12/08/2012
Une femme trop effacée
Je reçois depuis « quelques » temps, une jeune patiente de trente temps, Cadre A, travaillant dans une collectivité territoriale, pour un état dépressif sur une phobie sociale (terme scientifique pour appeler la timidité).Elle avait, aussi un manque d’estime de soi.
Elle avait déménagée de Paris pour habiter Grandville où séjournait Monsieur.
Quelques temps plus tard, Monsieur la quittait en lui disant qu’elle était trop effacée. C’est ce qui me fit porter illico le diagnostic de timidité.
Elle me confia, que c’était la troisième fois qu’un mec la quittée (pour à peu prés le même motif), mais elle n’était pas restée aussi longtemps que cette foi, mais à chaque fois, elle avait encaissé de plus en plus le choc, là, c’était le bon, pour une prise en charge. Un antidépresseur sérotoninergique, puis une fois qu’elle se mit à aller mieux (je ne « frappe » jamais un malade à terre) une prise en charge de sa timidité (les antidepresseurs facilitent ce travail, ainsi que l’exposition et la lecture de livres sur la phobie sociale, sans oublier Internet), ainsi qu’une prise en charge de son estime de soi.
L’état dépressif guéri, la prise de conscience de sa timidité et l’amélioration de l’exposition face à sa timidité (facilité par le traitement médicamenteux),tout ceci, avec une remontée de son estime de soi.
Curieusement, elle trouva un autre homme plus « normal » que les autre qui l’aide, pour sa timidité, en l’exposant aux situations phobogène, sans prendre sa place.
Bien sûr, le traitement fut arrêté (au bout de six mois), elle n’en avait plus besoin.
Il suffit, parfois, de peu de choses.
14:26 Publié dans Anecdote, Médecine, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
11/08/2012
Un homme de caractère
Source : http://imalbum.aufeminin.com/
Il m’est arrivé de soigner une personne âgée, d’origine italienne, et sa femme par l’intermédiaire de son fils.
Son fils était un entrepreneur qui montait des échafaudages, une force de la nature.
Son fils l’avait fait venir dans la banlieue de Grandville, où il résidait.
Le couple âgé résidait dans une RPA (Résidence pour Personnes Agées).
Le courant passait bien, si bien qu’il me faisait découvrir ses recherches culinaires. Un jour, il m’offrit un jus de je ne sais quoi, assez difficile à avaler, une horreur que je me forçais à avaler pour ne pas le froisser, il n’y a que l’intention qui compte.
Petit aparté, une fois, je lui fis faire une analyse d’urine des 24 h.
Lendemain quand je revins il me sortit fièrement… deux bouteilles pleines d’urine, j’y ai eu droit alors que c’était destiné au laboratoire.
Une fois à la retraite, le fils décida de partir dans une autre ville, il laissa son père.
Le père organisa tout seul, lui et sa femme, son rapatriement sanitaire pour revenir à son point de départ, c’était un homme de caractère.
Comme quoi, on ne peut compter que sur soi-même.
19:23 Publié dans Anecdote, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (9)
Salade de tomate façon Docteur sangsue
Source : http://recettes.viabloga.com/
Un plat d'été pour se rafraichir quand il fait bien chaud.
Pour deux personnes :
Prendre deux tomates cœur de bœuf par personne, enlever la queue et faites un cratère pour enlever la partie fibreuse. Couper les tomates en quartiers.
Hacher une belle (ou deux petites) échalotes.
Jeter les échalotes hachées dans un assaisonnement tout fait du commerce (huile d’olive et vinaigre balsamique).
Jeter les tomates, des olives noires à la Grecque avec noyau, des anchois au sel (bien meilleurs que ceux à l’huile) passer sous l’eau un peu sur les parois pour les dessaler et sur le ventre pour séparer les deux filets et enlever l’arête centrale. Les couper en morceaux.
Rajouter des olives noires coupées en morceaux.
Rajouter des piments moyens coupés en petits morceau après les avoir épépinés.
Poivrer avec du poivre au moulin.
Surtout ne salez pas, les anchois s'en chargent.
Mélanger bien.
Le secret du chef : mettez la salade au réfrigérateur bien avant de la déguster et rajouter l'assaisonnent au moment de servir.
Il est loisible à souhait de débuter le repas avec cette salade, et de boire, avec, une bonne sangria bien fraîche, bien évidement.
Bonne dégustation.
19:02 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
10/08/2012
Sauce Verte minute façon Docteur Sangsue
Persil plat
Le secret de cette recette facile et très rapide à exécuter, revient à utiliser une sauce vinaigrette toute faite (AMORA*).
Prendre quatre échalotes, les hacher assez fins avec un hachoir, jetez les dans un très grand bol.
