Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/12/2007

Eolas

A propos de Blogs, que ceux qui ne sont pas trop rebutés par les sujets juridique, (ça peut être drôle, parfois, mais intelligent, toujours), aillent fair un tour sur lr Blog de...

 

Maître Eolas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

   

Maître Eolas est un avocat anonyme au barreau de Paris qui tient depuis avril 2004 un blog juridique français, « Journal d'un avocat », où il traite de l'actualité de sujets juridiques et raconte « l'envers du décor du Palais ».

Sommaire


Le personnage et son activité

Le pseudonyme du bloggueur vient du mot gaélique irlandais eolas qui signifie connaissance, information. Son pseudo exact est « Eolas » tout court ; l'ajout du « maître » est dû à des contraintes techniques pour son nom de domaine. Ce sont ses lecteurs qui ont pris l'habitude de l'appeler maître Eolas.

Ses billets relatent des anecdotes d'audience, expliquent des décisions dont la presse se fait écho, commentent des réformes législatives, ou proposent parfois à ses lecteurs de se glisser à la place du juge et de proposer la décision qu'ils auraient eux même prise dans une affaire où les faits sont exposés, les plaidoiries et réquisitions résumées, et où il explique finalement les possibilités qu'offre la loi (rubrique « Soyez le juge »).

Ce blog a connu d'année en année un succès grandissant, et est notamment régulièrement lu par d'autres avocats, des magistrats, des greffiers, et d'autres intervenants du monde judiciaire qui établissent souvent un dialogue avec l'auteur (rectifiant parfois un propos erroné...) et les autres lecteurs, faisant des commentaires une valeur ajoutée de ce blog.

Le prix Busiris

Maître Eolas est le créateur d'un prix de fantaisie, le prix Busiris, pour récompenser des personnes faisant des affirmations juridiquement aberrantes, contradictoires, teintées de mauvaise foi et mues par l'opportunité politique plus que par le respect du droit.

Le nom du prix renvoie au personnage de Busiris, spécialiste du droit de la Guerre dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, qui après avoir démontré à la demande de Démokos que la manœuvre des navires grecs lors de leur arrivée était une insulte à Troie, et ne pouvait être réparée que par la guerre, démontre aussitôt le contraire quand Hector menace de lui ôter la vie (Acte II scène 5).

Lauréats

  1. François Fillon, premier prix Busiris, 9 mai 2006, pour avoir, au micro de France Info, successivement rappelé que la présomption d'innocence était un principe fondamental en droit français, puis exigé que le premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, prouve son innocence dans l'affaire Clearstream.
  2. Pascal Clément, 13 juin 2006, pour avoir, au micro d'Europe 1, successivement justifié l'exercice de poursuites disciplinaires contre un magistrat alors qu'aucune faute n'était établie à son encontre, puis justifié l'amnistie accordée à Guy Drut alors qu'il avait été pénalement condamné ;
  3. Dominique Baudis, 20 juin 2006, pour avoir, en tant que président du CSA, affirmé le 13 juin 2006 que « que la Constitution de la Ve République lui permet d'évaluer l'appartenance d'une formation politique à la majorité ou à l'opposition parlementaires à la lumière de l'attitude adoptée par cette formation », avant d'affirmer le 20 juin suivant que « Dans sa mission de protection du pluralisme, le CSA ne prétend en aucun cas situer une formation politique contre son gré » ;
  4. Alberto Gonzales, 19 janvier 2007, pour avoir soutenu devant le Sénat des Etats-Unis que si la Constitution américaine interdisait de suspendre l'habeas corpus, cela ne signifiait pas qu'elle reconnaissait pour autant ce droit.
  5. Xavier Bertrand, 2 février 2007, pour avoir déclaré au micro d'Europe 1, au sujet de la loi sur le droit au logement opposable, que « La logique du droit opposable, c'est justement qu'on n'ait pas besoin de se tourner vers les tribunaux » ;
  6. Éric Ciotti, 21 septembre 2007, pour avoir soutenu à l'Assemblée nationale que diviser par deux le délai de recours contre un refus d'asile contribue à réaffirmer la vocation universelle de la France à faire de son sol un lieu d'accueil pour ceux qui sont martyrisés.

22:55 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.