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22/03/2019

Une huitre récalcitrante, le passage rocambolesque du Docteur Sangsue aux urgences de la main

 

Dimanche dernier, je me suis blessé à la base de la face palmaire de l'index gauche en ouvrant une huitre récalcitrante. Sur le moment, me mis à saigner normalement pour ce type de blessure.

Le lendemain, comme la douleur s'accentuait et que mon doigt se mettait à enfler, je me décidais, un peu inquiet à ma diriger vers les urgences de la mains.

Deux hypothèse me venaient à l'esprit : soit une irritation du tendon fléchisseur, soit une infection de la gaine du tendon.

En ancien professionnel de la médecine, je me dirigeai vers un autre hôpital que le CHU et qui assurait un aussi bon service d'urgence de la main. Je savais que, si j'avais été au CHU de la Grande Ville, j'aurais attendu une éternité.

Arrivé aux urgences, j'ai eu beaucoup de chance, il n'y avait personne dans la salle d'attente, je passai donc de suite.

L'infirmière qui m'a reçu, au physique agréable et fort accorte d'ailleurs, après un excellent interrogatoire, me demanda d'enlever mon alliance car, me dit elle, le doigt pouvait enfler. J'obéis bien que je n'en compris pas l'intérêt de faire cela à un autre doigt que celui blessé (premier gag et de taille celui-la !). Elle me fit, alors, un pansement au Dakin (deuxième gag) quel intérêt si ce n'est que me rassurer, alors que je lui avait dit que j'étais médecin. Il est vrai qu'elle ne faisait que suivre les instructions qu' on lui avait données.

Elle me dirigea, vers l'accueil pour remplir les papiers d'admission.

Arrivé à l'accueil, il me fut dit qu'il fallait retourner voir l'infirmière qui devait faire cela (troisième gag).

Comme il m'avait était dit qu'il fallait que je revienne à 16 h pour voir le chirurgien, je m'exécutai.

De retour à 16 h, je m'annonçait à l'interphone. Par chance, il n'y avait qu'une personne avant moi.

Mais de suite l'infirmière m'appela. J'arrivai devant un chirurgien qui, très sur de lui, m'examina et me dit que ce n'était pas méchant et, sans autre forme de procès sans m'expliquer quoi que ce soit et en particulier que le tendon avait été irrité, il me dit "vous avez compris". Il me fit, alors, lui aussi, un pansement au Dakin totalement inutile bien sûr. (quantième gag) car je lui avais dit, aussi, à lui, que j'étais médecin. J'ai horreur d'être pris pour un bredin.

Ce faisait beaucoup de gag.

Mais comme m'a dit ma moitié : "Ne te plaint pas, tu n'a pas attendu".

Il n'aurait plus manquer que ça.


P. S. : Aujourd'hui, vendredi, soit cinq jours après mon accident, j'ai presque entièrement mon index. Pour cela, le chirurgien avait raison. C'est tout ce que je lui demandai (me rassurer en me disant qu'il n'y avait pas d'infection de la gaine du tendon, mais il était inutile de me mettre ce pansement au Dakin que, d'ailleurs, je retirai une fois rentré chez moi).

20/03/2019

Comment le Docteur Sangsue a découvert Louis-Ferdinand Céline

 

Dans un de mes précédents articles : "Hygiène", j'avais placé une vidéo sur l'inventeur de l'asepsie : Philippe Ignace Semmelweis. Dans le post-scriptum, je parlais de la thèse de Louis Ferdinand Céline : "La Vie et l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis".

Voici comment j'ai découvert Céline

Lors de mes études, je fis un stage d'étudiant hospitalier dans le service de neuroradiologie du Professeur Caillé. C'était le tout début du scanner.

À la Grande Ville, grâce au directeur de l'hôpital de l’époque, fut installé le premier scanner hospitalier de France en 1975.

A l'époque, le scanner ne permettait que l'examen du cerveau. C'est donc, tout naturellement, qu'il atterrit dans le service de neuroradiologie.

Pour la petite histoire, ce scanner tombait très souvent en panne et l'on voyait, régulièrement, les techniciens s’affairer, avec frénésie, dans le service, jusque dans le couloir, pour réparer la bête.

Je me souviendrai toujours, du jour où, lors de l'induction anesthésique pour une artériographie cérébrale, un patient décéda.

Je vis, alors, avec stupeur, le chef du service de neuroradiologie, le Professeur Caillé, faire des allée et venues dans le couloir du service.

C'est assez Inhabituel de voir un chef de service remué, à ce point, par la mort d'un patient.

Puis il revint dans la salle d'examen ou nous étions resté, et, je ne sais comment cela est venu, mais il nous conseilla de lire Céline.

J'achetai le livre. Mais c'était un pavé et je l'ouvris à peine.

