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25/01/2013

De nos jours, la politesse se perd



Oui, je vous le dis, mes bons amis, de nos jour, la politesse se perd.

Pas plus tard que ce matin, j’allais me faire faire une prise de sang. Il faut bien, de temps en temps, surveiller la machine.

Dans une rue étroite, tournante, mal aisée, trois forts chevaux tiraient un coche*… Euh, non, là c’est Jean De La Fontaine.

Dans une rue étroite, Je reculais un peu difficilement pour ne pas accrocher les véhicules garés des deux côtés et pour laisser passer deux voitures. Il se trouve que les deux véhicules en question, étaient conduites par des femmes (le hasard fait parfois mal les choses) et, cerise sur le gâteau, une avait le téléphone portable vissé à l’oreille.

Et bien, croyez le si vous voulez, aucune des deux ne m’a remercié de mon geste chevaleresque.

S...

 

*

Commentaires

faut dire qu'il n'y a plus beaucoup de princes charmants non plus ....

Écrit par : Artémis | 25/01/2013

Bien dit Artémis! Mais j'ai vu assez de femmes au volant en train de téléphoner, de se coiffer et de me coller afin de rouler plus vite!

Les pires sont celles avec leur logo "attention aux enfants", elles sont les premières à ne pas s'arêtter au passage pièton, à limiter la vitesse proche des points sensibles, à se garer comme cela leur arrange sans se préoccuper des autres!

Les conducteur respectent bien plus en s'arrêtant pour laisser traverser les piètons que les conductrices - surtout lorsque le pièton est une personne âgée ou handicapée ou avec un landau!

Dr Sangsue pense à ta tension et dis toi que ce son des couillones!

Avant hier soir, eu un conducteur qui freina dès qu'un véhicule arriva en sen inverse, puis met le clignotant alors que la route certes tourne mais ne bifurque point et en changeant de voix, met le clignotant et s'engage alors que j'y étais déjà. Je pense que la personne ne voit pas en conduisant la nuit!

Bonne journée

Écrit par : Chantal | 25/01/2013

@ : mais y a de plus en plus d'andouilles sur la route.
Et c'est plus dangereux que le cheval !

Bon, y a plus beaucoup de princesses non plus .... et en plus on en a déjà perdu deux en France dans des crashtests justement.
J'ai vraiment honte ... c'est bon la honte.

Écrit par : Artémis | 25/01/2013

y a pas que la politesse qui se perd, y a aussi l'amitié...mwarf
:-)

Écrit par : ompha | 26/01/2013

oh, ça c'est pas nouveau ma pauv'dame !

Déjà les poèmes de Rutebeuf (XiIIème siècle) ont inspiré Léo Ferré :

"Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte.
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta.
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d'hiver.
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière.
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est morte.
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m'était à venir
M'est avenu.
Pauvre sens et pauvre mémoire
M'a Dieu donné le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient le vent m'évente
L'amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta.
L'espérance de lendemain
Ce sont mes fêtes."

Écrit par : Artémis | 26/01/2013

C'est parce que Mercedes fait ses crashtests avec des princesses que leurs voitures sont si chères...

Écrit par : alain | 26/01/2013

@Alain ..... c'est ce que j'attendais ;-)))))

Écrit par : Artémis | 26/01/2013

@Artémis - ben voilà, c'est fait; si tu me pousses au crime...de lèse-majesté

Écrit par : alain | 26/01/2013

encore ! encore ! encore ! ;-)

Écrit par : ompha | 26/01/2013

Si vous devez quitter ce monde, faîtes le avec classe, faîtes le en Mercedes mais il est préférable de s'appeler Mercedes et rouler en Diane que l'inverse.

Écrit par : Artémis | 26/01/2013

@ Artémis - Ton poème de Boeuf en Rut (il se nommait bien lui même boeuf vigoureux? Merci qui, Merci Wiki) le plus marrant, si l'on peut dire c'est que l'on connaît peu de choses sur savie.

Donc...

Ton célèbre poème de Rutebeuf me fait songer à quelque chose de beaucoup moins original, mais, à mon avis, de profondément exact :


"C'est dans le besoin qu'on reconnaît ses vrais amis"


A ne pas confondre avec : "c'est dans la merde que les mouches rappliquent."

Il y a, toujours, aussi, les coups de pieds au cul qui se perdent.

Au fait, merci de cette piqûre de rappel sur Rutebeuf, en regardant sur Wiki, oui, je suis comme ça, c'est plus fort que moi. Je suis tombé sur cela qui m'a interpellé :

"Rutebeuf est aussi un poète « personnel », l'un des premiers à nous parler de ses misères et des difficultés de la vie. Parmi ses vers les plus célèbres on trouve certainement ceux issus des Poèmes de l’infortune : « Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus, et tant aimés ... »"

Es-ce si dur de parler de soi, ou bien, es-ce interdit par la société... Le jour où je ne pourrait plus dire que je hait les 4x4...

