16/07/2023
L’aménagement urbain pour lutter contre le réchauffement climatique : de nos jours versus l'ancien temps
Avec le réchauffement climatique, la vie, dans les villes, va devenir plus difficile. Comment nous adapter maintenant et comment nos ancêtres luttaient ils contre la chaleur.
De nos jours :
Trois extraits de 20Minutes dans son article : Gadgets ou efficaces, que valent les aménagements urbains censés rafraîchir les villes ?
- A Nantes :
La cascade (artificielle) de la carrière Misery fait par exemple perdre 6 degrés de température ressentie. Entre 3 et 4 de moins sous la canopée végétale du quai des Plantes, cette promenade plantée installée depuis plusieurs étés quai de la Fosse, qui remplit en plus « une fonction sociale, avec des personnes notamment âgées qui s’approprient l’espace ».
- Sur l’esplanade de la Défense à Paris :
L’estrade rafraîchissante peine à faire ses preuves. Pire, le sol très clair censé moins emmagasiner moins de chaleur a été jugé trop réfléchissant, presque éblouissant.
- L’usage de l’eau est le plus concluant pour une sensation de fraîcheur :
Il est aussi conseillé de créer une ombre la plus dense possible, que ce soit grâce à du mobilier urbain ou à un arbre. « Il faudrait revenir au modèle de villes anciennes, avec des rues étroites dont les murs font de l’ombre et amènent à une petite place avec des arbres, des bancs, et une fontaine au milieu. ».
L’ancien temps :
1°) Les platanes au bord des routes :
les platanes qui ornent les routes de France ne datent pas d’hier.
Ils étaient d’ailleurs là avant les voitures.
Pour comprendre leur utilité, il faut remonter à l’époque napoléonienne. Engagées dans de nombreux conflits aux quatre coins du continent, En plein soleil, ces trajets pouvaient s’avérer destructeurs pour les forces des soldats, qui arrivaient exténués sur les champs de bataille. L’empereur Napoléon a donc pris la décision de planter des platanes, le long de tous les grands chemins de France, afin de protéger le plus possible ses hommes de la chaleur.
Le choix aurait été fait par rapport à la robustesse de l’espèce, et à ses grandes feuilles.
2°) Les cours d’école et les platanes :
Les cours d ‘école d’antan étaient pourvus de platanes, pour faire de l’ombre et créer un îlot de fraîcheur, sans oublier les préaux pour la pluie.
3°) Les places d’antan avec sa fontaine et... ses platanes :
A l’abri de platanes créant un îlot de fraîcheur, tant par l’ombre des arbres que par l’évaporation de l’eau abaissant encore plus la température . Des bancs permettant aux passants de s’assoir et de se reposer au frais.
Où l’on s’aperçoit que nos anciens ne géraient pas si mal que cela la chaleur alors qu’ils n’étaient pas soumis au réchauffement climatique.
Pour fini, un aspect trop méconnu, dans l'ancien temps, de l'usage des bancs publics.
Références :
- Gadgets ou efficaces, que valent les aménagements urbains censés rafraîchir les villes ?
- Pourquoi y a-t-il des platanes au bord des routes ?
- Un platane avec sa fontaine, et autres arbres remarquables de Kervreyen
17:00 Publié dans Culture, Culture, Ecologie, Histoire, Politique, Santé, Science, Science, Société, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2023
Derrière la spontanéité de la photographie célèbre, « Le baiser de l’hôtel de ville », se cache une mise en scène soignée, source d’un sordide conflit pécunier
Le baiser de l’hôtel de ville – Robert Doisneau - 1950
L’article du jour à trait d’un de mes sujets éclectiques, un de mes sujets favoris : la photographie
Robert Doisneau, est un photographe humaniste français.
La petite note culturelle, oui, vous savez !
« Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».
Rappelons que La photographie humaniste est un courant photographique français qui réunit des photographes ayant en commun un intérêt pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960. Elle est liée aux difficultés économiques de l’immédiate après-guerre, notamment en France où les caisses de l’État sont vides et où la reconstruction a lieu avec l’aide des États-Unis et de leur plan Marshall. Durant cette période, la photographie humaniste témoigne à la fois des difficultés de la vie et de ses bonheurs simples de la vie.
« Le baiser de l’hôtel de ville » signée Robert Doisneau est une commande du magazine américain Life, spécialisé dans le photojournalisme. Le thème de ce numéro publié en juin 1950 : L’amour à Paris au printemps.
Cette photo de Robert Doisneau, faisant croire à la spontanéité de la prise de vue est une mise en scène parfaitement orchestrée par le photographe, avec la complicité d’un couple d’étudiants en théâtre du cours Simon, rencontrés dans un café. Pour ce cliché, Doisneau les rémunère 500 Francs.
Au moment de la capture, avec son petit Rolleiflex 6x6, Robert Doisneau ne connaît pas l’identité de ses modèles qui restera longtemps secrète.
À partir de 1986, le cliché jusque là mis de côté, réapparaîtra lorsque Life décide de le commercialiser sous forme de poster. « Le Baiser de l’Hôtel de Ville » bat tous les records : 410 000 affiches sont vendues à travers le monde et font entrer la photographie de Robert Doisneau dans la légende.
Le Baiser de l’Hôtel de Ville s’est retrouvé au cœur d’un contentieux qui opposa, du vivant de l’artiste, et le couple Lavergne. Ces derniers revendiquaient être les amants de la photo et réclamaient ainsi 500 000 francs à l’auteur pour violation de vie privée.
C’est alors que Françoise Bornet, la modèle initiale, est sortie de l’ombre pour réfuter cette identité usurpée en exhibant le cliché original, numéroté et estampillé, que Robert Doisneau lui a donné après la séance photo. Par la même occasion, elle lui fait un second procès, pour réclamer 100 000 francs de droit à l’image.
Les deux parties plaignantes ont, finalement, été déboutées, par le tribunal, en 1993.
Françoise Bornet a mis en vente son cliché original, le 25 avril 2005. Mis à prix à 10 000 € lors de la vente aux enchères d'Artcurial à l'hôtel Dassault à Paris, il sera adjugé 155 000 €.
Une vidéo de Culture G. Oui, bon, ça va : « Un peu de culture ne nuit pas... ».
Le baiser de l'hôtel de ville - Robert Doisneau – l’Histoire secrète
« Le baiser de l’hôtel de ville » de Robert Doisneau, a servi pour campagne publicitaire du coupé 406 réalisée par Frédéric Planchon, l’agence Euro RSCG Worldwide a imaginé et mis en scène l’histoire de cetter photo mythique. Au centre de l’action, discrète, la Peugeot 406, en couleurs se promène dans les rues noires et blanches de la capitale. Pour ce film, Peugeot remporte le Toucan d'or du 5e prix des directeurs de cinéma, une compétition organisée par la régie publicitaire Circuit A.
Le baiser de l’hôtel de ville, 2000 – Peugeot 406
Références :
- Le Baiser de l'hôtel de ville
- L’histoire fascinante du Baiser de l’Hôtel de Ville de Robert Doisneau
- 5 choses à savoir sur... ‘Le Baiser de l’Hôtel de ville’ de Robert Doisneau
15:30 Publié dans Anecdote, Art, Automobile, Culture, Culture, La pensée du jour, Le mot du jour, Photographie, Potins, Société, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)