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05/09/2012

Peut-on soigner la médecine ?



Quand je parle de la Médecine, il est bien évident que c'est de la Médecine Française dont je parle.

Notions basiques de démographie Médicale


     1°) Le vieillissement de la population médicale
Le vieillissement de la population médicale s’accroît inexorablement depuis ces vingt dernières années, tout comme l’âge moyen d’affiliation des médecins libéraux qui ne cesse d’augmenter.

La pyramide des âges des médecins libéraux cotisants vient corroborer le vieillissement global de la population médicale. En effet, on constate que sur un effectif de 86 487 médecins hommes, l’âge moyen est de 53,97 ans et que parmi ceux-ci, 29 % ont 60 ans et plus. Les 39 827 femmes sont également touchées par le vieillissement de leur effectif avec un âge moyen de 49,74 ans. Plus de 34 % d’entre elles ont plus de 55 ans.
http://www.carmf.fr/doc/publications/infocarmf/58-2010/st...

     2°) Les jeunes médecins ne s’installent plus…

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins (CNOM) est inquiet. L’exercice libéral semble vraiment ne plus attirer les jeunes médecins ! En 2009, selon les chiffres publiés aujourd’hui dans l’Atlas de la démographie médicale française 2010, moins d’un nouvel inscrit à l’Ordre sur dix s’est installé en ville. Quant au statut de remplaçant, il paraît de plus en plus plébiscité.
http://www.destinationsante.com/Les-jeunes-medecins-ne-s-...


Pour « faire » un Médecin Généraliste, il faut minimum huit ans

car il vaut mieux faire des remplacements, pour apprendre le vrai métier de Généraliste, sur le terrain, c'est-à-dire la Pratique Médicale.


Quel intérêt pour un Médecin Généraliste de s’installer en Libéral ?

Alors que des métiers salariés s’offrent à lui. Médecin Conseil de la Sécu, Médecin du Travail (actuellement on manque cruellement de Médecin du Travail).

Ces médecines salariées, offrent la sécurité de l’emploi, et une sureté pour ce qui concerne les « aléas » de la vie.

Il faut signaler que le délai de carence pour un arrêt maladie est, maintenanr, de quatre jours, sauf conventions collectives, pour un salarié et… TROIS mois pour un Médecin.

D’autant plus qu’il faut souscrire une assurance si on veut être couvert vis-à-vis des accidents du travail.

C'est toujours le cordonnier qui es le plus mal chaussé.


La tarification de la consultation :

Pour 23 €, de nos jours, t’es plus rien !

Ah, si tu fais de l’Ostéopathie à 80 € la séance, là, on te respecte.


Quand une profession n’est plus attractive, il est normal que les rats ne rentrent plus dans le navire

Avant, les premiers reçus à l’Internat en Médecine, choisissaient la Chirurgie. Quel intérêt a travailler dur pour gagner peu.

La triste histoire des dépassements d'honoraire

La PTH (prothèse totale de hanche) n’a pas vu son prix revalorisé depuis… 30 ans ! Il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des dépassements d’honoraires, c’est la faute, tout simplement aux différents Ministres de la Santé, pas aux Médecin. Il ne faut pas se tromper de cible, « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ». Cette vidéo, c'est Le rhinocéros regarde la lune qui me l'a fait découvir, c'est stupéfiant !



Les meilleurs de l’Internat choisissent, maintenant, la Radiologie, la Cardiologie, la Gastro Entérologie, car ils font beaucoup d’actes techniques. Actuellement, ce qui « paye » c’est l’acte technique, l’acte intellectuel ne vaut plus rien de nos jours. Les spécialistes qui sont en bas de l’échelle sont les Psychiatres et les Pédiatres.


On a la médecine que l’on mérite :


 - Si on rémunère correctement les Médecins et si ceux-ci ont une bonne qualité de vie, on aura des bons Médecins.
 - Si on rémunère mal les médecins avec une mauvaise qualité de vie, on n’aura pas de Médecins ou, éventuellement, de la médecine au rabais.

