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13/02/2010

IVG

 

Une patiente de 26 ans consulte, car, il y a un an, suite au décès de sa mère d’une rupture d’anévrysme, elle n’est pas bien.

A l’interrogatoire, je penche pour un Etat de Stress Post Traumatique. Je lui prescrit donc un IRSS (antidépresseur sérotoninergique) et lui fixe un rendez-vous pour la semaine suivante.

La semaine suivante, la patiente ne vient pas.

Une semaine après son rendez-vous, elle me demande si elle peut venir avec son compagnon, car elle est enceinte pour discuter d’une IVG, car c'est une grossesse, sous pilule, non nésirée.

Elle arrive à l’heure à son rendez-vous, mais là tout se complique.

Certes elle est enceinte et pense à l’IVG, encore plus son compagnon, mais, il a un mais, plutôt deux mais.

D’abord la grossesse ne fait pas très bon ménage, d’après le VIDAL, avec les IRSS, et puis elle me raconte qu’elle a été traitée, avec retard, quand elle avait 20 ans, pour une Salpingite à Chlamydia, une saloperie d’IST qui rend très fréquemment stérile.

Sa gynéco lui a bien posée le problème : Cette grossesse est peut être une chance, qui dit qu’après cela une nouvelle grossesse ne sera pas beaucoup plus difficile, voire…impossible.

Au fil de la consultation elle est de plus en plus partagée, son conjoint, qui était farouchement pour l’IVG, est moins buté qu’il n’y parait.

On conclus sur le fait qu’ils revoient ensemble la Gynéco pour en discuter encore.

Ils ont quatre jours pour se décider…

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