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25/09/2015

Comment trouver un bon Médecin ? Le point de vue du Docteur Sangsue





Nous allons étudier l'aspect de la question sous deux point de vue différents, d'abord ce qu'attend le patient vis à vis du Médecin et, ensuite, ce que doit être un bon Médecin vis à vis d'un autre Médecin.


le point de vue du patient :

 - Un bon médecin est un Médecin qui écoute beaucoup, qui examine un peu, et qui rédige son ordonnance en expliquant sa pathologie simplement en des termes compréhensif par le vulgum pécus. Pour le Médecin cela prend du temps et n'est point rentable du tout (time is money).

 - Cependant, un bon médecin généraliste ne doit pas tout dire au patient, il doit savoir mentir par omission.

 - Pour ce qu’y est d’expliquer tout, Je doute, sur ce point, de l’écoute du patient lui même. Dans la très grande majorité des cas, quand j'explique au patient, je vois son regard se perdre dans le vague. Je pense que dans ce cas il s'en fout et veux tout simplement être par un médecin prestataire de service. On consomme du Médecin, comme on achète un I Phone.

 - Pour la majorité des patients, un bon Médecin doit plaire. Une autorité bien amenée fait partie intégrante de cette manipulation. Il doit travailler à la séduction et ne pas oublier de ne pas dire toute la vérité au patient, il doit mentir par omission.

- Un médecin qui travaille à la séduction à beaucoup de succès même si ses connaissances médicales sont limitées. C’est la meilleure façon d’avoir une clientèle bien fournie.

De la part d’un médecin généraliste c’est totalement différent ,  car lui connait la médecine et les maladies. Et cela change tout.

Le point de vue du médecin :

 - Pour moi, j’attends du Médecin spécialiste, d’abord d’être un bon ingénieur (Je ne suis, moi, qu’un bon technicien, mais fondamental dans le choix de l’ingénieur).

- Dans le choix du bon spécialiste, le généraliste se doit d’adresse le malade avec une « bonne qualification » comme on le dit en droit. Si on se trompe dans la "qualification"(erreur d'aiguillage), on court à l’échec.

- Un bon spécialiste, pour un généraliste, se doit avoir d'avoir de très bonnes connaissances médicales.

 - Pour cela, il doit d'abord faire (ou confirmer) la pathologie et envoyer une lettre circonstanciée, au généraliste sans interférer (sauf exception) dans la prescription. Il doit donc rédiger la lettre en indiquant le médicament à utiliser, mais sans le prescrire.

 - Qu’importe un contact un peu froid, le généraliste expliquant au patient le caractère du spécialiste. Bien sûr, il ne faut pas exagéré trop dans le mauvais contact. Cependant, je préfère un excellent Médecin, même si il est détestable, à un Médecin "gentil et nul".

Pour le Médecin généraliste, la santé passe avant le contact du spécialiste.N'oublions pas que c'est le généraliste qui choisi le meilleur spécialiste en fonction du cahier des charges qu'il s'est fixé: soigner au mieux.

Personnellement, je vais peut être vous choquer, je considère qu' un homme (ou une femme) est, avant tout, une machine. On cherche la  panne (avec ses bonnes connaissances), on répare la panne. Si cela marche… Bingo, le patient est guéri (pour  les maladies guérissables). on est bon ! certes, mais mal payé si l'on écoute bien le patient et si l'on prend son temps pour réfléchir*.

Au patient de juger si la panne a été trouvée et bien réparée.

Cela marche, aussi, pour le cerveau qui n’est, ni plus ni moins, qu' un organe comme les autres mais avec ses spécificités propres (comme tout les organes d’ailleurs) C’est peut être là que joue l’effet placébo, mot qui, ne l’oublions pas du latin .PLACEBO, « je plairai ».

C’est là dessus que s’appuient les Médecines Perpendiculaires (c’est le surnom que j’ai donné aux médecines dites parallèles), car pour moi, il n’y a qu’une seule médecine elle est mondiale et valable pour toutes les maladies et pour tous les habitants de la planète terre.

Voilà, pour moi, ce qu'est un bon Médecin.

 


* J'ai pris, quand je réfléchis, une habitude de le faire en faisant durer l'examen (pour que le patient ne s'en rende compte) c'est ce j'appelle "tourner autour du patient". Pour les patients privilégiés, ceux qui sont sympathiques et que je connais de longue date, je me pause et leur dit : "attendez, je réfléchis, cela m'arrive".

