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29/04/2010

Panique quand tu nous attaque

 

Une jeune étudiante ingénieur en agro alimentaire de 21 ans vient me voir car elle a des malaises.

Il s’avère, très rapidement, que ses malaises sont, en fait, des attaques de panique.

Documentée sur sa pathologie et rassurée, je la laisse repartir sans médications. J’apprends aussi que son mère médecin généraliste a tendance à boire pour calmer son anxiété vraisemblablement et que ses parents sont divorcés, de plus ses relations avec son père sont très distantes car , quand elle étais enfant cela se passait mal avec son père.

A la deuxième consultation j’aborde l’aspect comportemental avec les techniques d’expositions, elle repart toujours sans médicaments.

A la troisième consultation, rien ne va plus, elle en pleure, elle a fait de nombreuses attaques de panique, cela tourne au Trouble Panique et, en plus, elle a des nausées le matin, elle repart donc avec une ordonnance pour un médicament « anti panique ».

Elle devra l’augmenter la semaine suivante à un comprimé car, sous peine de déclencher des attaques de panique, on ne commence jamais d’emblée à dose efficace.

Pour pouvoir augmenter, elle doit m’appeler car elle part en vacance chez sa mère.

Une petite remarque : Il est dit qu'il y a une part génétique dans l'anxiété, mais que la part éducationnelle est prépondérante. Dans la famille X je voudrais le père, ce serait idiot de l'accabler, par contre la où cela ne vas pas, c'est qu'il n'accepte pas de se faire soigner, pour un médecin ça la fiche mal.

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