10/02/2013
Un peu avant la Saint Valentin : Les Amours Ancillaires
Un peu en avance sur la Saint Valentin (attention, c'est bientôt, le 14 Février), voici un air qui illustre bien cette fête.
Les Amours ancillaires ont trait avec des relations galantes ayant pour objet des servantes.
Source : http://www.cnrtl.fr/definition/Ancillaire
Exemple en chanson :
"Papa viens d'épouser la bonne"
- Chantée par Dani en 1968 http://fr.wikipedia.org/wiki/Dani_%28artiste%29
- Chantée par Georges Milton en 1935 http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Milton
18:14 Publié dans Actualité, Culture, Fête, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Musique, Potins, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (5)
Les médicaments génériques : quelques vérités
Ce texte est plus que très largement inspiré, c'est un condensé des deux articles de Wikipédia aux requêtes sur Google avec une requète sur les deux mots clé : Génériques et Bioéquivalence.
On peut dire que cet article est un article générique ;-).
Médicaments génériques :
Un médicament générique est un médicament identique ou une marque (appelé médicament princeps), mais produit et vendu sous sa dénomination commune internationale (DCI, nom chimique de la substance). Ces médicaments génériques sont produits après expiration du brevet.
Pour obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM), un médicament générique ne nécessite qu'un test de bioéquivalence. Schématiquement l'efficacité thérapeutique qui doit être comprise dans une fourchette de 80 % - 125 % par rapport à celle du médicament original. Un générique peut avoir une biodisponibilité absorption) de moins 20 % à plus 25 % par rapport au médicament princeps. Cela veut aussi dire qu'entre deux génériques de marques différentes la biodisponibilité peut varier de 54 %.
La part de marché des médicaments génériques est de plus en plus importante car encouragées par les politiques de réduction des coûts de santé. Les médicaments génériques coûtent, en effet ,en moyenne, de 20 à 30 % moins cher que les spécialités de marque (les princeps).
Aux États-Unis, les génériques représentent, en 2010, plus de 60 % des parts de marché.
En France, les médicaments génériques sont en progression modérée, ne représentant que 25,2 % du marché en 2005 contre 13,7 % en 1999. Ce taux est faible en comparaison à d'autres pays.
Bioéquivalence :
Deux principes actifs sont dits bioéquivalents lorsque, administrés à la même concentration, ils engendrent les mêmes effets thérapeutiques.
Il semble que la substitution princeps/générique soit un facteur de diminution de l'efficacité médicamenteuse, particulièrement pour l'acide valproïque et la lamotrigine (deux médicaments utilisés, en Neurologie, dans l'Epilepsie et en Psychiatrie dans le traitement des Troubles Bipolaires). Dans le cas de la lamotrigine, on dénombre entre 20 et 40 notifications d'événements graves, dans le traitement de la maladie épileptique pour 100 000 patients-années sur la même période pour le produit de marque, contre 191,1 pour le générique.
Pour être bioéquivalent, on doit retrouver dans l'organisme qui reçoit le médicament générique une quantité de substance active similaire à celle retrouvée avec le médicament de marque, avec un intervalle d'acceptation de 80 à 125 %.
Fabrication des médicaments génériques :
Nombres de sociétés ont délocalisés la fabrication des médicaments génériques dans les pays émergents (Chine, Inde, Pays de l'Est).
Le cas des personnes âgées :
Les excipients n'ont pas les mêmesla présentation présentation, la forme et la couleur (c'est ce que l'on appelle la forme galénique). Ceci pourrait engendrer des erreurs bien que les pharmacien écrivent le nom princeps sur la boite du générique.
Références :
Génériques : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dicament_g%C3%A9n%C3%...
Bioéquivalence : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9quivalence
10:06 Publié dans Actualité, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
07/02/2013
A propos des compléments alimentaires
Une patiente la cinquantaine, pimpante, assidue des « cures de rajeunissements » et que je connais, déjà, depuis pas mal de temps pour un Etat Dépressif Majeur, suite, entre autre au divorce de son fils unique (elle-même a connue les joies du divorce, et surtout ce que ça coûte).
Cette patiente vient pour un bilan qui était programmé, mais, aussi, pour contrôler l’efficacité de son traitement antidépresseur, car elle a déjà fait plusieurs rechute, on en est là a un traitement de longue durée.
Bien évidemment, dans ce bilan je demande le dosage de la « TSH de 3° génération » qui permet d’avoir une idée sur la fonction thyroïdienne, or, on sait qu’une hypothyroïdie peut entrainer un état dépressif.
Bingo, elle revient avec un taux révélant une hypothyroïdie.
Je l’adresse, illico, dans le service d’endocrinologie de l’hôpital de Grandville.
Je fus très surpris de la réponse, je tombais des nues, comme quoi les patients ne disent pas tout à leur médecin.
En fait, l’explication était toute simple, pour maigrir, elle avait pris, comme « complément alimentaire », des gélules d’algues et ceci tout les jours, et ce, pendant « plusieurs » mois. Les algues sont riches en iode. Elle s’était donc saturé, en iode, sa thyroïde, d’où son hypothyroïdie.
Quelques réflexions farfelues que m’inspire cette « histoire de chasse » :
1°) Comme quoi, même les compléments alimentaires peuvent avoir des effets secondaires.
2°) Ou comment se rendre malade quand on est en bonne santé.
3°) La cinquantaine est un cap difficile à franchir, tant pour les hommes que pour les femmes.
4°) La patte de lapin, c’est quand même moins dangereux.
21:35 Publié dans Anecdote, Gastronomie, Humour, La pensée du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (22)
05/02/2013
Confraternité
Il n’y a rien de plus irritant pour un Médecin Généraliste que le non respect de la confraternité.
Un exemple :
J’ai l’habitude d’adresser mes patients diabétique à l’Hôpital de Grandville dans le service de diabétologie et d'endocrinologie. Car en ville vous envoyez le patient et vous ne le revoyez plus (bonjour la confraternité).
Mais là n’est pas le propos.
J’adressais au Patron du service, et plus le temps passait moins il passait de temps en consultation, si bien que deux de mes patients allèrent- voir dans une clinique, car ils ne supportaient plus cette situation.
Eh bien, je n’ai pas été déçu !
Je n’ai reçu aucun courrier je renouvelle, certes les ordonnances, mais je n’ai pas de justificatif, cela peut, éventuellement poser problème au niveau médico-légal s’il ya un « «accident ».
Depuis, j’ai changé mon fusil d’épaule, j’envoie toujours à l’hôpital, mais à un P.H. (Praticien Hospitalier) qui prend plus de temps et, en plus, j’ai mon courrier, ainsi…
Tout le monde est content.
17:46 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (12)