31/07/2023
La Huppe fasciée
Crédit Photo - Archives Personnelles (Double clic gauche pour agrandir)
Dans mon article du 28/07/2023 : « Un bel oiseau dans le jardin », je parle d’un bel oiseau dans mon jardin de ma station balnéaire préférée.
Nous sommes, donc, comme je l'ai déjà dit, à la toute fin du mois de juillet, cela a son intérêt : confer le film d'ARTE, la dernière vidéo, l'oiseau va commencer sa migration en Afrique.
Je tiens à re-préciser que c’est la première fois que je vois cet oiseau : pourquoi ? Réchauffement climatique ?
Ma moitié, qui est fonctionnaire d’état (FPE) à la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN)(schématiquement : Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Transition énergétique), viens de me fournir la réponse.
Il s’agit…
De la Huppe fasciée (Upupa epops).
Tout, tout, vous saurez tout sur la Huppe fasciée, l’oiseau qui pue[1].
Et ceci, grâce à qui...
A ma mie.
Sans oublier, bien sûr, les aides indéfectibles de Wikipédia et de YouTube.
Ce qui suit, c’est Wikipédia.
Morphologie : La huppe fasciée est un oiseau de taille moyenne, au plumage orangé (femelle légèrement plus terne), barré de noir et blanc sur les ailes et la queue. Elle possède une huppe érectile, longue, orange, se finissant par du noir. Son bec est long, mince et recourbé. Ses ailes sont larges et arrondies, et ses pattes courtes mais puissantes.
Comportement : C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain, un animal diurne aux cris forts et rauques, le plus souvent solitaire.
Son alimentation : Essentiellement insectivore, la huppe capture la grande majorité de ses proies au sol en fouillant dans l'herbe ou dans les interstices des écorces. Diverses espèces d'insectes (scarabées, grillons, fourmis, courtilières, chenilles, larves diverses, etc.) et de petits invertébrés (mille-pattes, limaces, escargots dont elle casse la coquille) figurent à son menu, mais elle recherche spécialement les insectes colonisant les bouses et déjections de mammifères, qu'elle attrape grâce à son long bec recourbé. Il lui arrive aussi de capturer de temps en temps des insectes en vol et sur ou dans le bois mort au sol et sur pied. Elle se nourrit aussi de sauterelles, criquets et petits serpents. Les anciens Égyptiens la nommaient « le purificateur d'Égypte ».
Reproduction : La huppe va nicher dans un arbre mort, un trou d'arbre, un rocher ou la toiture d'un bâtiment. Elle occupe parfois certaines constructions (bergeries, fermes et même des pavillons modernes), ainsi que les nichoirs artificiels et fréquemment d'anciennes loges de pics mais se contente souvent d'une anfractuosité où l'ouverture se réduit à une simple fissure. Les déjections que les parents n'enlèvent pas d'une part, ainsi que la production, à partir de la glande uropygienne près du croupion, d'une sécrétion odorante par la femelle incubatrice et les jeunes oisillons après leur éclosion d'autre part, font fuir les prédateurs par leur odeur nauséabonde. En un mot : la huppe... Pue du cul.
Au niveau du cri : la huppe pupule[2].
Son habitat : Elle fréquente les jardins, les bois, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir.
Sa migration : La huppe est un oiseau migrateur Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère nord. En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août
Pour ce qui est de l’étymologie : Du latin upupa, origine onomatopéique tirée de son chant (« houp-oup-oup »), qui lui a valu son nom dans beaucoup de langues et dialectes. Elle est aussi nommée « pue pue » dans certaines régions, allusion à la mauvaise odeur de son nid. Le qualificatif « fascié » fait référence aux rayures noires et blanches de son plumage (huppe, ailes et rectrice)
En effet, Les trous où niche la huppe ont la réputation de dégager une odeur fétide, qui repousserait les attaques des prédateurs. Cette odeur est due au fait que les fientes ne sont pas évacuées, mais aussi à un liquide dont s'enduisent les huppes, qui provient d'une glande située au niveau du croupion. D’ailleurs, la réputation de saleté de l'oiseau, dont atteste l'expression sale comme une huppe, est probablement aussi à l'origine du mot salope.
Protection : La Huppe fasciée bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté du 17 avril 1981 abrogé et remplacé par l'arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection
Au niveau de la culture : Elle est assez souvent représentée dans l'art égyptien ancien et elle est peinte dans des paysages, en vol, posée au sol ou plus souvent perchée dans un arbre (sycomore) ou dans des papyrus. Dans les pays arabes, elle est considérée comme une protection contre le mauvais œil.
Comme « Un peu de culture ne nuit pas, cela évite de mourir idiot ».
La petite note culturelle cinématographique : Dans le film d'animation Kirikou et la Sorcière, le héros se bat contre une huppe fasciée pour parvenir à survoler la case de Karaba et se rendre au cœur de la Montagne, où se trouve son Grand-Père, qui pourrait lui révéler le passé de Karaba et comment mettre un terme à son Mal.
Et, maintenant… Quelques vidéos.
HUPPE Fasciée/Femelle/Mâle/Dimorphisme ! BRUITX
Le cri de la Huppe fasciée :
Huppe fasciée ....chant, nourrissage, vol......
Episode 17 de la série «Le Marronnier» : La Huppe fasciée :
Une émission d’ARTE, un film de 43 minutes : « LA HUPPE le vigneron et le charpentier ». Un film fascinant à voir impérativement, toute affaire cessante. On y découvre, vraiment, ce qu'est l'écologie scientifique, sans minimiser l'importance de l'écologie politique.
Que Dame nature est bien faite.
Que Dame nature est belle !
[1] Évocation de la chanson de Pierre Perret : « Le zizi ».
[2] La mésange zinzinule, la chouette chuinte, la huppe pupule...
Références :
- Un bel oiseau dans le jardin
- Site Internet d'ARTE ICI
13:16 Publié dans Anecdote, Culture, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Photographie, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
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