22/01/2022
Mes débuts en informatique, le software : La disquette de démarrage Windows 98 et l’installation de Windows 98
Disquette de 3,5 pouces
Cet article fait suite à celui-ci : « Le succès d’Apple II est dû à VisiCalc» et au commentaire d’alain : « Toute une époque....passionnante où tout était ouvert à la programmation simple et inventive; tout restait à faire ».
En ce qui concerne la micro-informatique, il fait savoir qu’il faut distinguer deux catégories :
- Le hardware, le mot anglais pour désigner le mot matériel informatique et qui désigne l’ensemble de l'équipement matériel, mécanique, magnétique, électrique et électronique, qui entre dans la constitution d'un ordinateur.
Et
- Le software qui est le mot anglais pour le logiciel, l’ensemble d'instructions données à un appareil informatique. Le logiciel détermine donc les tâches qui peuvent être effectuées par la machine, ordonne son fonctionnement et lui procure ainsi son utilité fonctionnelle.
Mes débuts, bien modeste il faut le dire, concernèrent donc le software, la partie logicielle, en fait le système d’exploitation, Microsoft Windows en l’occurrence, et, plus particulièrement, le MS Dos.
J’entrais en informatique avec l’équipement nécessaire pour la télétransmission et, par la même occasion la gestion de mon activité médicale.
Aux alentours de 1999 débarque donc un ordinateur portable, un ACER, avec Windows 98 SE et un logiciel médical, HelloDoc pour ne pas le citer, logiciel qui fut créé en 1987. L’installation d’HelloDoc nécessitait, à l’époque trois disquettes de 3,5 pouces tout en sachant qu’une disquette avait, comme capacité 1,44 Mo (aujourd’hui, une clé USB courant fait la bagatelle de 168 Go et les disques dur ont couramment 2 To voire 4 To 1 To = 100 Go, 1024 Go pour être plus précis).
Un jour, je ne sais pourquoi, je formatais mon ordi.
Et, naturellement je ne su réinstaller ce foutu Windows 98.
Je me lançai donc dans la fabrication de la fameuse disquette de démarrage (la disquette de Boot) de Windows qui me permettrait d’installer mon système d’exploitation Windows 98 grâce au CD-ROM fourni avec mon portable ACER (pour mémoire l’ACER avait un disque dur de 2 Go).
Il m’a fallu un certain temps, après avoir ingurgité le langage informatique MS Dos et le fonctionnement de l’installation de Windows en lisant des bouquins (merci Micro Applications), pour fabriquer cette foutue disquette.
Il y a un fait très intéressant dans la structure de cette disquette de boot, une astuce géniale ! En effet, pour augmenter la capacité de celle-ci (qui faisait donc 1,44 Mo) elle contenait un fichier compressé (fichier EBD.CAB) de 2 Mo qui créait un lecteur virtuel en utilisant la mémoire vive du PC (mémoire RAM).
Une fois l’ordi démarré, la disquette lançait l’installation de Windows 98 à partir du CD-ROM.
Je créais, alors une partition du disque dur. Sur la première partition, j’installais le système d’exploitation Windows 98 et, sur l’autre, les datas, les données.
La magie quand l’installation de Windows 98 démarre !
L’installation d’HelloDoc était, ensuite un jeu d’enfant : on insérait successivement les trois disquettes de ce logiciel. Suivait la disquette du VIDAL, le dictionnaire des médicaments, dont HelloDoc servait d’interface, pour la rédaction et impression des ordonnances.
Cependant, il y a un fait légèrement amusant que je découvris un peu plus tard : l’installation de Windows se faisait tout simplement en insérant le CD-ROM de l’ACER.
Si seulement j’avais su ça plutôt !
Eh bien, alors, je n’aurais pas su créer la disquette de démarrage et l’installation d’un système d’exploitation de façon autonome.
Ce qui me permettra, plus tard, de me lancer dans les nombreux systèmes d’exploitation LINUX. Ma première installation réussi (après moultes échec) fut une distibution Mandriva.