 

Actuellement circule, sur internet, un article, qui commence a être signé par pas mal de médecins, il s'intitule Médecine Générale 2.0. Cet article essaye de trouver des solution pour essayer de soigner la Médecine.


Ah, j'oubliais, ne parlez pas de la situation de la médecine et des Médecins à vos patients, car vous êtes... des nantis.

J’ai pris les médicaments de ma mère !

Crédit Photo : http://aucoeurdutravail.org/


 Une patiente que je soigne déjà depuis pas mal de temps, viens à consulte, ce matin, et me dis, tout de go :

« Ce matin je me suis trompé de médicaments, j’ai pris ceux de ma mère, depuis j’ai mal de tête ».

Sa mère vit chez elle car elle a une démence d’Alzheimer et le placement en maison de retraite coûte trop  cher.

Elle me tend trois morceaux de boites de médicaments sur lesquels sont écris les noms.

 - SPASFON*, ça cela ne craint pas, c’est un antispasmodique intestinal
 - MONO-TILDIEM 200, là ça commence à craindre un peu plus, c’est, entre autre un anti hypertenseur qui peux donner… des maux de tête
 - LISINOPRIL, là, ça craint. Ce médicament, est, aussi, un anti hypertenseur. Deux antis hypertenseurs chez une patiente normo tendue, Whahou, ça décoiffe !

Je lui demande si elle a des vertiges ou des sensations vertigineuses, non me répondit-elle.

Ouf !

Je lui prend, alors, la tension, habituellement elle a 13/8,là, je lui trouve 10/6. Bon, c’était spectaculaire mais pas catastrophique.

C’est elle qui a eu le mot de la fin : « c’est efficace ces médicaments ».

Médecine Générale 2.0

Crédit Photo : http://www.lecarnetdemadrid.com/


 

Ce texte est publié simultanément sur 24 blogs de médecins généralistes.

Je me suis permis d’en faire un résumé, en espérant avoir respecté, le plus fidèlement possible l’esprit du texte. Je n’ai fait que supprimer quelques passages pour alléger le texte et faciliter ainsi sa lecture.

Si voulez lire l’article, en entier, vous pouvez le télécharger, en fichier PDF, ICI.




Résumé du texte :

Médecine générale 2.0
Les propositions des médecins généralistes blogueurs
pour faire renaître la médecine générale

Comment sauver la médecine générale en France et assurer des soins primaires de qualité répartis sur le territoire. Chacun semble avoir un avis sur ce sujet, d’autant plus tranché qu’il est éloigné des réalités du terrain.

Nous, médecins généralistes blogueurs, acteurs d’un « monde de la santé 2.0 », nous nous reconnaissons mal dans les positions émanant des diverses structures officielles.

À l’heure où les discussions concernant l’avenir de la médecine générale font la une des médias, nous avons souhaité prendre position.

Notre ambition est de délivrer à nos patients des soins primaires de qualité, dans le respect de l’éthique qui doit guider notre exercice, et au meilleur coût pour les budgets sociaux.

Sortir du modèle centré sur l’hôpital

La réforme de 1958 a lancé l’hôpital universitaire moderne. C’était une bonne chose qui a permis à la médecine française d’atteindre l’excellence, reconnue internationalement.

Pour autant, l’exercice libéral s’est trouvé marginalisé.

L’exercice hospitalier et salarié est ainsi devenu une norme, un modèle unique pour les étudiants en médecine, conduisant les nouvelles promotions de diplômés à délaisser de plus en plus un exercice libéral qu’ils n’ont jamais rencontré pendant leurs études.

Il nous semble nécessaire de réformer profondément la formation initiale des étudiants en médecine.

Cette réforme aura un double effet :
  Rendre ses lettres de noblesse à la médecine « de ville » et attirer les étudiants vers ce mode d’exercice.
  Apporter des effectifs importants de médecins immédiatement opérationnels dans les zones sous-médicalisées.

