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19/05/2016

Le puits et le gruyère

Ceci pourrait fort bien être le sujet d’une fable de La Fontaine.

Grandville est une superbe ville du XVIII° siècle. C’est une ville magnifique aux vieilles pierres superbes.

Mais, pour cela, pour ces belles pierres, il fallut bien trouver la matière première : le calcaire tertiaire.

Il a fallu extraire ces pierres du sous sol.

Pour cela, il fallut faire des galeries, des carrières.

Et Grandville se trouve, maintenant, comme à Paris, avec des catacombes.

Ces carrières existent aux alentours proches, lointains et très lointains de Grandville.

Les banlieues de Grandville se retrouvent, ainsi, truffées de galeries, de carrières et de trous comme dans du gruyère.

Aux alentours lointains, certains furent, même, utilisés comme champignonnières pour faire pousser des champignons de Paris.

Sur ce gruyère, des habitations furent construites. Certains anciennes, d’autres récentes.

D’où l’intérêt du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières qui recense toutes ces carrières.

Un jour, dans un lotissement, un habitant décida, sans autorisation, de construire un puits.

Que croyez vous qu’il arriva… Tout le lotissement s’affaissa et toutes les maisons se fissurèrent.

Mais il ne faut pas croire que les maisons anciennes sont à l’abri de ce phénomène Avec le ruissellement des eaux, le calcaire se dissout, les cavités s’agrandissent et les maisons se fissurent.

Moralité : petites causes grands effets.

03/05/2016

Le Docteur Sangsue victime de la violation du principe de l'égalité devant la loi

 

"L’égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi (principe d’isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi". – Wikipédia.

Dans la résidence où je sévis depuis "quelques années" déjà, je suis victime d’une "violation du principe de l'égalité devant la loi".

Depuis mon installation, je bénéficiais, gratuitement, de la tonte de ma pelouse.

Puis une tempête déracina un certain nombre de me mes sapinettes.

Je continuai, comme mon voisin, de bénéficier, toujours, de cette tonte gratuite.

Sous la pression du conseil syndical, je replantai, moi-même, à mes frais, (je ma transformai, alors, en jardinier, portant deux arrosoirs pour planter mes sapinettes).

Puis les relations, avec le voisinage, se dégradant, je fus privé de la tonte gratuite.

Alors que le voisin, qui n’avait pas replanté sa haie, bénéficie toujours, à ce jour, de ce privilège.

Je suis donc victime, hélas, devant le nombre de mes opposants, d’une violation du principe de l'égalité de traitement.

Ainsi est faite la nature humaine.

01/04/2016

Vers la suppression du changement d’heure d’été/hiver en France

 

Il y a des jours qui ne sont pas du tout comme les autres.

Ce jour là en fait partie.

Je viens d’apprendre une très bonne nouvelle, on envisage, enfin, de supprimer, en France, le changement d’heure d’été/hiver.

J’ai abordé, déjà, ce sujet dans mon article de 2007 : « L'histoire de l'heure d'été/hiver ».

J’y suis revenu, de façon succincte, dans trois autres de mes articles :

- Article de 2013 « Un marronnier de saison ».
- Article de 2015 : « A ropos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue ».
- Article de 2016 : « Le marronnier ».

Cette idée du changement d’heure, n’est pas récente, elle date de 1784. Elle est de Benjamin Franklin et est exposée de manière, un peu fantaisiste, sous forme d’une lettre envoyée par Benjamin Franklin au « Journal de Paris » qui la publie le 26 avril 1784.

Cependant, tout le monde n'est pas d'accord avec cette idée lumineuse,

Le changement d’heure provoque des problème de chrono-rupture surtout sensible sur les enfants.

Les pédiatres ont notés que, chez les enfants, le changement d’heure provoquait, de façon transitoire, certes, des troubles du sommeil, ainsi que de la fatigue et des troubles de l’attention.

