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19/12/2021

Le vin du dimanche : Château Lafont Menaut – Pessac-Léognan


Château Lafont Menaut rouge - Château Lafont Menaut blanc (Double clic gauche pour agrandir)


Dans mon article du 10/12/2021 : « Faute de goût et manque de savoir vivre » je raconte que la famille Perrin a, dans son fief, outre le Châteaux Carbonnieux, les seconds vins de Carbonnieux (les châteaux La Tour Léognan et La croix de Carbonnieux), Haut vigneau, Le Sartre et Bois-Martin, le château Lafont Menaut*.


De gauche à droite Eric Christine et Philibert Perrin

En effet, en 1990, Philibert Perrin acquiert, à proximité du Château Carbonnieux, une partie des terres ayant appartenu Au XVIIIe siècle à Charles de Secondat, Baron de Montesquieu, célèbre écrivain philosophe et vigneron. Il entreprend un programme de déboisement et retrouve un ancien lavoir abandonné : la fontaine de Menaut, c'est elle qui est à l'origine du nom du Château Lafont Menaut.

A Martillac à 15km de Bordeaux, en plein cœur de l’appellation Pessac-Léognan, Philibert Perrin a replanté au fil des années 15 ha en cépage rouge (cabernet sauvignon et merlot) et 3,5 ha en cépage blanc (sauvignon) afin de redonner vie à ce vignoble ancestral tombé en désuétude.

Au XVIIIe siècle, les terres de Lafont Menaut, déjà plantées en vignes, appartenaient à Charles de Secondat, Baron de Montesquieu, écrivain et vigneron célèbre. Depuis 1990, Philibert Perrin, parallèlement à son travail sur la propriété familiale du Château Carbonnieux, a entrepris un programme de replantation afin de redonner vie à ce vignoble ancestral.

Son terroir se compose de 2 croupes de graves garonnaises naturellement drainées par le ruisseau du Menaut sur lequel , comme nous l’avons dit plus haut, est implantée une fontaine qui servait de lavoir du temps de Montesquieu.

Les vins blancs et rouges connaissent un élevage en barriques de chêne, ce qui leur donne finesse et complexité. Les blancs sont secs et vifs, très fruités. Ils sont agréables dès leur jeunesse, mais l’élevage en barriques sur lie leur délivre du gras et leur confère une aptitude au vieillissement.

Les rouges développent au nez et en bouche de belles notes de fruits rouges (cassis et mûre). Au palais, on trouve la richesse tannique du Cabernet Sauvignon ainsi que le côté fumé typique des Pessac-Léognan.

Il fait partie de mes « vins du dimanche » fétiches vu son excellent rapport qualité/prix.

Il est à noter que, jusqu’à présent, je n’ai dégusté que le Lafont Menaut rouge n’ayant pas, encore trouvé le blanc.


"Un jour un château en Pessac-Léognan" Château Lafont-Menaut

Just for fun !


Дегустация "ThreeGrapes" №11 Pessac-leognan

*OUF !


Références :

 - Site du Château Lafont Menaut

18/12/2021

Faux départ et quelques considérations sur le fonctionnaire et la fonction publique

(Pour agrandir, clic droit sur l'image puis clic gauche sur "ouvrir l'image dans un nouvel onglet")


Eh bien oui, je ne suis pas encore parti !

Ma moitié n’a pas finis ses dossier et comme elle doit les remettre à son chef* 

Résultat des courses, je suis toujours coincé à la Grande Ville.

Peut être un départ le 21 décembre.

A propos du fonctionnaire, ma vision et l’état des lieux que je me fais de la fonction publique actuelle.

Il y a deux choses qui sont étrangers au libéral que je suis :

 - C’est, d’abord, le rapport au chef et des conflits que cela peut comporter. Mon propre chef, à moi, c’était moi, d’où le fait que cet aspect des choses m’échappe totalement.

 - Mais aussi, les fameuses réunions de travail parfois j’ai l’impression que leur travail ne consiste en réunions et, enfin, il y a une drôle de formule employée par ma moitié, toujours à propos du travail, c’est le fait de dire, qu’au lieu d’employer le mot travail, elle emploie le mot produire. Le fonctionnaire ne travaille pas (certains le pensent, à tord surtout actuellement vu le dégraissage dans la fonction publique), non, dis-je, le fonctionnaire produit.

A propos du dégraissage de la fonction publique, on arrive au fait que, le fonctionnaire, actuellement, a une charge de travail beaucoup plus élevée qu'avant ; je n’en veux pour preuve que ma moitié se tape le boulot de la secrétaire : répondre au téléphone, dactylographie avec le « tapage » des dossiers (ah les bienfaits du traitement de texte* !), sans oublier la photocopieuse. Seul reste la pause café (café pour les hommes, thé ou tisane pour les femmes) voire la pause cigarette.

Autre notion à propos de la rémunération du fonctionnaire : le salaire du fonctionnaire dépeint, d’abord de sa catégorie (C, B, A et A+) il est progressif  sur le point d’indice, auquel s’ajoute les primes. Les primes, elles, ne rentrent pas en compte pour les retraites.

 

*LibreOffice , en l’occurrence car libre et gratuit et aussi complet que Microsoft 365.

17/12/2021

Vacances de Noël 2021

 

Je quitte la Grande Ville pour un repos bien mérité, moi le retraité qui ne fait rien de l’année (sic ma fille).

Je prends mes vacances de Noël, entre, comme d’ab, rien de bien original, ma station balnéaire fétiche et la belle famille (ou plutôt ce qu’il en reste) en Charente Maritime, près de Rochefort et ce jusqu’à plus (date indéterminée).

