18/10/2010
La vérité au patient
Faut-il dire la vérité au malade ?
Toute vérité n'est pas bonne à dire.
Il me semble qu'il faut savoir ne pas dire toute la vérité d'un coup au patient atteint d'une maladie grave, il faut laisser le patient faire le deuil de sa maladie.
C'est mon avis personnel.
Il faut savoir respecter les cinq stades du deuil d'Elisabeth Kübler-Ross.
Si, comportement "un peu" sadique, le médecin déballe, d'un coup, la vérité à un patient, outre le fait que ce patient ait le déni de sa maladie, il y a de fortes chances que ce patient change de médecin.
Peut-on parler de mensonge par omission ? Ou, encore, de mensonge raisonné.
D'où l'expression : "Mentir comme un arracheur de dent".
Pour moi, Cela s'appelle avoir un comportement humain.
12:58 Publié dans Médecine, Musique, Santé, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
La vérité, que la vérité, mais pas toute la vérité.
Écrit par : Elsa | 21/10/2010
La vérité, que la vérité, mais pas toute la vérité.
Écrit par : Elsa | 21/10/2010
@ - Mais rien que la vérité (à géométrie variable en fonction de la maladie et du patient).
Je suis tout à fait d'accord avec ta formule : "La vérité, que la vérité, mais pas toute la vérité."Je suis tout à fait d'accord, je le jure !
Dans certaine pathologies chroniques non vitales (à proprement parler, et si elles sont correctement traitées, comme l'Hypertension artérielle ou le Diabète) il est utile d'informer "en profondeur" le patient sur sa maladie, pour une bonne observance du traitement, tout en respectant le travail de deuil de la maladie. Tant que le travail de deuil n'est pas fait, il faut s'attendre à une moins bonne observance.
Écrit par : Dr Sangsue | 21/10/2010
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