Écrit par : Dr Sangsue | 26/01/2013

@Doc : à moi d'être écroulée :"c'est dans la merde que les mouches rappliquent" ... je ne connaissais pas !
Je m'en resservirai pour sûr !

D'autres que Rutebeuf nous ont raconté leurs misères et difficultés de la vie, mais de façon beaucoup moins simple :
Attention, c'est de la haute voltige ! respirez un grand coup :


"J'ai jeté dans le noble feu
Que je transporte et que j'adore
De vives mains et même feu
Ce Passé ces têtes de morts
Flamme je fais ce que tu veux

Le galop soudain des étoiles
N'étant que ce qui deviendra
Se même au hennissement mâle
Des centaures dans leurs haras
Et des grand'plaintes végétales

Où sont ces têtes que j'avais
Où est le Dieu de ma jeunesse
L'amour est devenu mauvais
Qu'au brasier les flammes renaissent
Mon âme au soleil se dévêt

Dans la plaine ont poussé des flammes
Nos coeurs pendent aux citronniers
Les têtes coupées qui m'acclament
Et les astres qui ont saigné
Ne sont que des têtes de femmes

Le fleuve épinglé sur la ville
T'y fixe comme un vêtement
Partant à l'amphion docile
Tu subis tous les tons charmants
Qui rendent les pierres agiles


Je flambe dans le brasier à l'ardeur adorable
Et les mains des croyants m'y rejettent multiple innombrablement
Les membres des intercis flambent auprès de moi
Éloignez du brasier les ossements
Je suffis pour l'éternité à entretenir le feu de mes délices
Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil

Ô Mémoire Combien de races qui forlignent
Des Tyndarides aux vipères ardentes de mon bonheur
Et les serpents ne sont-ils que les cous des cygnes
Qui étaient immortels ey n'étaient pas chanteurs
Voici ma vie renouvelée
De grands vaisseaux passent et repassent
Je trempe une fois encore mes mains dans l'Océan

Voici le paquebot et ma vie renouvelée
Ses flammes sont immenses
Il n'y a plus rien de commun entre moi
Et ceux qui craignent les brûlures

Descendant des hauteurs où pense la lumière
Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles
L'avenir masqué flambe en traversant les cieux
Nous attendons ton bon plaisir ô mon amie
J'ose à peine regarder la divine mascarade
Quand bleuira sur l'horizon la Désirade
Au-delà de notre atmosphère s'élève un théâtre
Que construisit le ver Zamir sans instrument
Puis le soleil revint ensoleiller les places
D'une ville marine apparue contremont
Sur les toits se reposaient les colombes basses

Et le troupeau de sphinx regagne la sphingerie
A petits pas Il orra le chant du pâtre toute la vie
Là-haut le théâtre est bâti avec le feu solide
Comme les astres dont se nourrit le vide

Et voici le spectacle
Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil
Ma tête mes genoux mes coudes vain pentacle
Les flammes ont poussé sur moi comme des feuilles

Des acteurs inhumains claires bêtes nouvelles
Donnent des ordres aux hommes apprivoisés
Terre
Ô Déchirée que les fleuves ont reprisée
J'aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries
Vouloir savoir pour qu'enfin on m'y dévorât


............ nos contemporains ont l'esprit de plus en plus torturé.
Après pareille lecture, moi je m'en vais me jeter du haut du pont Mirabeau ....
J'éviterai le pont de l'Alma, c'est trop commun.

Écrit par : Artémis | 27/01/2013

l'avant des véhiculées...

Écrit par : le bourdon masqué | 27/01/2013

@Dr Sangsue d'une part c'est mal vu et d#autre part une faute de comportemnet où tout DOIT ALLER BIEN, tout doit être du blanc et JAMAIS du NOIR! Le monde du spaectacle avec son "le spectacle doit continuer, souriez, même si vous pleurez" et bien il est vallable pour tous puisque imposé pour ne pas être considéré comme un mal propre. Et aussi, À qui vendrait-on sinon tous ces petites comprimés rose, jaunes, etc pour les coup d'humeur car de dépressifs il n'y a pas HEUREUSEMENT de milliers de gens en souffrant!

Bonne journée et je le pense sincérement!