Il n’est pas question dans ces propositions de mesures coercitives aussi injustes qu’inapplicables contraignant de jeunes médecins à s’installer dans des secteurs déterminés par une tutelle sanitaire. Toute mesure visant à obliger les jeunes MG à s’installer en zone déficitaire aurait un effet majeur de repoussoir, poussant les jeunes générations vers des offres salariées (nombreuses).

C’est au contraire une véritable réflexion sur l’avenir de notre système de santé solidaire que nous souhaitons mener.

Idées-forces

1) Construction par les collectivités locales ou les ARS de 1000 maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) qui deviennent aussi des maisons médicales de garde pour la permanence des soins, en étroite collaboration avec les professionnels de santé locaux.
2) Décentralisation universitaire qui rééquilibre la ville par rapport à l’hôpital : les MSP se voient attribuer un statut universitaire et hébergent des externes, des internes et des chefs de clinique. Elles deviennent des MUSt : Maisons Universitaires de Santé qui constituent l’équivalent du CHU pour la médecine de ville.
3) Attractivité de ces MUSt pour les médecins seniors qui acceptent de s’y installer et d’y enseigner : statut d’enseignant universitaire avec rémunération spécifique fondée sur une part salariée majoritaire et une part proportionnelle à l’activité.
4) Création d’un nouveau métier de la santé : « Agent de gestion et d’interfaçage de MUSt » (AGI). Ces agents polyvalents assurent la gestion de la MUSt, les rapports avec les ARS et l’Université, la facturation des actes et les tiers payants. De façon générale, les AGI gèrent toute l’activité administrative liée à la MUSt et à son activité de soin. Ce métier est distinct de celui de la secrétaire médicale de la MUSt.

Aspects financiers : un budget très raisonnable

La construction de 1000 MUSt coûtera moins cher que 5 ans de médicaments anti-Alzheimer ou qu’une vaccination antigrippale comme celle engagée contre la pandémie de 2009.
Les internes étaient rémunérés par l’hôpital, ils le seront par l’ARS. Les honoraires générés par leur activité de soin devraient compenser les frais que l’hôpital devra engager pour les remplacer par des FFI, permettant une opération neutre sur le plan financier, comme ce sera le cas pour les externes.
Il nous semble que le retour des médecins dans les campagnes est un objectif sanitaire, qui justifie lui aussi un « Plan » et non des mesures hâtives dépourvues de vision à long terme.
N’oublions pas non plus qu’une médecine de qualité dans un environnement universitaire est réputée moins coûteuse, notamment en prescriptions médicamenteuses. Or, un médecin « coûte » à l’assurance-maladie le double de ses honoraires en médicaments

Les secrétaires médicales seront rémunérées en partie par la masse d’honoraires générée, y compris par les « libéro-universitaires », en partie par la commune ou l’intercommunalité candidate à l’implantation d’une MUSt.

Et quoi d’autre  ?

Dans ce document, déjà bien long, nous avons souhaité cibler des propositions simples et originales. Nous n’avons pas voulu l’alourdir en reprenant de nombreuses autres propositions déjà exprimées ailleurs ou qui nous paraissent dorénavant des évidences, par exemple :