D’autant plus que le changement d’heure est loin d’avoir fait l’unanimité sur l’économie d’énergie censée engendrée par une telle démarche. Celle-ci étant, en fait, très limitée.

« En outre, l'économie d'énergie supposée sur l'ensemble de l'année, estimée à 1,5 milliard de kilowatts-heure, se trouvera plus que compensée par les dépenses d'éclairage et de chauffage induites par les matinées d'hiver ». Rapport du Sénat : "Opter pour un fuseau horaire : "le choix de l'heure".

Le changement de l’heure d’hiver pose des problèmes majeurs y compris, et surtout, pour l'organisation des transports et des communications inter-européennes :

« Il résulterait de cette hypothèse une logique horaire absurde durant l'hiver, la France affichant l'heure légale de la Grèce, deux heures de plus qu'en Angleterre et une heure de plus qu'en Allemagne pourtant située plus à l'Est. Cette situation constituerait une réelle difficulté pour l'organisation des transports et communications inter-européens et son caractère perturbant pourrait avoir pour conséquence d'obliger les autres États membres à modifier à leur tour leur propre système horaire pour maintenir une cohérence convenable ». Rapport du Sénat : Opter pour un fuseau horaire : "le choix de l'heure".

On peut, enfin, se réjouir que la France envisage, sérieusement, de sortir de cette situation abérente qu’est le changement de l’heure d’été /hiver.

Enfin une sage décision.

 

P.S. : Un site a consulter : site d'information de l'Association contre l'heure d'été.

04/02/2016

La politique

La politique vue par Raymond Devos.

Qu'en termes élégants ces choses là sont dites (Molière - Le Misanthrope).

22/01/2016

Un restaurant à l’abandon : La Crise ?

 

 
En allant dans un grand restaurant d'une chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange.

L’immense salle de restaurant était vide.

On nous installa dans l’annexe qui, l’été, tenait lieu de terrasse.

En dépit des grandes baies en double vitrage, il faisait plutôt frais.

Pourquoi le restaurant de cette chaine ? Car on peu diner tranquille, ma petite fille ayant une salle de jeux.

Cette fois, la salle de jeux était vide, la télé éteinte ; c’est ma fillette qui demanda, toute seule, à ce qu’on lui allume.

De plus, l’annexe était occupée par un couple et un groupe de six personnes, sans plus. La petite salle était, elle aussi, délaissée.

La commande étant passée, je vis arriver ma portion de moules, et de frites, bien moins fournies qu’avant. Les moules, quand à elles, étaient dans un caquelon en fonte adapté, certes, au contenu, mais n’étant pas adapté aux moules qui, continuaient, elles, un peu à cuire et devenaient un peu sèches.

Trois explications pouvaient expliquer ce phénomène :

C’était un jeudi soir, en milieu de semaine, mais, avant, la grande salle était occupée, quand même.

La prestation étant de moins bonne qualité en grande partie par la diminution les portions dues à la Crise, les rats (les clients) quittaient le navire. Tout ceci amenant un effet boule de neige.

La Crise. Les gens, étant moins en fond, sortaient beaucoup moins qu’avant, expliquant la diminution des portions.

Voila en tout cas ce phénomène surprenant :

En allant dans ce restaurant de cette grande chaine spécialisée dans les moules frites, dans la banlieue de Grandville, Je vis un phénomène étrange : ce restaurant était délaissé.

12/01/2016

Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue

 


J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).

Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.

Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.

Cette mesure frise totalement l’inconscience.

Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.

Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.

A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.


C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.

Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.

Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.

Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.

A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.



Poumon d’acier

 

P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.

05/01/2016

Les meilleurs vœux, de l’argent gâché : une constatation du Docteur Sangsue

 

En ce début d’année, c’est la période des vœux.

En ces temps d’économie, en rejoignant mon cabinet, il y a quel que chose qui a attire mon attention, et qui me choque profondément, ce son les affiches où l’on voit fleurir, sur les panneaux publicitaires, des «publicités» nous souhaitant la bonne année.

