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01/11/2022

La mort numérique et le cimetière numérique

 

En ce jour de la Toussaint, on peut se poser la question du devenir des données numériques après le décès ?

En ce qui concerne les réseaux sociaux, dans le cas du décès, à la persistance du site, celui-ci peut être considéré comme un cimetière numérique.

Parce que si nous sommes encore mortels biologiquement et donc juridiquement, notre personnalité numérique peut quant à elle survivre indéfiniment.

En insérant un nouvel article 85 dans la loi du 6 janvier 1978, le législateur, par l’intermédiaire de la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique (JO 8 oct. 2016) permet à toute personne de régler, à son décès, le sort de ses données personnelles.

Un autre cas se présente : celui dans lequel le mort n’a pas laissé de testament numérique.

Actuellement, en l’absence d’une demande de la part des héritiers ou des proches, le profil de la personne décédée continue d’exister. Ce sont aux réseaux sociaux d’organiser le devenir de ces profils.

En pratique, il est très difficile pour un responsable de site de faire la différence entre un profil inactif parce que son titulaire ne n’utilise plus et un profil inactif parce que son titulaire est décédé.

À ce titre, il ne peut pas prendre l’initiative de supprimer ces comptes s’il ne connaît pas la cause de l’inactivité. C’est dans ce contexte que les réseaux sociaux ont organisé des plateformes de suppression ou de désactivation des profils des personnes décédées.

En l’absence de directives contraires du défunt, il est possible pour les héritiers de faire supprimer un compte. 

Dans sa fiche pratique en date du 28 octobre 2020, la CNIL propose une liste non exhaustive contenant des liens permettant d’entamer une procédure pour signaler un décès sur les réseaux sociaux. Ces liens vous dirigent directement vers les procédures à suivre pour de nombreux réseaux sociaux. (https://www.cnil.fr/fr/mort-numerique-effacement-informat...).

Que deviendra mon Blog après que j'aurais passé l'arme à gauche?

La réponse logique, comme il est dit dans la première vidéo, que j’insère, dans mon testament, un codicille, précisant, auprès de mes héritiers, mes dernières volontés concernant celui-ci.

L’idéal étant que celui-ci continue à être en ligne notamment pour permettre à mes enfants, et mes petits enfants, de mieux me connaître...

Et en venant, tous les ans, à la Toussaint, me déposer un commentaire voire un fichier jpg ou png voire gif, en guise de chrysanthèmes...

;-)

Une sorte de livre posthume.

Une telle démarche est, peut-être, un peu présomptueuse de ma part,


La mort numérique - Les conseils des Notaires de France


Mort numérique : comment gérer l'héritage numérique

Et quand les jeux vidéos gèrent le deuil en devenant des cimetières numériques :


Le deuil numérique - DBY #16

Avant le numérique, pour supporter le deuil d’un proche existait le mouvement du Spiritisme d’Alan Kardec :

« Le spiritisme codifié par Allan Kardec, dont je parle, dans mon article du 11/10/2021 : "Allan Kardec, le fondateur du Spiritisme", est une philosophie spiritualiste qui apparaît à Paris en 1857 et qui donne naissance à un mouvement socio-culturel en Europe, jusqu'au début du XXe siècle. Kardec en expose les principes dans Le Livre des Esprits et dans les ouvrages suivants.

En un mot, pour résumer de façon très sommaire : le vivant pouvait communiquer avec le mort par l’intermédiaire d’un médium en utilisant la manipulation d'objets : planche (ouija) ou télékinésie (faire tourner les tables).


Le Spiritisme : C'est quoi exactement ?

 

Références :

- Mort numérique

- Mort numérique : peut-on demander l’effacement des informations d’une personne décédée ?

- Toussaint : Comment se préparer à sa mort numérique ?

- "Allan Kardec, le fondateur du Spiritisme"

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