  L’indépendance de notre formation initiale et continue vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique ou de tout autre intérêt particulier.
  La nécessité d’assurer une protection sociale satisfaisante des médecins (maternité, accidents du travail…).
  La nécessaire diversification des modes de rémunération. Si nous ne rejetons pas forcément le principe du paiement à l’acte – qui a ses propres avantages – il ne nous semble plus pouvoir constituer le seul socle de notre rémunération. Il s’agit donc de :
— Augmenter la part de revenus forfaitaires, actuellement marginale.
— Ouvrir la possibilité de systèmes de rémunération mixtes associant capitation et paiement à l’acte ou salariat et paiement à l’acte.
— Surtout, inventer un cadre flexible, car nous pensons qu’il devrait être possible d’exercer la « médecine de famille » ambulatoire en choisissant son mode de rémunération.
  La fin de la logique mortifère de la rémunération à la performance fondée sur d’hypothétiques critères « objectifs », constat déjà fait par d’autres pays qui ont tenté ces expériences. En revanche, il est possible d’inventer une évaluation qualitative intelligente à condition de faire preuve de courage et d’imagination.
  La nécessité de viser globalement une revalorisation des revenus des généralistes français qui sont aujourd’hui au bas de l’échelle des revenus parmi les médecins français, mais aussi en comparaison des autres médecins généralistes européens. lorsque les généralistes sont mieux rémunérés, les dépenses globales de santé baissent  !
Riche de notre diversité d’âges, d’origines géographiques ou de mode d’exercice, et partageant pourtant la même vision des fondamentaux de notre métier, notre communauté informelle est prête à prendre part aux débats à venir.
Dotés de nos propres outils de communication (blogs, forums, listes de diffusion et d’échanges, réseaux sociaux), nous ambitionnons de contribuer à la fondation d’une médecine générale 2.0.


P.S. :

Si vous avez un Blog Médical et si vous voulez publier cet article dans votre Blog, vous pouvez aussi signer cet article à l’URL suivante :

http://www.atoute.org/n/Medecine-Generale-2-0.html#sp271

Comment remplir une cafetière sans mettre de l'eau partout

Puisqu'on est dans le café, restons y, puisque mon antépénultième article n'a pas eu le succès escompté.

Penchons nous, maintenant, après la conservation du café, à la cafetière. Question crutiale : comment  remplir la cafetière sans mettre de l'eau partout ?

Les ingénieurs portent, parfois, même, assez souvent, mal leur nom. Ils ne sont, assez souvent, pas ingénieux du tout…

Et l’on se retrouve, ainsi, avec une cafetière électrique à lixiviation, impossible à remplir en utilisant le réceptacle à café, car, très souvent, on met de l'eau partout.

On est bien obligé, alors, d’être ingénieux à leur place.

La soluce :

Remplir la cafetière avec…

Une bouteille d’eau d’un litre, en plastique.

C’est tout bête, mais ça marche.






Une femme ingénieuse avec une cafetière écologique

04/09/2012

Comment conserver le café en poudre

Bocal d’un litre « Le Parfait »


Puisque, à mon grand regret, mon post sur l'expérience de la formation des généralistes montrant l'efficacité de cette démache intelligente, n'a pas l'air d'intéresser, à mon grand désespoir...

Je vais carrément changer de sujet, et aborder un sujet futile, mais de tous les jours : la conservation du café en poudre.

On ne trouve, quasiment plus, de nos jours, de café en grain que l'on moulait tous les jours pour avoir du café tout frais moulu. Un ustensile a donc, quasiment, disparu, le moulin à café, "O TEMPORA, O MORES".

Moulin à café Peugeot

Crédit Photo : http://www.rueducommerce.fr/

 

Le café se présente, maintenant, sous la forme de packs sous vide.

Une fois le pack ouvert, comment garder facilement le café restant?

Il vous faut, pour cela, un bocal de stérilisation « Le Parfait », c’est le meilleur bocal, un bocal d’un litre à paroi plate et muni de son joint.

Il ne vous reste plus qu’à mettre votre café dedans, le joint tiendra votre café à l’abri de l’air ambiant. N’oubliez pas de ranger, dedans, la dosette à café.

Attention, le bocal est en verre, ne le faites pas tomber (remarquez, il paraît que casser du verre blanc, ça porte bonheur).

Petit divertissement : Voilà ce le l'on peut faire avec du café, quand on a une certaine habiletée :

03/09/2012

L'île de Götland

Le « Ringmuren » - Visby
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Visby



Le Gotland, en mer Baltique, est la plus grande île de la Suède. La seule ville de Gotland est Visby, ancienne ville située sur la côte ouest, dont la vieille ville est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. L'île de Gotland comptait 57 039 habitants au 31 mars 2008.