Ces vœux venant de la part d’organismes publics ou semi publics.

En plus, en cette époque où l’on parle d’écologie, cette démarche est vraiment absurde et inutile.

Que d’argent gâché que l’on aurait pu utiliser à des fins plus utiles.

Que d’arbres abattus pour cette démarche inutile.

Décidément, nous vivons une époque surprenante, où passe avant tout  la « communication », mot pudique pour désigner la publicité.

Cela me fait songer à la série qui passait à la télé «Ma sorcière bien aimée», où le mari (Jean-Pierre Stephens) de l’héroïne (Samantha), est publiciste.

Et ce, dans les années soixante.

30/12/2015

« Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes » : proverbe chinois. Une des citations préférée du Docteur Sangsue

 


Pardonnez moi d’aborder ce sujet particulièrement délicat qui peu adapté en cette période festive de l’année, période située entre la Noël et le premier de l’an, surnommée trêve des confiseurs.

Cette trêve, ayant, en fait, pour but inavoué, de faire consommer beaucoup pour relancer l’économie.

Cette période de l’année représentant un chiffre très important qui remplit les caisses allant des petits commerçants, mais, aussi, et surtout, des grandes surfaces ; sans oublier, maintenant, celles faîtes sur Internet.

Je vous ai présenté ce long préambule pour m’excuser des propos qui vont suivre.

Ces propos sont apurements de propos écologiques et basés sur, la, si décriée, théorie malthusianisme.

J'ai déjà abordé ce sujet dans mon article "L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue".

La théorie malthusienne repose sur le fait que si une population augmente, cela pose des problèmes sur son alimentation. Ceci ne visant, uniquement, au départ, que l’aspect démographique.

Les détracteurs de cette théorie ont pour argument que l’homme s’adapte toujours à cette croissance (agriculture intensive et découvertes de nouvelles ressources énergétiques). Mais, à mon avis, celle-ci a des limites qui sont, maintenant, atteintes au niveau de la population.

Des propos qui vont à l’encontre de la théorie de la croissance de la population, et, de fait, à la théorie de la décroissance économique.

La théorie de la décroissance économique, nous explique, schématiquement, que cette croissance est, davantage, une source de nuisances que de bienfaits pour l'Homme.

Pur moi, cela retentit directement au niveau écologique.

Le « trou de la couche d’ozone » est directement lié à la croissance de la population qui joue directement sur la croissance économique, bien que celle-ci soit basée, surtout, sur le profit des multinationales.

Si l’on appliquait la théorie de la décroissance, de population, mais, aussi, au niveau économique, on améliorerait assez rapidement la catastrophe écologique qui nous attend immanquablement.

La déflation économique n’aura des effets à cours terme.

La décroissance de population, elle, n’aura d’effets qu’à long terme et ne sera effective, au minimum, qu’à partir d’une génération, soit vingt cinq ans.

Pour ce qui concerne ce dernier cas, les chinois l’ont bien compris en pénalisant la naissance d’un deuxième enfant. Cette relève a demandée plus de temps pour relever l’économie de ce pays, ceci est très schématique car il intervient, surtout, un coût de la main d’œuvre très bas et un nombre d’heures de travail très élevé.

Ma théorie est simple, bien que très schématique : plus une population est importante et à une démographie importante, plus elle pollue, d’autant que la planète terre, elle est inextensible.

Et, pire que cela, avec les méthodes de contraception moderne, nous avons une arme redoutablement efficace pour lutter contre la croissance démographique.

D’où ce proverbe chinois : « Plus un chien est grand, plus il fait de grosses grosses crottes ».

25/12/2015

Piles non fournies

 

 

C'est le lendemain de Noël. Le père Noël est passé dans la nuit.

Les enfants, se lèvent et, impatients, courent au pied du sapin pour ouvrir leur nombreux cadeaux.

