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18/01/2013

L'Ostéopathe

Radiographie du rachis dans son entier



Cette histoire est véridique, elle m'est arrivée, à consulte, hier soir.

Une jeune patiente de 25 ans, que j'avais vu pour un Accident de la voie Publique (AVP) et qui avait été bilantée correctement au Urgences de l'Hôpital de Grandville, avec notamment des radios du rachis lombaire comprenant le bassin, radios normales, bien entendu.

Cela faisait une semaine que l'accident s'était produit. Elle a, alors consulté un autre médecin qui devant l'amélioration lente des douleurs lui avait prescrit de la Kiné.

Une de ses copines lui a alors parlé de l'efficacité miraculeuse de l'Ostéopathie.

Cela tombait bien, le kiné choisi était Ostéopathe.

Il lui sort, après quelques manipulations et quelques craquements impressionnants, qu'elle avait :

 - Un tassement vertébral
 - Un déplacement du bassin, et
 - Une légère atteinte d'une côte.

Cela tombait bien, la jeune patient, plutôt inquiète, on le serait à moins, avait amenée ses radios.

Je repris point par point les "diagnostics" de mon brillant "con" "frère" et expliquait soigneusement les choses.

 - Sur la radio point de tassement vertébral
 - Sur la radio, point de déplacement du bassin
 - A l'examen clinique respiration forcée, toux et pression de la cage thoracique dans les quatre côtés

Naturellement il n'avait pas regardé lées radios (ne sachant pas les interprétées) et n' avais pas fait, médicalement, un examen costal (n'étant pas médecin).

Tout cela pour la modique somme de 80 €.


Au fait, cela ne s'apparenterait-il pas de l'exercice illégal de la médecine ?





 

Je t'en foutrais moi du tassement vertébral, une vertèbre, c'est costaud entourée de muscle (comme la côte de porc) sans compter des ligaments pour renforcer le tout : NON, ON NE PEUT PAS SE DEPLACER UNE VERTEBRE LOMBAIRE !

 

Par contre, on peut se tasser une vertébre lombaire lors d'un saut en parachute un peu "hard".

 

Et pour cloturer le tout !

 

15/01/2013

Le Poulet

 

Ames sensibles s'abstenir, sautez la première ligne.

 


J'ai connu le temps ou le poulet n'était pas vidé. Même celui où on le tuait vider de son sang pour faire la sanquette, le plumer et le vider.

J'ai, donc, connu le temps ou l'on se vidait le poulet soi même. Je l'ai fait, personnellement, et sans dégoût.

Quand j'étais bambins Je pouvais jouer avec les tendons des pattes qui se recroquevillaient, puis, plus tard, je les passait au feu, dieu que cela sentait bon, tout cela pour les mettre dans une soupe, les pattes ainsi préparées étaient un pur régal.

En vidant le poulet on récupérait le foie la rate le gésier et... le cœur. Le plus difficile consistait en ne pas crever la vésicule biliaire qui adhérait bien au foie.

La récompense : manger le foie le rate le gésier et le cœur, revenus à la poêle.

De nos jours, le poulet vidé et effilé n'a plus de rate de foie de gésier, exit le cœur, aussi.

Un de mes derniers plaisir était de manger les poumons. Dans mon dernier poulet, ils avaient réussi a aspirer les poumons. Tout cela pour faire des croquettes.

Il ne me reste plus, quand je cure la carcasse, un de mes plaisirs favoris, que les reins, mais pour combien de temps encore...

Par contre, ils laissent, toujours, un morceau de graisse, ce qui rajoute du poids.

Qu'elle époque épique !*



* "Yolaine de la Bigne, journaliste de presse écrite et de radio depuis plus de vingt ans, se fait connaître avec ses chroniques sur France Info (« Quelle époque épique ! ») de 1988 à 2001, où elle suit les tendances de société."
Source : http://editions.flammarion.com/Peoples_Detail.cfm?ID=1476...

 

A ce propos, un vidéo pleine d'anecdotes sur la restauration par...