Le boucher et le Tomahawk

 

C’eut pu être le titre d’une fable de Jean de La Fontaine.

Mais non, ce n’est pas.

Quand au Tomahawk, C’eut pu être la hache à manche droit utilisée par les Nord-Amérindiens.

Mais non, ce n’est pas.

Entrons dans le vif du sujet.

Lors de mes dernières vacances dans ma station balnéaire de mon enfance, au rayon boucherie du Super U, trônait des pièces de bœuf à l’allure bien particulière dite maturées un mois.

Le boucher, en bon bonimenteur, attire, par son cinéma, le client.

Mais…

Il n’est pas crédible, cela sonne faux.

Ces morceaux si particuliers avec un os long qui dépasse, appelés tomahawk …

Ne sont pas beaux.

Mais, qu’est ce que le tomahawk ?

En boucherie, le Tomahawk est une pièce unique et originale.

La côte de bœuf « Tomahawk » est une découpe particulière de la côte de bœuf qui rappelle la hache de guerre utilisée par les Amérindien, c’est un faux-filet avec os long de qualité AAA, plus communément appelé « Rib steak ».

Cette découpe a été imaginée pour préserver la viande de toute agression lors de la cuisson car elle est manipulée grâce au manche. Le tomahawk de bœuf provient de la même pièce que la côte de bœuf.

D’après ce que j’ai pu comprendre, cette « mode » du Tomahawk viendrait d’Amérique et du Canada.

Je dis « mode » car, pour moi, avis purement personnel, le Tomahawk est une côte de Bœuf pour Bobo.

Petit bémol à la vidéo suivante : il faut sortir la « viande » « plusieurs heures » avant de façons à ce que le gras atteigne la température ambiante, pour avoir une bonne cuisson à cœur, sinon le gras cuira moins en profondeur. Eh oui, la cuisine c’est, aussi, et d’abord, surtout, scientifique : c'est la physico-chimie de la cuisine, dont Hervé This est le créateur. C'est lui qui est à l'origine de la cuisine moléculaire.

À la découverte du tomahawk

La recette de mon maître Chef Dumas (bien que l’accompagnement avec son beurre maître d’hôtel à sa façon, à la place d’une sauce, me laisse, un peu, dubitatif).

Le Tomahawk AAA vieilli 120 jours – Chef Dumas

Et, maintenant, rêvons un peu…