Écrit par : Chantal | 27/01/2013

@ Artémis et bourdon masqué - pour le pont, vous êtes tombés pile...
la princesse était belle et rebelle ce qui est mieux que moche et remoche

Écrit par : alain | 27/01/2013

Gasp ! j'avais mis un com hier soir et il n'est pas passé.
Je disais que je me resservirai du "c'est dans la merde que les mouches rappliquent". MDR

Plus récemment que Rutebeuf, un autre nous a parlé de ses misères aussi, mais en bien plus compliqué :

"J'ai jeté dans le noble feu
Que je transporte et que j'adore
De vives mains et même feu
Ce Passé ces têtes de morts
Flamme je fais ce que tu veux

Le galop soudain des étoiles
N'étant que ce qui deviendra
Se même au hennissement mâle
Des centaures dans leurs haras
Et des grand'plaintes végétales

Où sont ces têtes que j'avais
Où est le Dieu de ma jeunesse
L'amour est devenu mauvais
Qu'au brasier les flammes renaissent
Mon âme au soleil se dévêt

Dans la plaine ont poussé des flammes
Nos coeurs pendent aux citronniers
Les têtes coupées qui m'acclament
Et les astres qui ont saigné
Ne sont que des têtes de femmes

Le fleuve épinglé sur la ville
T'y fixe comme un vêtement
Partant à l'amphion docile
Tu subis tous les tons charmants
Qui rendent les pierres agiles

Je flambe dans le brasier à l'ardeur adorable
Et les mains des croyants m'y rejettent multiple innombrablement
Les membres des intercis flambent auprès de moi
Éloignez du brasier les ossements
Je suffis pour l'éternité à entretenir le feu de mes délices
Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil

Ô Mémoire Combien de races qui forlignent
Des Tyndarides aux vipères ardentes de mon bonheur
Et les serpents ne sont-ils que les cous des cygnes
Qui étaient immortels ey n'étaient pas chanteurs
Voici ma vie renouvelée
De grands vaisseaux passent et repassent
Je trempe une fois encore mes mains dans l'Océan

Voici le paquebot et ma vie renouvelée
Ses flammes sont immenses
Il n'y a plus rien de commun entre moi
Et ceux qui craignent les brûlures

Descendant des hauteurs où pense la lumière
Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles
L'avenir masqué flambe en traversant les cieux

Nous attendons ton bon plaisir ô mon amie

J'ose à peine regarder la divine mascarade

Quand bleuira sur l'horizon la Désirade

Au-delà de notre atmosphère s'élève un théâtre
Que construisit le ver Zamir sans instrument
Puis le soleil revint ensoleiller les places
D'une ville marine apparue contremont
Sur les toits se reposaient les colombes basses

Et le troupeau de sphinx regagne la sphingerie
A petits pas Il orra le chant du pâtre toute la vie
Là-haut le théâtre est bâti avec le feu solide
Comme les astres dont se nourrit le vide
Et voici le spectacle
Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil
Ma tête mes genoux mes coudes vain pentacle
Les flammes ont poussé sur moi comme des feuilles

Des acteurs inhumains claires bêtes nouvelles
Donnent des ordres aux hommes apprivoisés
Terre
Ô Déchirée que les fleuves ont reprisée

J'aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries
Vouloir savoir pour qu'enfin on m'y dévorât"



Comme quoi, au moyen-âge, on savait encore faire dans la simplicité et ça s'est gâté au fil du temps.
Après une telle lecture, je me jette du Pont Mirabeau. L'Alma c'est vraiment trop surfait !

Écrit par : Artémis | 27/01/2013

mince alors ! j'en mets un autre et l'autre revient avec la suite, et du coup je me sens toute bête.

Les mystères de l'informatique sans doute.

Écrit par : Artémis | 27/01/2013

@ chantal - pour reprendre ton commentaire :

"il n'y a pas HEUREUSEMENT de milliers de gens en souffrant!".

Il semble admis que 10 % de la population est atteinte d'un trouble dépressif avéré.

Au 1er janvier 2013, 65,8 millions de personnes résident en France (http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?ref_id=NATnon02145)

Soit 6.580000 x 0,1 = 658000 sauf erreur de ma part.

10% de la population est atteinte de troubles anxieux

Seulement 3à5 % sont atteint de trouble bipolaire et...

1 % de Schizophrénie

1 % de paranoïaque

soit, au total : 10 + 10 + 5 % + 1 + 1 = 27 % de la population est atteinte d'une maladie psychiatrique.

Avec, parfois, un délai de 10 ans pour faire le diagnostic ! Vu a carence en formation lors du cursus universitaire des Médecins Généralistes.

OUF !

Écrit par : Dr Sangsue | 28/01/2013

impossible de voir les derniers coms bouhhhhh !

Écrit par : Artémis | 28/01/2013

c'est marrant, il suffit que je mette un com pour voir les autres ..et après ils disparaissent de nouveau. Au secours !

Écrit par : Artémis | 28/01/2013

@ Artémis - Bizarre ton bug. Tu n'a qu'a demander à Hautetfort.

Peut-être qu'avec un autre navigateur (Chrome, par exemple)...

Écrit par : Dr Sangsue | 29/01/2013

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