Et maintenant l’installation de Windows 98.
Les bruits de démarrage et de fermeture de Windows 98. Souvenir, souvenir.
Référence :
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21/01/2022
Les Triplettes de Belleville, Glenn Gould et le deuxième prélude et fugue en ut mineur (BWV 847) de Jean Sébastien Bach
Glenn Gould dans "Les triplettes de Belleville"
Les Triplettes de Belleville est un film d'animation franco-belgo-québécois écrit (d'après son œuvre) et réalisé par Sylvain Chomet, sorti en 2003.
Ce film, très particulier, sorte de film policier, décrit avec une précision extrême la société des années 50.
Dans cet extrait, on reconnaît Glenn Gould prostré devant son piano et ciselant le deuxième prélude et fugue en ut mineur (BWV 847).
du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach.
Mais qui se cachait vraiment derrière le pianiste canadien ?
Une vidéo explicative d’ Aliette de Laleu chroniqueuse, exceptionnelle de musique classique, à France Musique.
P. S. : Quatre de mes anciens articles où je parle de Glenn Gould mon pianiste fétiche tant par son talent, sa façon de jouer, sa manière de recherche de la perfection et, surtout, sa personnalité.
- 21/11/2008 : "Glenn Gould"
- 10/07/2009 : "Glenn Gould en chair et en os : La chaise"
- 16/09/2018 : "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage!"
- 17/09/2018 : "Le clavicorde et le Pianoforte"
19:35 Publié dans Art, Blog, Culture, Culture, La pensée du jour, Le site du jour, Loisirs, Musique, Potins, Société, Société, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2022
Le succès d’Apple II est dû à VisiCalc
VisiCalc et l'Apple II
VisiCalc fut le premier logiciel tableur destiné à un ordinateur individuel, l'Apple II. C'est très certainement l'exemple même d'une killer app qui fit du micro-ordinateur (qui était jusque-là un hobby réservé aux programmeurs) un véritable outil destiné à des applications comptables et commerciales.
Conçue par Dan Bricklin, améliorée par Bob Frankston, développée par leur compagnie Software Arts et distribuée par Personal Software Inc. en 1979 pour l'Apple II, cette application transforma les machines d'Apple en véritables outils de production.
Cette invention motiva très probablement l'entrée d'IBM sur le marché des micro-ordinateurs, marché que cette entreprise ignorait jusque-là.
Selon Bricklin, l'idée de la création du tableur lui vint pendant ses études à Harvard, en voyant son professeur corriger manuellement ses tableaux de calculs. Il réalisa alors qu'il pouvait automatiser ces procédures par un moyen informatique. Le logiciel a, par la suite, inspiré les créateurs de Lotus 1-2-3 et de Multiplan.
Les brevets logiciels datant de 1982 aux États-Unis, l'innovation fut uniquement protégée par copyright (comme beaucoup de logiciels).
En 2009, de nombreuses années après la fin de la distribution du logiciel VisiCalc de l'Apple II, Dan Bricklin publia un livre sur son expérience. Il en profita pour diffuser une version de VisiCalc recompilée pour fonctionner sur MS-DOS, en 16 bits ; on constatera que l'exécutable d'un tableur fonctionnel peut tenir dans seulement 25 kilo-octets.
Références :
- VisiCalc
- VisiCalc, logiciel
- Visicalc
- Histoire du tableur
- L'inventeur de VisiCalc
- VisiCalc
- Vieux Geek, épisode 315 : Visicalc, la première « killer app »…
18:28 Publié dans Anecdote, Culture, Culture, Economie, Histoire, Histoire de l'informatique, Informatique, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Potins, Société, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
19/01/2022
Une nouvelle espèce invasive : le crabe bleu
Dans la région de la Grande Ville, comme espèce envahissante (plus connue sous le nom d'espèce invasive), je n'en citerai trois que je connais bien :
- L’écrevisse de Louisiane
- La grenouille taureau
- Le moustique tigre
Je viens de découvrir une espèce invasive qui se répand en Languedoc-Roussillon : le crabe bleu.
