30/03/2018
Badinerie de la Suite No.2 en si mineur BWV 1067 de Jean Sébastien Bach
Tablette tactile connectée
Encore un peu de culture musicale.
Ma fille suit des cours au CNR (Conservatoire National de Région) de la Grandeville dans le département de musique ancienne (ce que les non initiés appellent musique baroque). Elle append, non sans efforts, à jouer de la flute à bec.
C'est une chance inespérée pour moi, car c'est la période de la musique dont je suis le plus friand.
C'est une parfaite gameuse. Outre sa console de jeux Nintendo 2 DS dont elle est carrément accro, elle squatte, maintenant, aussi, notre tablette PC, notre cadeau de Noël commun à nous trois.
Pas plus tard qu'hier, à la suite de l'utilisation de celle-ci dans le cadre de son travail musical éducatif,
je l'entendis, non sans surprise, écouter la badinerie de la Suite No.2 en si mineur, BWV 1067 de Jean Sébastien Bach qu'il composa en 1739.
Elle écoutait une version jouée, en solo, à la flûte traversière moderne, par une jeune prodige impossible, hélas, à diffuser sur mon Blog:
Personnellement, je préfère la version orchestrale interprétée par l'Amsterdam Baroque Orchestra.
Bach - BWV 1067 Orchestral Suite - 07 - Badinerie
Voici une autre version "plus libre" de cette suite :
2 Guys 1 Flute - J.S. Bach Badinerie
11:46 Publié dans Art, Culture, Humour, Loisirs, Musique, Shopping, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (2)
29/03/2018
Récital Frédéric Chopin
Frédéric Chopin (1810 - 1849)
Pour rester dans la ligne directe de mon dernier article, un peu de culture musicale.
En effet, il faut que vous sachiez qu'en dehors de mon métier de ma vie passée et de ma passion pour la gastronomie, une autre de mes passions, outre la photographie, c'est la musique. Je devrais dire plutôt toutes les musiques car en ce domaine j'ai des goûts éclectiques pourvu que la musique soit bonne*
Frederic Chopin - "Musical Moments" Woody Woodpecker 1947
*Phrase inspirée de la chanson de Jean Jacques Goldman : "Quand la musique est bonne". voir le clip.
23:01 Publié dans Art, Culture, Loisirs, Musique, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
Un peu de culture ne nuit pas
Maquignon
Pas plus tard que ce matin, j’ai été chez une dentiste.
alain vous confirmera l’intérêt indispensable de ce corps de métier.
J’en ai pris une près de chez moi.
En effet, j’avais été chez une de ses consœur recommandée par l’orthodontiste de ma fille.
Que de corps de métier dans le dentaire me direz-vous.
La vie est ainsi faite.
J’ai abandonné la première car elle était loin, ce n’était pas pratique du tout
D’autant plus que c’était un cheval. Vous comprendrez le sel que vous réserve ce mot de cheval plus loin dans mon article.
J’y allais pour me faire faire une gouttière car, figurez vous, je suis bruxomane : je grince des dents la nuit et pour me faire poser une résine sur une dent plus usée que les autres et sensible à la mastication.
Lors de la consultation elle me confirma que ma bruxomanie était la cause de l’usure prématurée de mes dents et que j’avais raison de me faire réaliser cette gouttière pour ralentir l’usure accélérée de mes dents.
Je lui racontait que l’usure de mes dents me faisait paraître plus vieux que mon âge.
"Pourquoi ?" me demandât elle.
Je lui rétorquai qu'autrefois, les maquignons datataint l’âge des chevaux en regardant l’usure de leurs dents.
"Ah bon, je ne savais pas".
Je ne lui en veux pas car je la sent compétente, elle explique remarquablement bien et répond à toute mes question (ce que je faisait systématiquement dans mon exercice professionnel). Et en plus elle est gentille.
Cependant, un peu de culture ne nuit pas.
Bourvil - A DADA (1958)*
*tiré du film Sérénade au Texas.
10:27 Publié dans Anecdote, Culture, Le mot du jour, Mots, Musique, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (10)
26/03/2018
Jean Rondeau
J'ai découvert jean Rondeau par accident en accompagnant ma fille à la bibliothèque.
La première des chose qu'elle fait, quand elle y arrive, c'est de se diriger, en parfaite gameuse, vers une salle où il y a un grand écran pour jouer aux jeux vidéos.
Or, la dernière fois, intrigué par des ordinateurs, je demandais si je pouvais m'en servir.
Il me fut répondu que l'on pouvait surfer sur le net moyennant un login et un mot de passe et en présentant ma carte de bibliothèque.
C'est ainsi qu'en surfant sur YouTube, je tombais sur un claveciniste virtuose Français, Jean Rondeau.
Jean Rondeau a fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Il fut l'élève de Blandine Verlet pendant plus de dix ans.
Il découvrit le clavecin en entendant une interprétation sur cet instrument à la radio alors qu'il avait cinq ans.
Il dépoussière le clavecin et le remet cet instrument au goût du jour avec ses cheveux au vent et sa barbe virile il donne à la musique une image décontractée.
Bref un claveciniste simple loin de l'image de l'interprète traditionnel guindé. Il rend attractif la musique ancienne.
Il n'hésite pas, lors d'enregistrements qui font l'objet de clips sur YouTube, à jouer dans un hangar devant un cyclomoteur, ou comme dans la vidéo ci-dessous, pied nu. Lors d'un interview il confia qu'il joua pied nu car "il faisait chaud".
Référence : Jean Rondeau
Jean Rondeau - Jean-Philippe Rameau - Les Sauvages
23:59 Publié dans Anecdote, Culture, Loisirs, Musique, Potins, Société, Vidéo, Web | Lien permanent | Commentaires (2)
Le passage secret
Quand j'étais gamin, mon père m'amenait dans une ruelle assez longue taillée dans la pierre entre plusieurs maison. Un petit caniveaux, sur le côté, permettait à l'eau de s'évacuer.
Un endroit magique, surprenant étonnant, de la grande ville.
Parfois, par temps chaud, une odeur rude me chatouillait les narines à tel point que je retenait ma respiration pour franchir le passage.
On se serait cru dans une ruelle à Venise.
Un jour, une étincelle jaillit dans mon cerveaux, et pensant à mon père, en passant près de cette ruelle, je dis à ma fille : "je vais t'emmener dans un passage secret, c'est mon père qui, à ton âge, me le fit découvrir".
C'était à mon tour de transmettre le flambeau pour cette ruelle magique.
Elle me demande maintenant, très souvent, en rentant, à la maison, quand on évite le tram bondé, de prendre ce passage secret.
C'est, pour moi, à chaque fois, un plaisir sans cesse renouvelé, d'emprunter, avec elle, ce passage secret.
Charles Trenet Le Jardin Extraordinaire* (1957) - Live 1967
11:05 Publié dans Anecdote, Le mot du jour, Loisirs, Magie, Musique, Poesie, Potins, Rève, Vidéo, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)