Les enfants sont émerveillés par leurs nouveaux jouets électroniques dernier cris dont la télé, avec sa pub, leur en avait donné l'envie.

Les parents, eux, sont beaucoup moins émerveillés.

Premier cadeau, les parents lisent sur la notice : "Piles non fournies" !

Pire, si les parents prévoyants se sont munis de piles "adaptées", cela devient un peu plus difficile car il faut prévoir entre les piles moyennes où les pile fines, sans compter le nombre!

Le cauchemar continue.

Il faut utiliser un petit tournevis cruciforme pour ouvrir le boitier et insérer les piles.

Ils n'en ont pas.

Résultat : les enfants ont des superbes jouets... avec lesquels ils ne peuvent jouer.

Heureusement, un cadeau antédiluvien trône, là, parmi ces jouets électroniques.

Les grands parents on songé à offrir....

Un livre.

 

09/12/2015

Accident vélo versus piéton

 

Çà y est, depuis le temps que je l’attendais, c’est enfin arrivé.

L’autre jour, en rentrant du travail, j’ai assisté à un accident.

Un accident vélo contre piéton.

Je marchais tranquillement, quand, derrière moi, j’entendais un drôle de bruit ; comme une chute de vélo. Effectivement, en me retournant, un vélo et son propriétaire étaient par terre.

Mais il était, visiblement, entré en collision avec un piéton.

Le vélo fou, naturellement, roulait en sens interdit dans une rue où il n’avait rien à faire.

Effectivement, les cyclistes, en ville, ont tous les droits et ne respectent pas le code de la route. Le plus patent étant de cramer les feux rouges. Je passe sous silence quand il circulent sur les trottoirs.

Tenez-vous bien, le piéton demanda au cycliste, « ça va ? ».

Le monde à l’envers vous-dit-je.

Le monde à l’envers.

 

06/11/2015

Un patient brut de décoffrage

 

 

Je soigne déjà depuis pas mal de temps un patient original. Un patient brut de décoffrage.

Je vous ai déjà parlé de ce patient dans mon article : "Docteur, « ça me troue le cul » : Une Proctalgie Fugace".

Ce patient a le parler des banlieues et a tendance à renifler sans retenue en faisant un bruit d'une épouvantable vulgarité.


Mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, nous entendons très bien.

Ce patient est hypocondriaque. Mais cela à l'air de s'être calmé.

Il faut dire qu'à la dernière consultation, il s'est fait une entorse carabinée de la cheville.

Bien m'en a pris de faire une radio et une écho.

A la radio une séquelle d'un petit arrachement osseux signe d'anciennes entorses.

Bien plus préoccupante est l'écho, qui montre une tendinopathie stade II.

Il ne s'est pas raté le bougre.

Lors de cette consultation, dans la logique de son intelligence et de son bon sens, il me sortit tout de go, avec son assurance habituelle, que l'on était trop nombreux sur terre et que l'on avait beau parler d'écologie, on ferait mieux de s'occuper d'abord de ce problème là.

Moi j'ai toujours pensé ça.

C'est pour cela que je m'entends bien avec lui, en dépit, il faut bien le dire, de sa vulgarité.

27/10/2015

A propos du décalage horaire, le changement de l'heure d'été, une anecdote vécue au quotidien par le Docteur Sangsue





Comme vous le savez, dimanche dernier, nous sommes passés de l’heure d’été à l’heure d’hiver.

Un passage fort décrié.

Il n’y a qu’à lire :

 - Mon article : "L'histoire de l'heure d'été/hiver".

 - Et le rapport du sénat : "Opter pour un fuseau horaire, le choix de l’heure".

Ce décalage horaire est absurde, voire nuisible pour l’homme, et surtout les enfants. Tout cela  pour économiser que des "bouts de chandelle" (confer la citation extraite de mon article plus haut).

Je saute du coq à l'âne, et aborde un sujet bien plus nuisible au niveau de la santé.

