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23/10/2012

Harcèlement au travail

Source : http://batinote.files.wordpress.com/


Je soigne, depuis plus d’un an, une immigrée d’origine Irlandaise.

Celle-ci, m’avais dit, à sa première consultation quand je lui adresser la note : « 23 €, c’est pas cher, en Irlande, c’est trois fois plus cher ».

Elle s’est très bien adaptée, et après avoir terminée ses études, elle a trouvée un CDD.

Elle vient me voir, car elle n’en peu plus.

C’est au travail que cela se passe. Elle fait le métier de commerciale dans une petite boite, une micro-entreprise de moins de 10 salariés, entreprise, plus ou moins familiale, qui monte des sites Internet clé en main.

Ces dernier temps, cela commençait à déparer. On lui demandait toujours plus, jusqu’au jour, ou n’en pouvant plus, après une attaque de panique, elle vint me voir.

Je l’arrêtais quinze jours.

Croyez-vous ce qui arriva : le lendemain, quand il eut l’arrêt de travail entre les mains, il m’appela. Moi de lui dire que j’étais tenu au serait professionnel et que je ne pouvais répondre au motif qu’il trouvait cet arrêt de travail abusif.

C'est la première fois, en trente ans d'activité libérale, je suis confrontéà un patron qui me téléphone.

Devant son agressivité, je lui dit, de façon un peu sèche s’il était médecin, et que s’il trouvait cet arrêt de travail abusif, il n’avait cas téléphoner à la Sécu.

Et zut, je vais avoir la sécu qui va me tomber sur le dos.

Et je conseillais, à la patiente, d’aller voir une structure médico-légale qui s’occupe des gens agressés. Cette structure se trouvant au CHU de Grandville.

Commentaires

Ca m'est dejà arrivé et le patron s'est dégonflé
Pas eu de suite niveau Sécu et pourtant je n'ai pas été poli avec lui pour autant que je me rappelle

Écrit par : alain | 23/10/2012

envoyez les bouler ces sales types ! et adressez vos patients à l'inspection du travail ...

Écrit par : Artémis | 23/10/2012

@ alain - ça me rassure un peu, mais... j'attends la suite. ça prend une tournure qui ne m'enchante guerre.

Écrit par : Dr Sangsue | 23/10/2012

@ Artémis - J'avoue patauger lamentablement, pour l'instant dans cette triste histoire.

Mon métier, c'est de soigner, pas de "jouer" aux juriste, je leur laisse, chacun son métier.

C'est là que l'on se rend compte qu'il y a des métiers complémentaires, comme par exemple le Charcutier (ou le Fromager) avec le Boulanger.

Écrit par : Dr Sangsue | 23/10/2012

Ouch!! Moi je suis confrontée à l'inverse, c'est une de mes salariée qui ne supportant plus la pression pour des raison familiales personelles impose à ses collègues son délire paranoïaque et est entrain de faire chuter le chiffre en plombant l'ambiance et en mettant toute l'entreprise en péril. Je lui ai conseillé d'aller voir un médecin, de prendre des congés, un arrêt maladie et bien elle ne veut rien savoir me montrant du doigt comme étant une patronne maltraitante!

Écrit par : helenablue | 24/10/2012

@helenablue

C'est bien pour ça qu'il faut diriger les personnes vers des spécialistes : psychologues du travail, médecin du travail, inspection du travail ... ce sont eux qui peuvent souvent démêler tout ça.

Écrit par : Artémis | 24/10/2012

@ helenablue & Artémis - Il y a des "Personnalités Pathologiques", le seul problème faut-il encore qu'elles veuillent bien se faire soigner. Quand on est dans la dénégation, quand on a de bons traits paranoïaques...

Écrit par : Dr Sangsue | 24/10/2012

oui, mais parfois ce qu'ils disent est vrai.
On va dire que ça fait un peu partie de mon job de le décrypter.

Écrit par : Artémis | 24/10/2012

@ Artémis - Dans ce cas ci il n'y a pas de doute . C'est vrai que parfois le fil d'Ariane est parfois ténu. Seul interrogatoire permet de trancher, et ce n'est pas facile. Pour les états dépressifs, j'ai un petit malin qui s'y colle actuellement, il s'est foutu dans une telle merde que je ne peux que fermer les yeux, mais l'affaire terminée Basta. C'est vrai, les patients qui sont victime, là, c'est "vache".

Écrit par : Dr Sangsue | 25/10/2012

Les commentaires sont fermés.