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24/10/2016

Un effet secondaire pour le moins surprenant

 

 
Il y a de cela fort longtemps, il me fut amené à soigner un patient atteint d’une grave dépression.

A l’époque, je venais juste d’apprendre à traiter les états dépressifs.

Il faut savoir, qu’en effet, durant mon cursus universitaire, la Psychiatrie était le parent pauvre des études médicales. Contrairement la Neurologie qui, elle, avait un polycop d’une épaisseur étoffée.

Je vois très peu de cas Neurologiques, alors que, pour la Psychiatrie, je suis amené à voir un grand nombre de cas (à mon avis, la Psychiatrie représente environ 20 % de la clientèle d’un Médecin Généraliste qui ne refuse pas, systématiquement, la Psychiatrie).

Il faut savoir, que les Etats Dépressifs représentent 10 % de la population et les Troubles Anxieux représentant, eux aussi, 10 % de la population.

J’ai été amené à me former moi-même à cette spécialité un peu à part de la Médecine mais faisant partie, à mon avis, de façon à part entière à la Médecine.

Je fus donc amené à soigné ce patient atteint d’une dépression cognée.

C’était bien avant cet antidépresseur bien connu qu’est le PROZAC*.

A l’époque, il n’y avait que deux classes d’antidépresseurs efficaces : Les antidépresseurs tricycliques et les IMAO.

Les antidépresseurs tricycliques étant, de loin, les plus maniables.

Parmi ceux-ci, l’ANAFRANIL* était celui qui avait le moins d’effets secondaires. Le plus fréquent étant la bouche sèche.

Un jour, il arriva transformé à la consultation. Son état dépressif avait totalement disparu.

Mais…

Il me dit d’un ton dépité : « Si cela continue, je pourrais jouer dans les films X ».

En effet, un autre effet secondaire redoutable était un retard à l’orgasme pouvant même aller jusqu’à l’anorgasmie ; cela pouvant même amener à un rapport sexuel interminable.

Il s’en plaignait amèrement.

Depuis, cet effet secondaire à été utilisé, dans l’éjaculation précoce, pour un autre médicament, un autre antidépresseur, un IRSS., cette fois, le PRILIGY*.

Comme quoi, l’effet indésirable d’un médicament peut être utilisé, parfois, à des fins thérapeutiques.

Commentaires

allons bon, tes deux derniers posts me font penser irrésistiblement à une authentique perle trouvée dans une copie d'élève de terminale de mon prof de mari :
"Jean-Paul Belmondo aime les femmes ; d'ailleurs, elles lui rendent l'appareil" ...

et aussi à ce que j'avais lu dans un vrai courrier d'avertissement envoyé à un vrai représentant en aspirateurs :
"Vous devez faire X interventions, X pénétrations et rendre l'appareil en bon état" ...

Conclusion ? on fait des métiers formidables !

Écrit par : Artémis | 24/10/2016

l'éjaculation précoce c'est l'arrosage de la pelouse avant d'avoir déroulé le tuyau
Ayé, suis viré

Écrit par : alain | 27/10/2016

@alain - Elle est pas mal.

Écrit par : Dr Sangsue | 27/10/2016

Les commentaires sont fermés.