des médicaments que je prescrivait.

Bien m’en a pris, quelques mois plus tard (en tout cas, plus de 12 mois), il fut retiré du marché.

Comme quoi, l’histoire est un éternel recommencement.

Cette histoire se passe dans les année 1990, 20 ans déjà !


Un lien : http://www.senat.fr/

 

Pour la petite histoire, un médicament de la même classe thérapeutique, l'IDARAC (Floctafénine) est toujours, actuellement,  dans le VIDAL ; mais il n'est plus présenté par Sanofi-Avantis France.