L’écureuil gris de la Tower of London, ou la notion d'espèce protégée

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Cet article beaucoup plus abordable que le précédant qui, il faut bien le dire était une sorte pensum. Il est plus abordable, certes, et pourrait paraître léger, mais il est plus sérieux qu‘il n’y paraît, car il concerne une espèce protégée : l’écureuil roux. Cet article veut montrer les menaces que représentent les espèces invasives sur la biodiversité.

Lors de mon dernier grand voyage, ce fut Londres, en juillet dernier, mon regard fut attiré, lors de ma visite à la redoutable, par son histoire, Tour de Londres (Tower of London), par un écureuil gris en train de grignoter les restes laissés par un visiteur.

C’est a cette occasion que j’ai pu immortaliser cette scène dans mon Photophone Motorola Edge 50 Pro.

Quelle ne fut pas ma surprise de lire, concernant ce sujet, un article d’une newsletter du journal gratuit de 20 minutes en date du 30/11/2021 : « Écureuils urbains : comment ils ont conquis Londres, Tokyo et Montréal ».

L’extrait de l’article concernant Londres :

Londres : le royaume de l’écureuil gris
Dans la capitale britannique, l’écureuil gris (Sciurus carolinensis) domine nettement. Introduit au XIXᵉ siècle depuis l’Amérique du Nord, il a supplanté l’écureuil roux (Sciurus vulgaris) sur une grande partie du territoire britannique grâce à une reproduction plus rapide, une meilleure adaptabilité alimentaire et une résistance supérieure à certaines maladies, notamment le parapoxvirus, mortel pour le roux mais bénin pour le gris. Ces écureuils urbains exploitent abondamment la nourriture laissée par les visiteurs des parcs et les bacs à déchets. Leur comportement est audacieux : ils s’approchent facilement des humains, une conséquence de l’habituation, phénomène bien documenté en écologie urbaine.

Il faut noter, et c’est fondamental, que c’est d’un écureuil gris (Sciurus carolinensis) dont il s’agit, et non d'un écureuil roux (Sciurus vulgaris).

Il faut savoir, en effet, que l’écureuil gris est une espèce invasive et, comme il est dit judicieusement, dans l’article de 20 minute : il a été « introduit au XIXᵉ siècle depuis l’Amérique du Nord » et il supplante l’écureuil roux « grâce à une reproduction plus rapide, une meilleure adaptabilité alimentaire et une résistance supérieure à certaines maladies ».

Il en est de même en France, où l’écureuil roux est devenu, de ce fait, une espèce protégée.

« Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot et… De passer pour un sot ».

Mais, au fait, qu’est-ce que c’est qu’une espèce protégée ?

Une espèce protégée est une espèce (végétale, animal, fongique...) qui bénéficie d'un statut de protection légale pour des raisons d'intérêt scientifique ou de nécessité de préservation du patrimoine biologique. Il s'agit généralement d'espèce menacée.

Au titre du Code, une espèce protégée est une espèce qui est inscrite sur une liste établie par arrêté ministériel et qui fait l’objet de mesures de conservation définies par l’article L.411-1. L’article L.411-2 (alinéas 1 à 3) définit les conditions dans lesquelles sont fixées les listes des espèces animales et végétales, l’ampleur de la protection, sa durée, la partie du territoire concernée,…

Mais qui dit espèce protégée dit...

Espèce invasive :

Une espèce invasive est une espèce introduite dans un milieu naturel qui n'est pas son aire de répartition naturelle et qui a des impacts négatifs dans les domaines écologique, économique, sanitaire et les usages locaux.

Une vidéo explicative :

Ces écureuils roux sont devenus très rares - National Geographic Animaux

 

P. S. :

Je parle de l’écureuil roux dans mon article, un autre article de photo, d’ailleurs, du 23/09/2025 : « Le nid d'un écureuil roux dans un pin maritime ».

Références :

 - Écureuil gris

 - Écureuil roux

 - Espèce protégée

 - Les espèces protégées

- Les espèces invasives

- Biodiversité

- Le nid d'un écureuil roux dans un pin maritime