A propos de ce mot nuisible, je saute du coq à l'âne,ce mot cela me fait penser à un sujet bien plus préoccupant et qui me pourri la vie au quotidien, quand je vais au travail en utilisant les transports en communs.

Je veux parler du tram bondé.

Malheureusement, la ligne que j’utilise, est prise, elle aussi, d'assaut, par une horde d’étudiants s’en allant à la fac.

Il suffit que je j’applique un "décalage horaire" de cinq minutes, pour mon départ, afin de pouvoir profiter d’un trajet acceptable.

Et l’on vous dit : "prenez les transports en commun".

L’on voit bien que ceux qui nous gouvernent ne les prennent jamais.

Je n’en veux pour preuve les mots d’Edouard Balladur, après un bref trajet en métro, : "Il fait chaud". 

17/10/2015

La cravate est en voie de disparition, une analyse du Docteur Sangsue




Autrefois, la cravate était de mise.

Maintenant, elle ne fait plus les affaire de leurs vendeurs.

J'ai pu vivre la mort annoncée de la cravate.

Ce phénomène est apparu il y a plus de dix ans.

Je l'ai vécu, par l'intermédiaire de mes confrères, lors d'une soirée entre médecins.

Lors de cette soirée, un examen circulaire de la salle, m'emmena à constater une chose étonnante.

La moitié de mes confrères portaient la cravate, l'autre moitié, non.

Savez vous ceux qui ne la portaient plus ?

Les Médecins de banlieue.

La cravate est quasiment moribonde.

Ne pas la porter fait plus décontracté.

Même les homme politique, s'y sont mis.

13/10/2015

Fenêtre close

Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" - 1925
Huile sur toile - 108 x 77 cm




En se baladant dans Grandville, on peut observer une chose étrange.

En se baladant dans Grandville, parfois, certaines fenêtres sont murées.

Quel est l’intérêt ?

La réponse est toute simple, pour des raisons fiscales.

Un petit malin avait inventé une taxe sur les fenêtres. Il n’avait rien inventé et avait fait une version moderne de l’antique impôt des Romains, l’ostiarium.

Cela n’avait pas trainé, certaines fenêtres furent obturées.

Cette taxe fut abandonnée pour des raisons d’hygiène d’autant plus qu’elle rapportait peu.

Certaine fenêtres s’adornèrent, alors, de peintures en trompe l’œil.

Je vous renvoi à un de mes articles : « Trompe l’œil : Salvador Dali - "Jeune fille à la fenêtre" ».

Si l’argent n’as pas d’odeur*, elle n’a pas de lumière, non plus.



*L’empereur romain Vespasien a inventé les toilettes publiques. Il a taxé leur utilisation en répondant à un de ses détracteurs : « «L’argent n’a pas d’odeur », on appelle maintenant les toilettes publiques, les vespasiennes.

06/10/2015

Oui, le Docteur Sangsue a perdu la foi

Les douze travaux d'Astérix - René Goscinny et Albert Uderzo.


Pour en revenir au propos d’alain dans mes articles :

 - "Parfois, n’explique pas au malade tu fera".

 - "La nature humaine, le point de vue du Docteur Sangsue".



Oui, définitivement, j’ai perdu la foi.

Et ceci parce que, effectivement, l’administration nous étouffe, nous étrangle. Mais aussi, et surtout, par la politique de santé menée par le Gouvernement.


Deux exemples qui ont été, pour moi, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Coup sur coup, le même jour, deux gros déboires avec Dame Sécu.

Premier déboire, deux rejets de remboursement pour tiers payant (CMU). Eh oui, déjà les Médecins font le tiers payant pour les CMU, sans compter les fois ou je ne me fais payer que 6,90 € (part AMC), la part sécurité sociale (AMO), m’étant versée, mes risque et péril par la sécu.).

Pour ces deux actes effectuées, j’aurai travaillé gratos !

