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26/03/2018

Jean Rondeau

 
J'ai découvert jean Rondeau par accident en accompagnant ma fille à la bibliothèque.

La première des chose qu'elle fait, quand elle y arrive, c'est de se diriger, en parfaite gameuse, vers une salle où il y a un grand écran pour jouer aux jeux vidéos.

Or, la dernière fois, intrigué par des ordinateurs, je demandais si je pouvais m'en servir.

Il me fut répondu que l'on pouvait surfer sur le net moyennant un login et un mot de passe et en présentant ma carte de bibliothèque.

C'est ainsi qu'en surfant sur YouTube, je tombais sur un claveciniste virtuose Français, Jean Rondeau.

Jean Rondeau a fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il fut l'élève de Blandine Verlet pendant plus de dix ans.

Il découvrit le clavecin en entendant une interprétation sur cet instrument à la radio alors qu'il avait cinq ans.

Il dépoussière le clavecin et le remet cet instrument au goût du jour avec ses cheveux au vent et sa barbe virile il donne à la musique une image décontractée.

Bref un claveciniste simple loin de l'image de l'interprète traditionnel guindé. Il rend attractif la musique ancienne.

Il n'hésite pas, lors d'enregistrements qui font l'objet de clips sur YouTube, à jouer dans un hangar devant un cyclomoteur, ou comme dans la vidéo ci-dessous, pied nu. Lors d'un interview il confia qu'il joua pied nu car "il faisait chaud".


Référence : Jean Rondeau


Jean Rondeau - Jean-Philippe Rameau - Les Sauvages

Le passage secret

 

Quand j'étais gamin, mon père m'amenait dans une ruelle assez longue taillée dans la pierre entre plusieurs maison. Un petit caniveaux, sur le côté, permettait à l'eau de s'évacuer.

Un endroit magique, surprenant étonnant, de la grande ville.

Parfois, par temps chaud, une odeur rude me chatouillait les narines à tel point que je retenait ma respiration pour franchir le passage.

On se serait cru dans une ruelle à Venise.

Un jour, une étincelle jaillit dans mon cerveaux, et pensant à mon père, en passant près de cette ruelle, je dis à ma fille : "je vais t'emmener dans un passage secret, c'est mon père qui, à ton âge, me le fit découvrir".

C'était à mon tour de transmettre le flambeau pour cette ruelle magique.

Elle me demande maintenant, très souvent, en rentant, à la maison, quand on évite le tram bondé, de prendre ce passage secret.

C'est, pour moi, à chaque fois, un plaisir sans cesse renouvelé, d'emprunter, avec elle, ce passage secret.

Charles Trenet Le Jardin Extraordinaire* (1957) - Live 1967

*Le Jardin Extraordinaire