Commentaires

ben oui, c'est un peu ce que je disais de mon point de vue de patiente.
En l'occurrence, j'avais un bon généraliste, qui travaillait de concert avec de bons spécialistes. Il a pris sa retraite, il en avait bien le droit ; celui que j'ai rencontré avant hier n'a aucune empathie, n'écoute pas et prétend sans doute tout savoir. Au passage, il ne m'a même pas pris la tension (fallait se mettre debout=perte de temps), ce qui me semble le minimum pour rentrer en contact "physique" avec le patient ; heureusement parce que je voyais des mouches danser devant les yeux exorbités, moi qui plafonne à 11/6.
Résultat des courses, pour réparer les dégâts, j'ai appelé mon spécialiste qui devant l'ampleur de la catastrophe (je parle du généraliste) me prend en urgence ... lundi matin.
Résultat pour la sécu : une consultation qui n'a servi à rien chez le généraliste, une consultation en urgence chez le spécialiste que je ne devais revoir dans deux mois. Je n'ai rencontré que deux médecins comme ça dans mon existence : un pneumologue qui m'a dit que j'étais allergique dans ma tête (l'allergologue a failli en étouffer quand elle a reçu le résultat de ma prise de sang), et le généraliste dont je viens de parler. Ben c'est curieux, parce que je n'ai pas du tout de rancune vis à vis des deux urgentistes qui sont passés à côté de ma pyélonéphrite . A mon sens, et tu me diras en tant que médecin ce que tu en penses, sur le plan psychologique, j'ai mieux vécu la double erreur de diagnostic (psychologique ... parce que sur le plan physique, j'ai bien failli y passer) que les deux consultations desquelles je suis sortie plus malade qu'en rentrant. En gros, les urgentistes ne m'ont pas réparée, mais les deux autres m'ont complètement démolie.

Écrit par : Artemis | 25/09/2015

@Artémis: ici, le MG ne prend que rarement la tension, Osit il osuclte le couer, soit le poumons, soit la tension mais JAMAIS les trois à la fois (cone le faisait mon MG francais).

La raison est simple: la fcaturation de point pour l'acte ls trois sont sous la nomiation "Osculter un organe et les trois ne font point un acte, mais trois actes sauf qu ele médecin ne peut en facturer qu'un à la fois! Solution, soit le malade en a un appareil pour se prendre lui-même sa tension ou passer chez la pharmacie où on puisse le faire gratuitement.

@Dr Sangsue: depuis longtemps, j'ai l'impresion que Jules Romais Knok est bien réel et plus d'Actualité ces jopursci, qu'á l'époque de sa sortie.

Bonne nuit!

Écrit par : Chantal | 26/09/2015

@ Artemis- Juste une question :

Le nouveau Médecin a t fait une cession de la clientèle de ton ancien Médecin, où a t créé de toute pièce un nouveau cabinet médical.

Je pense que les deux urgentistes ont cherchés la panne en t'écoutant et t’examinant, certes ils n'ont pas trouvée la panne, mais ils ils ont pris un peu leur précieux temps avec toi
Je pense , aussi, que le dernier médecin que tu à vu après les deux urgentistes, a trouvé la panne car il est arrivé après.

En effet, quand un médecin passe après un autre patient c'est plus facile pour lui, car il voit le patient avec plus d'attention.

Ou bien ta pyélonéphrite avait évoluée et, alors, le diagnostic devenait évident.

En résumé, comme les deux urgentiste t'ont interrogés et t’ont examinés c'est peut être pour cela que tu ne leur en veux pas.

Écrit par : Dr Sangsue | 26/09/2015

@Doc - pour la question, je t'ai fait une petite réponse sur le post précédent.
Pour les urgentistes, oui, c'est vrai, ils ont pris de leur temps et m'ont examinée, mais le deuxième a vu mes ongles bleutés (début de septicémie) ; ma fièvre ne descendait pas depuis plusieurs jours, je ne mangeais plus et j'avais comme des convulsions à intervalles de plus en plus rapprochés et il m'a regardée dans le blanc des yeux en me disant que ce n'était pas grave du tout ... c'est mon fils alors encore lycéen qui m'a dit : " maman, tu as les ongles bleus, c'est pas normal".
Mais oui, c'est vrai, je ne leur en veux pas comme j'en veux à celui que j'ai vu mercredi ; je venais avec mon dossier médical lui confier ma vie et celle de ma famille en toute confiance. C'est pas facile à expliquer ce que j'ai ressenti.

Écrit par : Artemis | 26/09/2015

@Artémis - Peut être que dans les deux ces urgentistes, cela avait trait au corps, alors qu'avec le généralise en question il n’y pas eu de contact physique.

maître cerveau sur son homme perché :

http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/fichierspdf/ColloqueCerveau2015.pdf

Tu n'a pas tort de dire qu'il est difficile de faire passer le message aux gens qui ne l'ont pas vécu. Mais, peut être encore, que cela peut dépendre, aussi de la personnalité et du ressenti des chose.

Ce n'est qu'une hypothèses

Écrit par : Dr Sangsue | 26/09/2015

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