Quelques années plus tard, je le repris.

Ce fut un choc.

Je le dévorai subjugué par son écriture simple et son style. Un style réaliste, violent, désabusé, un peu cynique. Céline ne se faisait aucune illusions sur la vie, la mort et l'humanité.

On pourra dire ce que l'on voudra sur cet auteur dit sulfureux à cause de ses écrits anti sémites, certes, il commis, alors, une erreur monumentale avec de tels écrits, mais, indéniablement, cet homme est un génie.

C'est la première fois que je compris vraiment ce qu'était le style d'un écrivain.

Céline est mort en 1961.

Sa maison de Meudon et ses derniers écrits ont été détruits, dans un incendie, en 1968.

Une autre formule à l'emporte pièce dans cette vidéo : "Je travaille et les autres foutent rien".

 

Un lien : Le petit Célinien.

19/03/2019

Jarret de porc demi sel en pot au feu à la cocotte minute façon Docteur Sangsue

Cette recette est refondu et améliorée de ma recette : "Jambonneau en pot au feu à la cocotte minute façon Docteur Sangsue".

 

Un plat d'hiver très économique.

C'est un remarquable plat de brasserie comme je les adore.

Les plats de brasserie sont des plats de cuisine familiale. La cuisine de brasserie est une cuisine authentique, sans fioriture. Elle est à mille lieux des recettes de nos chefs "toqués" que l'on voit fleurir de nos jours. Leurs plats de "nouvelle cuisine" n'ayant rien à voir avec cette cuisine simple et rustique.


Ingrédients pour deux personnes :
- 1 jarrets de porc demi sel de 500g
- 4 pommes de terre
- 2 poireaux
- 3 carottes
- 2 navets
- 1 gousse d’ail
- Poivre
- Quelques grains de poivre
- Eau

Préparation :
Mettez le jarret dans une petite cocotte minute, recouvrez le d'eau et laisser cuire pendant 15 minutes après rotation de la soupape.

Réservez le jarret.

Jetez le jus et rincez la cocotte.

Dans la cocotte minute, mettez le jarret, 2 litres d'eau, les pommes de terre, les poireaux coupés en tronçons de 20 centimètres en laissant du vert, les carottes coupées en deux, les navets coupés en quatre, la gousse d'ail et le bouquet garni. Poivrez et jetez quelques grains de poivre.

Fermez la cocotte minute et laissez cuire 20 minutes après la rotation de la soupape.

Dégustation :
Ce plat est un plat complet associant viande, féculent et légumes verts.

Vins :
Un vin rouge léger type Saint Nicolas de Bourgueil servi un peu frais.


P. S. : On peut, aussi, préparer, de la même façon, un petit salé ou de la poitrine demi sel.

18/03/2019

Myr et Myroska

 

"Myr et Myroska est un couple de vedettes internationales du music-hall des années 1940 à 1980. Le numéro de Myr et Myroska était fondé sur ce qu'on appelle aujourd'hui le mentalisme : Myr posait des questions concernant un spectateur (âge, prénom , numéro de la carte d'identité…) à laquelle Myroska, les yeux bandés, répondait supposément par "transmission de pensée". Le couple donna sa première représentation à Bordeaux en 1944 et fit ses adieux au théâtre Princesse Grace de Monte-Carlo en 1984.

Myr et Myroska se rencontrèrent en 1941 dans le petit village de Castets-en-Dorthe (près de Langon en Aquitaine). Myroska (Marie-Charlotte Baron, morte en 1998) était la fille du charcutier du village et André Myr (mort le 14 décembre 1995) un chansonnier parisien de passage. Myr conçut le numéro d'illusion".


Myr et Myroska mars 1957

Myr et Myroska inspirèrent deux sketchs de Pierre Dacq et Francis Blanche.

"Au début des années 1950, Pierre Dac écrit le sketch Madame Arnica, une parodie des spectacles de télépathie de music-hall de Myr et Myroska. Il le joue avec Francis Blanche, qui y apporte sa contribution.

En 1957, l'ensemble est remanié et rebaptisé Le Sâr Rabindranath Duval, dont la version originale est créée en janvier 1957, à l'occasion du 10e anniversaire du cabaret Les Trois Baudets.

En 1960, sa version la plus connue est enregistrée à Lyon au cours de l'émission radiophonique Musicorama de la radio Europe 1. Dac et Blanche sortaient d'un repas bien arrosé".


Francis Blanche et Pierre Dac - La Voyante Madame Arnica - 1957


Francis Blanche Et Pierre Dac -Le sar Rabindrana duval - 1957


Sources :
- Myr et Myroska
- Myr et Myroska : Les vedettes du mystère - Quel était leur secret?
- Le Sâr Rabindranath Duval