Pour essayer d’apprendre comment me faire rembourser, j’ai demandé de l’aide à une Dame de la sécu (DAM = Déléguée de l’Assurance Maladie) spécialisée es « informatique ».

D’emblée, elle me dit qu’il faut changer mon lecteur de carte vitale (200 € de foutu en l’air alors que celui que j’ai fonctionne très bien).

Elle commence à montrer comment re télétransmettre « en dégradé », compliqué ça. Et ça prend du temps. Et ce n’est pas fiable à cent pour cent, elle même s’en mêle les pinceaux et il lui arrive, un comble, d’avoir un « doute ».

Vous pensez bien que si elle a un doute… Moi mon remboursement tombe à l’eau car je n’arriverai pas à m’en dépêtrer.

Ensuite, après la mode dégradé, il faut remplir et envoyer une feuille de sécu après l’avoir remplie et ce dans une enveloppe timbrée à nos frais.

Une autre possibilité, imprimer la facture, la scanner et l’envoyer par mail.

Simple, et quel gain de temps !

On se demande si la sécu n’agit pas comme cela pour décourager les médecins de se faire rembourser.

 

Que se passera t-il quand le tiers payant sera généralisé ?


Deuxième déboire. Maintenant, pour prescrire certains médicaments qui font baisser le cholestérol, il faut faire une demande d’entente préalable auprès du Médecin Conseil de la sécurité sociale*.

Premier envoi de demande qui me revient car j’ai oublié une case.

Deuxième envoi. La case est bien cochée, lais Je reçois une lettre de refus ? Lettre, un peu agressive, me précisant, d’une part le refus, mais rajoutant que si je voulais le prescrire, il fallait noter sur l’ordonnance NON REMBOURSABLE, bonne idée vis-à-vis du patient !

Heureusement, pour une fois il y a le numéro de téléphone de Monsieur le Médecin Conseil.

Coup de fil, cela sonne occupé. Je rappelle, miracle je tombe sur la secrétaire qui me répond que Monsieur le Médecin Conseil n’est pas là, mais qu’il me rappellera.

Je l’ai, enfin, au téléphone, et lui de me dire « vous avez coché une mauvaise case ». Il faut dire que l’imprimé est particulièrement pervers.

Et aller, troisième envoi.

Cette fois, je croise les doigts.

Vivement la retraite !



Sur ces propos, lisez ce bog fermé : Chroniques pas très sérieuses, mais très véridiques, d'une médecine libre et tout terrain en zone de montagne.

 Enfin, je vous conseille, aussi, d'aller surfer sur un blog ami : Le rhinocéros regarde la lune.

 

*Le Médecin Conseil de la sécurité sociale est fort bien payé, son salaire va de 5000 euros brut mensuel (coef 700) à 6500 (coef 900) pour un médecin conseil de base (niveau A) (références datant de 2010 à mettre à jour sur le site site www.ucanss.fr. Il a, en plus, le treizième mois pour le régime général, voire le quatorzième pour le régime agricole. Sans compter les congés payés et, cerise sur le gâteau, il n'a pas de délai de carence pour les indemnités journalières, alors que ce délai de carence, pour un médecin libéral, est de… TROIS MOIS !).

Sur ce sujet « délicat », allez sur ce forum, un peu vieux certes, il date de 2010, mais qui est, quand même, très instructif.

21/09/2015

Le questionnaire de l’A.R.S



Je reçois, au courrier, ce matin, une lettre de l’A.R.S. (Agence Régionale de Santé) me demandant de remplir un formulaire.

Il y a, quand même une enveloppe T pour la réponse.

Ce questionnaire me prendra la bagatelle de cinq minutes de mon temps ; et de rajouter la précision, un peu comminatoire, suivante:

A retourner sous quinze jours (souligné et…en gras) !

Je trouve ce procédé, pour le moins,  cavalier.

