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11/05/2025

A propos de la décadence d’une vieille Brasserie, la saga du Bistro Régent

 

Il y a de cela quelques années, je passais très souvent, devant  « La Concorde » qui était, en son temps, une vraie Brasserie bien connue, où, il me fut donné des repas homériques. En particulier, en début de carrière, j'y déjeunais, tous les mercredis, à la suite de trois heures de F. M. C. (Formation Médicale Continue). Et bien d’autres soirées encore...

Cette brasserie emblématique a été rachetée et fait, partie, maintenant, d’une chaîne de franchisées  : « Le Bistro Régent ».

De ce rachat, ne subsiste que le cadre majestueux des Brasseries d’antan.

Dans son « menu », ce « Bistrot » se targue de sa fameuse sauce «Charmelcia» qui accompagne une pièce de bœuf. Seul point positif: la salade est excellente avec une vinaigrette parfaite.

Un jour, donc, lors de ma promenade hygiénique matinale, je tombais en arrêt sur une livraison…

De frittes, toutes prêtes…

Surgelées.

Autrefois, cette « faute de goût » n’aurait jamais eu lieu.

Les frittes, d’alors, étaient maisons et, en outre, la pièce de bœuf était recouverte d’une fameuse sauce, celle-là pour de vrai, venant d’un os à moelle et le tout recouvert d’une moelle.

À propos de la formation des cuisiniers du Bistrot Régent, je me suis amusé à poser, à mon IA favorite Perplexity (l’essayer, c’est l’adopter), la question :

« La politique de formation des cuisiniers du bistrot Régent ».

« Elle repose sur une formation interne courte, centrée sur la maîtrise des process maison très bien codifiés et non sur l’apprentissage de la cuisine traditionnelle. Cette stratégie vise à garantir l’efficacité, la fidélisation du personnel et la rentabilité, mais elle fait débat quant à la valorisation du métier de cuisinier ».

En effet, Marc Vanhove, le patron des Bistro Régent, a avoué à la télévision*, sa technique, pour le moins surprenante, pour conserver son personnel. « A la base, on n’a pas de cuisiniers. On les forme et on les formate à notre système, ce qui fait qu’on n’a pas de problèmes de personnel parce qu’on ne peut pas nous piquer nos cuisiniers », explique-t-il. « Ils ne savent pas faire un œuf mayonnaise, un plat du jour ou une mousse au chocolat. Donc, ils restent chez nous et on est tranquille, là où les autres s’embêtent un peu avec le personnel ».

Maintenant, chaque fois que je passe devant ce Bistrot, pardon, ce «Bistro» , une vague de nostalgie m'envahis.

Regrets éternels.

Mais, vous ne savez pas tout !

Philippe Etchebest dispose (ou disposait ?) d'un contrat publicitaire avec la franchise Bistro Régent®. En échange de son nom de marque et de son image, le chef étoilé est (ou était) rémunéré. Un partenariat lucratif pour les deux partis, car la très bonne image du chef de cuisine a permis au réseau de brasserie de trouver facilement leur public en Gironde puis dans toute la France.

 

*Pourquoi le patron de Bistro Régent est au cœur d’une polémique sur les réseaux sociaux

Références :

 - Bistro Régent

 - Mythe ou réalité : Philippe Etchebest propriétaire du Bistro Régent® ?

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