Il fait partie des 100 espèces les plus invasives de Méditerranée. Omnivore, le crabe bleu se nourrit de tout ce qui est à portée de ses pinces : escargots, moules, huitres, petits poissons… rien ne trouve grâce à ses yeux.
Arrivée des États-Unis, l’espèce a rejoint les côtes françaises en 2017. Elle est à présent installée dans les étangs occitans.
Le crabe bleu a toutefois un point faible : sa chair, comestible, et même délicieuse. Dans certains pays, notamment sur les côtes atlantiques américaines ou en Espagne et en Tunisie, il est largement exploité par la pêche.
C'est un phénomène exceptionnel qu'une espèce invasive puisse être utilisée, certes, l'écrevisse de Louisiane est comestible mais sans plus (il faut, surtout, enlever l'intestin pour enlever l'amertume : cela s'appelle châtrer l'écrevisse).
C’est pour sensibiliser les pouvoirs publics que le comité régional des pêches du Languedoc-Roussillon a envoyé une dizaine de crabes pêchés à Leucate à l’Élysée, afin qu’ils y soient cuisinés.
Et, en bonus, un reportage sur l’écrevisse de Louisiane :
Et comment châtrer une écrevisse.
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18/01/2022
Dans la Série « Mes articles en vidéo » - L’histoire du téléphone portable en vidéo
Nota :
Petite précision sur les multiples noms que l’on attribue aux téléphones portables.
Les téléphones portables peuvent être, aussi, appelés téléphone mobile ou téléphone cellulaire.
Cependant, en Belgique, en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, le terme « GSM » (pour Global System for Mobile Communications, un standard de communication de téléphonie mobile) est couramment utilisé pour désigner un téléphone mobile.
En Suisse, on parle couramment de Natel (National Telefon, marque de Swisscom, du nom de l'ancien réseau de téléphonie mobile Natel pour les véhicules).
Au Canada francophone et en Vallée d'Aoste1, le terme cellulaire est couramment utilisé.
17:29 Publié dans Culture, Culture, Histoire de l'informatique, Informatique, Internet, Le mot du jour, Mots, Shopping, Société, Société, Vidéo, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2022
Comment conserver le Ras el-hanout
J’ai la chance d’avoir, dans la banlieue proche de la Grande Ville, un supermarché oriental.
Dans ce supermarché oriental est mis à l’étalage un vrai Ras el-hanout.
Or il se trouve que le père de ma moitié est né au Maroc, il est donc, ce qu’on nomme communément, appellation discutable, pied-noir. Cette situation qui fut difficile à vivre pour l’intégration, à, néanmoins, un effet collatéral intéressant : celui d’avoir ramené des recettes de cuisine Marocaine.
Il se trouve donc que ma moitié maitrise la recette du Couscous même mieux que dans la Pub : « C’est bon comme là bas dis ! ». Son couscous est bien meilleur que dans la plus part des restaurants marocains ou tunisiens.
Couscous Garbit 1987
D’où l’utilité d’avoir un excellant Ras el-hanout et, pour cela, plus il est acheté récemment meilleur c'est.
Il y a, cependant, un petit souci.
Le Ras el-hanout du Supermarché oriental est présenté dans des sachets en plastique. Se pose, alors, le problème de sa conservation.
Pour conserver une épice, il faut la mettre à l’abri de la lumière et au froid.
La soluce :
Je le stocke, dans mon frigo à bouteilles (confer mon précédant article du 09/09/2021 : « Le bouchon », dans un pot à confiture.
Une recette authentique réalisée par la fille d’une pied noir. Mais il manque quelque chose : La Harissa*.
*A propos de harissa, une histoire de chasse qui m’est arrivée : « Une Halitose d’étiologie peu commune ».
15:17 Publié dans Anecdote, Cuisine, Culture, Culture, Gastronomie, La pensée du jour, Loisirs, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)