16/09/2015

Un aspect méconnu de Guy Béart décédé aujourd'hui: l'ingénieur



 

Guy Béart, né Guy Béhart-Hasson (orthographié à l'origine Béhar-Hassan1) au Caire (Égypte)2 le 16 juillet 1930 et mort le 16 septembre 2015 à Garches (Hauts-de-Seine), est un auteur-compositeur-interprète français.

Parallèlement à ses études musicales, Guy béart a été reçu à l’École nationale des ponts et chaussées) il en est ressorti ingénieur et a dirigé, ainsi, la construction de ponts (le rêve de tout ingénieur pont).

Ce que j'aime dans sa chanson, "la vérité", c'est qu'elle décrit parfaitement bien le risque que peut prendre quelqu'un quand il dit la vérité.

Toute vérité n'est pas bonne à dire, c'est une litote.

Celui qui la dit risque sa vie* et **.

Mais cela est applicable, aussi, de façon différente, à la médecine. Il faut savoir tenir sa langue, le meilleur des mensonges étant le mensonge par omission.

D'ailleurs les Psychanalyste ne disent jamais la vérité à leur patient, il font en sorte que celui-ci trouve sa vérité par lui même.

En effet, en Médecine, si on dit la vérité à quelqu'un, sa première réaction sera la fuite.


*Confer : La censure de la thèse copernicienne (1616) concernant la thèse de Gallilée qui met en évidence que la terre tourne autour du soleil, contrairement à celle de Copernic  qui enseigne que le soleil tourne autour de la terre
Taquiné par la réquisition, Gallilée fut prié d'aller enseigner ailleurs,

 



**Semmelweis qui découvre l’asepsie en se lavant les main (dans son cas en évitant la "fièvre puerpérale", qui n'est autre qu'un sepsis ou  septicémie. Il fut rejeté par la communauté médicale. Rendu quasiment fou, lors d'une dissection il se piqua et mourut, lui même, de "fièvre puerpérale", un comble pour un obstétricien.

13/09/2015

Il ne faut pas confondre entendre et écouter une chanson

 


Quand une chanson possède une superbe mélodie, dans la grande majorité des cas, on entend la musique mais on écoute pas les paroles, surtout quand elles sont dans une langue étrangère.

Deux exemples :

Le premier en anglais,

"Gimme! Gimme! Gimme! (a Man After Midnight)" -  ABBA.

Le scénario est très simple et très classique :

Une jeune femme, par un vent d'automne, est seule et triste le soir.

Elle aimerait avoir un homme à ses cotés pour chasser ses idées noire.

Mais personne ne vient.



 


Le deuxième, en espagnol,

"Hijo de la luna" -  Mecano

Si on lit les paroles traduction en français, on découvre, en filigrane, le sens de cette chanson.

Le scénario traite de l'amour d'une femme pour une femme.

Bref, de l’homosexualité féminine,

De façon délicate entre l'envie et la honte vis à vis du regard de l'autre,

Dans la chanson on n'en est pas encore à la libéralisation de l'homosexualité, mais cette chanson militante voulait faire bouger les choses.

04/09/2015

"Le numérique tue la classe moyenne"





"Les tâches répétitives sont tuées par le numérique" sic.

Les tâches répétitives sont, essentiellement, effectuées, entre autre, par les ouvriers, et certains cadres C de la fonction publique.

Si le numérique ne tue pas les professions libérales qui en font partie intégrante, maintenant, de la classe moyenne, il augmente son temps de travail et ses charges (ordis, logitiels...),

"O tempora, o mores".

Un vélo fou





Ce matin, en allant bosser, je marchai à un train de sénateur tout en admirant les belles pierres de Grandvilles illuminées par le soleil automnal du matin.

Quand soudain, à l’angle d’une rue, un vélo fou, allant à toute berzingue, faillit m’emboutir.

Décidément, de nos jours, les vélos se mettent, de plus en plus, a avoir une mauvaise conduite.