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17/06/2021

L'essaim et la cheminée

Un peu de publicité ne nuit pas

 

Ce titre pourrait être celui d’une fable inédite d’un de mes auteur favoris : Jean de La Fontaine.

Non cette aventure est une histoire vécue !

Samedi dernier, avec ma moitié, nous sommes allés dans un hypermarché du bricolage.

Ce n’est pas, loin de là que je sois un grand bricoleur, de ce côté-là j’aurai, plutôt deux mains gauche. Non ce n’était que pour acheter les ingrédients pour peindre mon ancien cabinet médical.

La peinture, c’est le seul bricolage où, sans modestie, j’excelle.

Comme je vous l’avais dit dans mon tout dernier article : « L’art de la séduction, ou savoir comment se vendre », mes anciens locataire m’ont laissé mon appartement dans un état ou un rafraichissement pictural devenait nécessaire.

En vue de la prochaine location, nous venons juste de remplacer le lino, il serait dommage que la peinture ne soit pas à la hauteur.

En entrant dans ce temple du bricolo, dès l’entrée, nous restâmes en arrêt sur les climatiseurs placés en super tête de gondole.

Un climatiseur, en prévision de la future canicule, quoi de plus tentant qu’un tel outillage.

Bien que n’étant pas venus pour ça, nous tombâmes sous leur charme, et, dans la foulée, nous fîmes l’emplette d’un tel engin bien carossé.

En rentrant à la maison il nous prit une envie impérieuse d’essayer le fabuleux engin.

Comme une évacuation de la chaleur était indispensable, la solution la plus logique était d’utiliser le conduit de cheminé. Celui-ci était, depuis fort longtemps, obturé par un dispositif astucieux pemettant de n’avoir qu’une ouverture réduite et s’adaptant, parfaitement, au tuyau d’évacuation du climatiseur.

Mais, à l’ouverture de la cheminée, un bourdonnement impressionnant me sauta à la figure, ou plutôt aux oreilles. Je vis même ce qui ressembla fortement à une abeille.

Un essaim d’abeilles s’était niché dans notre cheminée.

Il fallait le déloger.

Trouver quelqu’un un samedi me semblait mission impossible.

Trouvée sur le Net, une association, gérée par des apiculteurs, sembait toute adéquate.

Je téléphone à cette association. Bingo elle est ouverte le samedi !

Une heure après avoir téléphoné, un apiculteur masqué sonnait à la porte.

Après avoir disposé sur son visage un masque à gaz il revêtit le haut d’une combinaison d’apiculteur avec le casque ressemblant, furieusement à un masque d’escrimeur.

Il pulvérisa un insecticide puissant dans la cheminée. Un épais nuage blanc envahit la pièce.

Le travail fait, il nous conseilla de fermer la pièce et de ne revenir l’aérer que trois heure après.

Il nous raconta que, quand cela était possible, il récupérait l’essaim des abeilles mais que dans le cas des cheminées cela était impossible. Il rajouta que nous avions bien fait d’avoir appelé son association car il y avait des individus, peu scrupuleux, qui n’hésitaient pas à facturer l’intervention 800 €, alors que lui nous factura la somme de… 130 €.

Trois heures après nous ouvrons en grand les fenêtres pour une aération d’une heure. Pour terminer, nettoyage d’une poudre blanche déposée sur le parquet.

Nous pûmes, enfin, nous délecter de notre jouet fraichement (c'est le cas de le dire) acquis.

Dieu que la fraîcheur est un confort inestimable !

Voilà, maintenant, comment se passe l'extermination d'un nid de frelon asiatique, l'ennemi juré des abeilles.

Ainsi, Maya* pourra vivre tranquille.

*L'histoire de Maya l'Abeille a été écrite par l'Allemand Waldemar Bonsels et publiée en 1912. Dans cette histoire écrite pour les enfants, on voit évoluer Maya l'abeille au milieu de ses amis (Willy, l'ami de Maya dans la série animée, n'apparaît pas dans le livre original. La sauterelle qui a sans doute inspiré les créateurs du dessin animé ne fait qu'une rapide apparition. 
En 1975 est produite une série de dessins animés germano-nippone appelée Maya l'abeille, adaptée du livre.

 

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