14/12/2007
Le botaniste français Alexis Millardet
Voici ma traduction, pour les non hispanisants, du clavardage : "El botánico francés Alexis Millardet".
Botaniste français né le 13 décembre 1838 à Montmerey-laville (Jura).
Il commence a étudier la médecine et finalement passe à la botanique; Il fut un dessinateur reconnu. Il enseigna la botanique à la faculté des sciences de Bordeaux (1876-1899).
En 1882, visitant le château Ducru Beaucaillou dans la région de Bordeaux, il observe en se promenant que la vigne était trés attaquée par le mildiou (Plasmopora viticola), les premiers rangs de vigne étaient sains. Le viticulteur lui explique qu'il les a pulvérisé avec du sulfate de cuivre pour éviter que l'on vole les grains (le cuivre donne un goût amer).
Plus tard, après plusieurs autres preuves, en 1885 Millardet obtient un mélange de sulfate de cuivre et et de chaux que l'on connaît de nos jours sous le nom de “bouillie bordelaise” qui est utilisé comme fongicide et bactéricide dans plusieurs cultures.
Il réalise aussi de nombreuses études sur les porte-greffes, il obtient par hybridation de cépages américais pour lutter contre le Phyloxéra.
Quelques unes de ses oeuvres :
- Monographie sur la croissance de la vigne et la technique d'hybridation artificielle.
- Monographie sur la croissance de la vigne et la technique d'hybridation artificielle.
- Histoire des principales variétés et espèces de vignes d'origine américaine qui résistent au phyloxera. (1885)
Il meurt le 15 décembre 1902.
Nota Bene :
Ce savant, tout comme Nicolas Appert, est totalement oublié de nos jours. Qui connait encore leurs noms hormis les spécialistes de la question. Pourtant si on peut bouffer et picoler sans retenue, c'est bien grâce à Appert et Millardet. Même pas la reconnaissance du ventre vous-dis-je.
A Bordeaux, lieu de sa découverte de la "bouillie Bordelaise", Alexis Milardet possède quand même une rue, une petite rue, dans la quartier Mériadeck, une rue autrefois fréquentée par des dames "travailleuses". Il a aussi une statue au fond du Jardin Public avec comme maxime "Alexis Millardet, la vigne reconnaissante", la vigne oui, mais l'Homme...
Une honte.
14:20 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
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