08/05/2008
Péter est-ce dé ? - Version II
Antidépresseurs sérotoninergiques
A propos d'un clavardage précédant et du PIMPERAN*, cela m'a fait songer à une malade d'antan. Il y a quelques années qu'elle est entrée dans mon cabinet médical, cela fait plus de dix ans.
Déjà, devant l'incurie de la Faculté, je m'étais formé moi même à la Psychiatrie en dévorant des abrégés puis des précis de Psychiatrie, je n'ai jamais acheté de traité de Psychiatrie (je ne suis qu'un Technicien de la Psychiatrie, pas un Ingénieur, je suis Généraliste après tout). Puis, pour valider cela, j'ai décidé de passer, en deux ans, un D.U. de Psychologie Médicale clôturé par un mémoire : "Le Médecin Généraliste et la Psychiatrie".
Cette patiente a été une des premières à pouvoir bénéficier de mes connaissances en Psychiatrie "moderne".
Cette patiente est venue me consulter pour un Etat Dépressif Majeur au terme du DSM IV (Diagnostic Statistical of Mental deaseases revision IV).
A l'interrogatoire plus poussé, elle avait été victime d'un accident de la voie publique (AVP), il y a plus d'un an.
On retrouvait aussi quelques consultations plus tard, la notion d'une Phobie Sociale avec un caractère extraverti.
Quelques consultations plus tart, elle me confie que quand elle était plus jeune (20 ans) elle était atteinte de nausée tous les matins et que son Médecin traitant de l'époque lui avait donné, en continu, tous les jours, du... PRIMPERAN* pour calmer ses nausées. Ce qui avait eu pour conséquence de lui arrêter ses règles et de lui déclencher une montée de lait qui s'écoulait par ses seins. C'est ce que nous appelons dans notre jargon médical un "Syndrome Aménorrhée Galactorrhée".
Il ne faut pas oublier que le PRIMPERAN*, très bon anti vomitif au demeurant, est dérivé des neuroleptique, pardon des Anti Psychotiques de première génération (AP1G), c'est la toute nouvelle dénomination, et que cette classe de médicament est connue, au long cours, pour donner... un syndrome Aménorrhée Galactorrhée.
A l'époque elle consulta un Professeur d'endocrinologie d'un CHU de province qui, devant son taux de prolactine au plafond, lui dit d'emblé qu'elle devait avoir une tumeur de l'hypophyse, il lui demanda un scanner qui revint... normal.
Fort heureusement, elle arrêta tout, consultations et PRIMPEDRAN et, six mois après, tout rentrait dans l’ordre.
C'est par moi qu'elle apprit le fin mot de l'histoire sur le PRIMPERAN*.
Bilan des courses, patiente traitée au long cours par PRIMPERAN* pour ses nausées liée à son Trouble Anxieux, avec de notables effets secondaires : Aménorrhée Galactorrhée (j'oubliais le syndrome extra puramidal : mouvements anormaux et incontrôlables des yeux particulièrement anxiogène, le corps échappant totalement à la commande cérébrale) que bien sûr elle a eu la joie de connaître.
Le diagnostic de Trouble Anxieux (Phobie Sociale sera porté à 30 ans (soit 10 ans plus tard) au stade d'un Etat Dépressif Majeur, suite à un PTSD révélateur
A la longue les Troubles Anxieux évoluent vers un Etat Dépressif Majeur pour peu qu'il ne soit pas diagnostiqué... à temps.
Un IRSS (Zoloft*) et une thérapie comportementale faite par des psychiatres comportementalistes, thérapie, certes, un peu discontinue, dû a plusieurs déménagements - elle me tint toujours au courant de ceux-ci et je pus ainsi lui fournir plusieurs thérapeutes comportementalistes grâce à l'Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC : http://www.aftcc.org/therapie.php).
Elle va bien maintenant... Sa phobie Sociale existe toujours un peu, mais elle vit en bon intelligence avec elle.