De la sauce vinaigrette AMORA* (Huile d’olive et Vinaigre Balsamique). Secouer, verser.
Saler, poivrer au poivre au moulin.
Persil plat (le meilleur), plier le en deux, et, avec un couteau affuté, couper le persil en très petites tranches, ce qui donnera des petits morceaux.
Et hop, dans le bol.
Rajouter de l’assaisonnement tout fait, recouvrir l’appareil avec la sauce vinaigrette AMORA*.
Rectifier sel et poivre.
Réserver au réfrigérateur.
Pour déguster un merluchon…
Un pur délice.
Bon App.
13:31 Publié dans Cuisine, Gastronomie, Loisirs, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
06/08/2012
J’ai été violé, pendant une semaine, par le meilleur ami de mon père
Ceci pourrait être le titre d'un article d'une revue à sensation, mais, malheureusement, c'est une histoire vécue.
Les viols d’enfants, pudiquement appelés agressions sexuelles, sont beaucoup plus fréquents que l’on se l’imagine.
Ce soir, à la consultation, j’ai vu un patient qui a été, il y a deux jours, quitté par sa copine avec qui il vivait depuis deux ans. La séparation fut plus que houleuse.
Elle le plaqua, son « beau père » s’en mêla, llei menaçant de lui casser la G***.
Il vint me voir, car il se sentait très mal, était angoissé, dormait très mal et envie de pleurer, ce qui est rare chez un homme, (l’explication viendra après). Avec réticence, je lui prescris un antidépresseur sérotoninergique, un anxiolytique et un hypnotique, bref la totale. Etais utile, l’avenir nous le dira.
Brusquement, suite à une intervention de ma part, il me lâcha : A onze ans, pendant dix jours, j’ai été violé pa le meilleur ami de mon père.
Cela équivaut à un Etat de Stress Post Traumatique, un trouble anxieux. Cela fragilise passablement la personne « agressée ».
La chose la plus utile que j’ai fais, à mon avis, c’est de l’arrêter jusqu’a mon retour de vacances, dans huit jours, (cette année j’ai pris des vacances fractionné es).
Je le dis et je le répète, les viols d’enfants, sont beaucoup plus fréquent qu’on se l’imagine. En général, c’est l’entourage, père, oncle, proche de la famille. Comment ne peut-on pas respecter les enfants, j’avoue manquer de connaissance sur ce sujet là. En tout cas, cela crée beaucoup de dégâts pour le sujets victime de ça.
23:19 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
Cuisine traditionnelle authentique contre toque étoilée véritable toc
Bidart: point de vue. Souce http://www.tripadvisor.fr/
Mon dernier Week end s’est déroulé, culinairement, en deux spots (endroit, terme de surf).
L’un à Bayonne, l’autre à Bidart.
Si j’ai atterri au pays Basque, c’est grâce à une Box que j’avais offerte à ma Mie, pour son anniversaire, et qui proposait un week end dans une ferme auberge. Nous le changeâmes, d’un commun accord, en un repas gastronomique. Le choix de la région fut, un peu, un hasard, le pays basque.
Le hasard provoque, parfois, bien des surprises.
Le resto de la Box était à Bayonne : la feuillantine (la feuillantine est un gâteau au chocolat), un resto étoilé et ayant les honneurs de Gault et Millau.
Grandes et très assiettes originales, belles présentations, belles assiettes, peu remplies et service guindé, un demi verre de jurançon sec, bon, mais sans plus. Bref, tout dans l’apparence.
Le deuxième à Bidart, place de la Mairie, le Restaurant ETXEAN (ce qui veut dire maison en basque). Ce super restaurant est répertorié dans le petit futé : nous avons dégustés le repas sur une table en extérieur, sur une estrade allongée, à l’ombre et très originale.
Repas très sympa, service simple efficace et plus que gentil, attentionné est le mot et copieux, pas besoin d’entrée, plat, dessert, il restait quand même une petite place pour le dessert, un autantique gâteau basque exceptionnel fait par un pâtissier local.
Le plat : deux pieds de cochon d’une saveur exceptionnelle, avec un pichet de vraie sangria plus que savoureuse. Aucune comparaison avec le premier
Quand à la différence de prix : quatre fois plus cher pour le restaurant dit « gastronomique ».
Incompréhensible qu’un restau gastro soit moins bon et bien plus cher qu’un restaurant simple, a prix plus que raisonnable avec un service attentionné et gentil et avec une cuisine savoureuse, authentique irréprochable.
Un bon tuyau pour reconnaître un bon restaurant simple : repérer des « locaux » attablés.
Restaurant EXTEAN (chez Pascal et Nadine) - Bidart
Cette photo de etxean est fournie gracieusement par TripAdvisor
09:22 Publié dans Coup de gueule, Cuisine, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)