05/08/2016
Les charlots
« Les Charlots » était un groupe musical français qui évoluait dans un style comique et parodique. Ils devaient leur renommée, d'abord, à leurs chansons, puis à leurs films dans les années 1970." Wikipédia.
On pourrait croire que les charlots, comme le disait Jean-Pierre Coffe, le célèbre critique de gastronomie : "c'est de la MERDE" !
Eh bien non !
Tout au moins selon mon propre avis.
Bien sûr, ils n'ont pas fait dans l’intellectuel. Loin de là.
Mais ce qu'ils ont fait, ils l'ont bien fait.
Dans leurs films, l'humour est basique, déjanté, percutant et. efficace.
Dans leurs chansons, celles-ci sont particulièrement bien réalisés. Le chanté est juste.
Je n'en veux pour preuve la chanson "Merci patron" où ils chantent une phrase musicale, comme refrain, en yodel*.
Ils ont même repris des chansons qui sont des classiques du music-hall.
Je n’en veux pour preuve que "Sur la route de Penzac" :
Dans la même veine que Georgius.
Ou un classique de Boris Vian : « On n’est pas là pour de faire engueuler » de Boris Vian.
Les Charlots - Merci patron
*Deux examples de Yodel
Disney's - "Snow White and the Seven Dwarfs" - The Dwarfs' Yodel Song
Et un beaucoup plus dynamique
Taylor Ware - yodeling - América's Got Talent
09:02 Publié dans Anecdote, Humour, Mots, Musique, Potins, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2016
Les tongs et le Docteur sangsue
Naturellement, elle arrive en fin de consultation, ce dont j’ai particulièrement horreur.
Cette patiente, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam vient consulter, en urgence, pour une filandreuse histoire d’IST (Infection Sexuellement Transmissible).
Elle se serait chopée, à la fois une infection à chlamydiae et une infection à Ureaplasma urealyticum. Toutes les deux auraient été traitées, il y a six mois, par un Médecin Généraliste de là où elle habite, la Réunion.
Un contrôle, il y a un mois, aurait montré, toujours là bas, une guérison de l’infection à chlamydiae mais pas de celle à Ureaplasma urealyticum.
Elle doit renter à la Réunion dans quinze jours.
Bref, une histoire filandreuse, car je lui dis d’aller consulter un Gynécologue à la Réunion, puisque, à la différence de la métropole où il faut compter six mois, la bas, un mois suffit.
Je lui prescris un bilan de recherche de Mycoplasme et chlamydiae et lui dit de montrer les résultats à un Gynécologue de la Réunion. Je la sens mécontente de ne pas la traiter. Moi de lui expliquer Qu’attendre un mois, dans ce cas, ne pose pas problème.
Par contre, je prescrit, aussi, une recherche de Ureaplasma urealyticum pour son partenaire.
La consultation terminée, je la fais ressortir par la salle d’attente où son ami l’attend.
En sortant, son copain s’entrave dans la marche avec sa tong, eh oui, en ville, maintenant, on va voir le médecin en tongs !
En fermant la porte, je lui coince le pied heureusement sans trop de bobo.
Lui de crier d'un ton très agressif « Merde, qu’elle saloperie » !
Certes, j’ai refermé la porte un peu trop rapidement, mais s’il n’était pas venu en tongs…
P.S. : Je regardais sur le Net et découvris que Ureaplasma urealyticum n'est pas toujours pathogène. Au gynécologue a décider de traiter s'il y a lieu.
09:34 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8)
01/08/2016
Le restaurant prometteur
Pendant mes dernières vacances, comme je vous avais parlé dans mon article : « Vacances de juillet 2016 » d’un restaurant prometteur.
J’ai donc testé ce restaurant prometteur.
C’était un nouveau restaurant qui avait ouvert il y a six mois.
Cruelle déception.
Dans les critiques alléchantes de ce restaurant il était précisé de réserver. Or nous y arrivâmes sans réserver, et on nous accepta.
Le cadre était magnifique, une mignonne terrasse et superbement ombragée, certes minuscule, c’est là que l’on nous installa. Peu de tables étaient occupées.
Par contre, il y avait une grande salle totalement vide.
A mon avis, la réservation était purement à des fins publicitaires.
Le plus surprenant c’était qu’il y avait une carte plus que restreinte car réduite à sa plus simple expression. D’un autre côté, c’est plutôt bon signe, on est sûr que les produits sont frais et la cuisine faite maison, comme il était indiqué sur la pancarte à l’entrée du restaurant.
En apéritif, je pris une bière locale excellente. Cela augurait bien.
En entrée je pris six huitres du bassin d’Arcachon (Andernos) excellentes, servies très fraîches, laiteuse (j’aime, aussi les huitres comme cela) et il faut savoir que l’on est dans un mois sans R. Au moins ce ne sont pas des huitres triploïdes, huitres génétiquement modifiées, qui ne sont pas laiteuses quelque soit la saison.
Mais c’est ensuite que tout se gâta.
En plat principal : anneaux de seiches persillade. Une catastrophe. D’abord, pas d’odeur de persillade. Surprenant. Ensuite ce que l’on peut qualifier de persillade était presque caramélisé (cela ôte tout goût d’ail) et en plus je cherchais le persil. Cette « persillade » avait, dans sa composition, des échalotes (nouvelle cuisine avec persillade revisitée ?).
En accompagnement, sur la carte devaient être servies des pommes de terre au four.
La patronne précisa, cependant, qu’elle nous servirait une salade de pomme de terre, donc des pommes de terre bouillies en vinaigrette.
L’accompagnement était horrible. A la place de la vinaigrette, les pommes de terre étaient recouvertes d’une sauce infecte.
Je ne pris pas de dessert.
Cependant, ma femme pris une coupe de glaces. Celle-ci était purement succulente.
Cruelle déception.
Pour moi, ce qui est dans l’assiette est beaucoup plus important que le cadre.
Ce restaurant a, à mon avis, du soucis à se faire.
En tout cas, je n'y retournerais pas.
09:37 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Fête, Gastronomie, Honte, Potins, Shopping | Lien permanent | Commentaires (1)