Déjà, devant l'incurie de la Faculté, je m'étais formé moi même à la Psychiatrie en dévorant des abrégés puis des précis de Psychiatrie, je n'ai jamais acheté de traité de Psychiatrie (je ne suis qu'un Technicien de la Psychiatrie, pas un Ingénieur, je suis Généraliste après tout). Puis, pour valider cela, j'ai décidé de passer, en deux ans, un D.U. de Psychologie Médicale clôturé par un mémoire : "Le Médecin Généraliste et la Psychiatrie".
Cette patiente a été une des premières à pouvoir bénéficier de mes connaissances en Psychiatrie "moderne".
Cette patiente est venue me consulter pour un Etat Dépressif Majeur au terme du DSM IV (Diagnostic Statistical of Mental deaseases revision IV).
A l'interrogatoire plus poussé, elle avait été victime d'un accident de la voie publique (AVP), il y a plus d'un an.
On retrouvait aussi quelques consultations plus tard, la notion d'une Phobie Sociale avec un caractère extraverti.
Quelques consultations plus tart, elle me confie que quand elle était plus jeune (20 ans) elle était atteinte de nausée tous les matins et que son Médecin traitant de l'époque lui avait donné, en continu, tous les jours, du... PRIMPERAN* pour calmer ses nausées. Ce qui avait eu pour conséquence de lui arrêter ses règles et de lui déclencher une montée de lait qui s'écoulait par ses seins. C'est ce que nous appelons dans notre jargon médical un "Syndrome Aménorrhée Galactorrhée".
Il ne faut pas oublier que le PRIMPERAN*, très bon anti vomitif au demeurant, est dérivé des neuroleptique, pardon des Anti Psychotiques de première génération (AP1G), c'est la toute nouvelle dénomination, et que cette classe de médicament est connue, au long cours, pour donner... un syndrome Aménorrhée Galactorrhée.
A l'époque elle consulta un Professeur d'endocrinologie d'un CHU de province qui, devant son taux de prolactine au plafond, lui dit d'emblé qu'elle devait avoir une tumeur de l'hypophyse, il lui demanda un scanner qui revint... normal.
Fort heureusement, elle arrêta tout, consultations et PRIMPEDRAN et, six mois après, tout rentrait dans l’ordre.
C'est par moi qu'elle apprit le fin mot de l'histoire sur le PRIMPERAN*.
Bilan des courses, patiente traitée au long cours par PRIMPERAN* pour ses nausées liée à son Trouble Anxieux, avec de notables effets secondaires : Aménorrhée Galactorrhée (j'oubliais le syndrome extra puramidal : mouvements anormaux et incontrôlables des yeux particulièrement anxiogène, le corps échappant totalement à la commande cérébrale) que bien sûr elle a eu la joie de connaître.
Le diagnostic de Trouble Anxieux (Phobie Sociale sera porté à 30 ans (soit 10 ans plus tard) au stade d'un Etat Dépressif Majeur, suite à un PTSD révélateur
A la longue les Troubles Anxieux évoluent vers un Etat Dépressif Majeur pour peu qu'il ne soit pas diagnostiqué... à temps.
Un IRSS (Zoloft*) et une thérapie comportementale faite par des psychiatres comportementalistes, thérapie, certes, un peu discontinue, dû a plusieurs déménagements - elle me tint toujours au courant de ceux-ci et je pus ainsi lui fournir plusieurs thérapeutes comportementalistes grâce à l'Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive (AFTCC : http://www.aftcc.org/therapie.php).
Elle va bien maintenant... Sa phobie Sociale existe toujours un peu, mais elle vit en bon intelligence avec elle.
FELIX QUI POTUIT RERUM COGNOSCERE CAUSAS.
09:48 Publié dans Maladies des Hommes Célèbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, médecine, société, blabla de fille, blabla de filles, blabla de femme, blabla de femmes
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