Dans les années 70, l’île de Götland comptait 56 000 habitants. Le nombre de patients souffrants de maladies Psychiatriques avaient un taux de prescription d’anxiolytiques et d’hypnotiques supérieure à la moyenne nationale. Le taux de suicide était, lui aussi, supérieur à la moyenne nationale.

Un programme d’éducation des médecins généralistes à la Psychiatrie basique concernant, uniquement, les troubles anxieux et dépressifs, fut mis en place.

Cela fut mis en place par une suite de cours Il y eut deux session une en 1983 et une autre en 1984. Il fut crée, aussi, des groupes de discussion.

Une évaluation fut faite en 1985, elle mit en évidence le fait suivant, le nombre de suicides diminua fortement et le nombre de patients hospitalisés, en milieu Psychiatrique, pour Etat Dépressif Majeur, avait nettement baissé et était, cette fois, inférieur à celui de la moyenne nationale.

Comme quoi, un enseignement de la Psychiatrie délivré aux médecins généraliste, concernant les Troubles Anxieux et les Etats Dépressif, est réalisable et rentable du point de vue des économies de santé.

Je ne sais si les choses ont changées, mais « de mon temps », l’enseignement de la Psychiatrie était quasiment nul, alors, qu’environ 20 % des consultations d’un Médecin Généraliste « tout venant » relèvent de la Psychiatrie, à égalité avec la cardiologie.

 

Moralité :

Un Médecin ne peut diagnostiquer que ce qu'il connaït.


Référence :
 - http://fr.wikipedia.org/wiki/Gotland
 - www.hcsp.fr/explore.cgi/ad452626.pdf


02/09/2012

Phytothérapie scientifique

Digitalis Purpuréa ou Digitale Pourpre (Famille des Plantaginaceae)
Source : http://4.bp.blogspot.com/

Comme on pourrait le croire, à tort, la Phytothérapie n’est pas forcément une Médecine Douce. En effet, certaines plantes sont toxiques, telles la digitale, le datura, l’amanite phalloïde, le laurier rose l’aucuba, la cytise, le colchique, le fusain, la cigüe, le muguet…

Certaines de ces plantes sont utilisées à visée médicamenteuses. Le cas le plus marquant est celui de la digitale.

La Digitale (Digitalis Purpuréa ou digitale pourprée), qui appartient à la famille des Plantagnaceae, est une plante avec de jolies fleurs en forme de doigt de gants d’où le nom de Digitale (du latin digitus=doigt). La digitale est une plante toxique, car elle contient un alcaloïde, la digitaline, qui est très toxique. Pour la petite histoire, j'en ai trouvé un pied chez une de mes patientes qui ne savait rien de sa toxicité.

C'est William Withering (1741-1799), médecin et botaniste britannique, qui découvrit, un peu par accident, la digitaline, en 1785.

La digitaline a pu être utilisée en médecine à la suite des travaux de cristallisation du pharmacien et chimiste français Claude-Adolphe Nativelle (1812-1889).

La digitaline, répond, pour le cœur, à la règle des 3 R : elle Renforce Régularise Ralentit le cœur. Elle a été utilisée, pendant très longtemps, dans le traitement de l’Insuffisance Cardiaque.

Elle a été abandonnée, assez récemment, au profits de nouvelle molécules « chimiques de synthèse », cette fois.

Le traitement moderne de l’insuffisance cardiaque fait appel aux molécules suivantes :
 - Les inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC)
 - Les diurétiques thiazidiques, mais surtout le lasilix.
 - La spironolactone.
 - Seuls quatre bêtabloquants ont fait leurs preuves dans la réduction de la mortalité dans l'insuffisance cardiaque stable, le bisoprolol, le carvédilol, le metoprolol et le nébivolol.

Référence :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Digitoxine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Insuffisance_cardiaque
http://fr.wikipedia.org/wiki/Digitale
http://ocultivoavida.blogspot.fr/2010/03/dedaleira-digita...