Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2009

Un diagnostic... Six ans après

Photobucket

Crédit Photo : http://mdame.unblog.fr/tag/evenements-algerie/

 


Il y a six ans, pratiquement jour pour jour, une patiente de cinquante ans, guichetière à La Poste, franchi mon cabinet dans un bien triste état.
Elle présentait tout les signes d'un grave Etat Dépressif Majeur (le terme Majeur désigne, en fait, un état avéré).

Au fil des consultation, après prescription, d'un anti dépresseur, en fait de deux successifs, un mono aminergique un IRSS puis un un bi aminergique, un IRSNA, au fil des consultations, cette patiente se révéla atteinte d'un Trouble Anxieux.

Je dis bien au fil des consultations, d'abord deux fois par semaine, puis une fois par semaine, en attendant la cosultation spécialisée auprès d'un Psychiatre pratiquant la chimiothérapie et les Thérapies Comportementales. Il faut dire que le délai d'attente est assez long... quatre mois.

Après échec de l'IRSS, l'IRSNA se révéla efficace, et elle arriva chez le Psy en bien meilleur état, celui ci pouvant débuter une thérapie comportementale.

Se mit donc en place une cothérapie entre moi et le Psychiatre. il est bien évident que j'espaçait la fréquence de mes consultations avec la patiente.

Un an après le début du traitement je conseillais à cette patiente d'adresser une requète auprès du Tribunal Administratif pour licenciement abusif. En effet, La Poste avait profité de son état dépressif pour la licencier au motif d'abandon de poste.

Elle gagna en remière instance... deux ans plus tard. Un appel en deuxième instance fut demandé par La Poste.

J'avais mis sa pathologie sur le compte d'un trouble Anxieux, une Phobie Sociale dans ce cas, avec une Mauvaise Estime de Soi.

Je portais le diagnostic  d'Etat de Stess Post Traumatique... six anx plus tard, quand elle me raconta qu'elle avait renoué avec son passé et ses anciens amis d'enfance de collège en Algérie. A l'époque, pendant les évènements, son père étant marin, elle avait connu de près les évèments de la guerre d'algérie avec, à qinze ans, la peur de la mort.

Elle ne m'avais parlé de ce point de "détail" qu'était la guerre d'Algérie, ni à son Psy d'ailleurs.

Comme quoi, en médecine, il faut savoir être persévérant.

Les commentaires sont fermés.