Mais, rassurez-vous…

J’emmène un petit Ordi SAMSUNG (un  Netbook SAMSUNG NC110, celui dont je parle dans mon article « Lubuntu et netbook SAMSUNG NC110 ») et ma moitié emmène le sien. Me voilà paré avec une clé USB sur laquelle j’ai « gravé » Firefox Portable, Thunderbird Portable, un petit soft portable Captvty qui permet de visionner et de télécharger plein de chaines de télé (si le cœur vous en dit, téléchargez l’archive ZIP) et« quelques » articles de blog en attente de finalisation.

Et toujours ma connexion Internet avec les 80 Gigas de SYMA, ou, en Charente Maritime, la Wi-Fi.

Tout cela réuni me permettra, selon mes envies (et mes disponibilités) de pondre les articles sur mon Blog.

Je vous souhaite de bonnes vacances de Noël.

Plus sérieusement : la meilleur interprétation que j’ai trouvé du Messie de Haendel avec le cœur du King's College de Cambridge avec Stephen Cleobury. Sa version intégrale du Messie ICI.

Montez le son à fond, calez-vous bien dans votre fauteuil et écoutez .


Handel –Messia - horatorio, HWV 56 - "For unto us a Child is born" (Stephen Cleobury)

Allez, joyeux Noël à tous !

16/12/2021

Mémoire de la cuisine française - Michel Guérard

 

L’autre jour, en accompagnant ma moitié à la Grande Bibliothèque de la Grande Ville, je suis tombé en arrêt sur un livre en tête de gondole.

Le dernier livre de Michel Guérard : « Mémoire de la cuisine française » paru en 2020 cher Albin Michel.

En deux jours, je l'ai littéralement « dévoré ».

Tout le monde connaît Michel Guérard qui est considéré comme l'un des fondateurs de la « nouvelle cuisine ». Il est en outre l’inventeur de la « cuisine minceur ».

Ses parents tenaient une boucherie.

Enfant, il a connu les privations de la deuxième guerre mondiale. En 1943, il attrape la diphtérie (car il n'était pas vacciné*) et bénéficie de la sérothérapie antidiphtérique.

En lisant son livre, j’y ai appris que Michel Guérard à eu un double cursus d’abord de pâtisserie (il a débuté chez un pâtissier traiteur) puis de cuisinier. Tout comme Thierry Marx.

Ce sont les gens qui ont un double cursus qui sont les plus intéressants.

D'ailleurs le Grand Patron  de chirurgie cardiaque dont je parle dans mon article « Connais-tu l'origine du mot chirurgien ? », (je viens juste d'y rajouter une vidéo historique) après avoir commencé comme interne en chirurgie, est passé par la case chef de clinique de cardiologie : double cursus médical et chirurgical.

En 1957, Michel Guérard est embauché au Crillon comme chef pâtissier puis chef saucier. Après avoir remporté le concours de meilleur ouvrier de France en pâtisserie, il devient chef pâtissier du Lido.

En 1965, il s'installe à son compte dans un bistrot d'Asnières-sur-Seine (ancien bistrot nord-africain qu'il rachète à la bougie2) qui deviendra rapidement le Pot-au-Feu, considéré comme un haut lieu de la gastronomie parisienne.

En 1974, il s'installe avec sa femme Christine Barthélémy (héritière de la Chaîne thermale du Soleil et diplômée d'une grande école de commerce) dans les Landes, à la station thermale d'Eugénie-les-Bains en créant « Les Prés d’Eugénie ».

C’est au Prés d’Eugénie qu’il met au point sa « cuisine minceur », ce qui lui vaut la couverture de Time.

Il devient le premier grand chef à s'associer à l'industrie agro-alimentaire en élaborant des plats surgelés pour la marque Findus de Nestlé.

En 1983, il rachète les chais et vignes du Château de Bachen puis crée la première Ferme thermale en 1996 ce qui lui permet d'allier cuisine, diététique et Thermalisme..


Gastronomie : la pintade braisée trois étoiles de Michel Guérard - Météo à la carte


Recette : La salade gourmande au foie gras de Michel Guérard | Archive INA


Les Prés d'Eugénie - Michel Guérard

Et comme si vous y étiez (Attention, tourné en 2013, pas par moi, hélas) :

Un aspect méconnu de Michel Guérard : Michel Guérard viticulteur.

 

*la vaccination généralisée des enfants contre la diphtérie ne sera effective qu'à partir de 1945.

A lire : « Rendez-vous avec... Michel Guérard et Benoît Peeters ».

Site « Les Prés d'Eugénie »

15/12/2021

La grosse verrue

Photo - VB/Rue8 (Pour agrandir, clic droit sur l'image puis clic gauche sur "ouvrir l'image dans un nouvel onglet")


Dans mon article du 16/12/2018 intitulé : « La verrue », j’aborde le sujet du remplacement du traditionnel sapin de Noël par une merde en fer.

Cette merde en fer n’a, d’ailleurs, même pas été installé cette année.

Il aura donc duré deux ans, en tout et pour tout !

Le maire écolo de la Grande Ville, cette année, à la place du sapin de Noël (qui n’avait pas été dressé l’année dernière, ce qui avait fait polémique), a fait dresser cette grosse verrue en verre vert de 11 mètres de hauteur et qui s’illumine !

Ce « sapin » de verre « réutilisable » et « amortissable » en cinq ans, œuvre de l’artiste Arnaud Lapierre, à couté la bagatelle de…

136.000 euros !

Pour avoir un ordre d’idée, le budget total (hors déco) consacré au sapin de la place Kléber de Strasbourg* a couté…

60.000 euros !

Certes, « Il serait amorti sur cinq ans », mais…

 

*Source : « Coût du grand sapin de Noël de Strasbourg »