16/06/2012
C’est les vacances avant les vacances !
Je serai absent du samedi 16 juin au dimanche 1 juillet, pour une bonne cause :
15 jours de vacances, dans l’île de beauté.
A très bientôt
09:41 Publié dans Le mot du jour, Magie, Potins, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
12/06/2012
Kyste de l'épididyme
Kyste de l'épididyme (tumeur bégnine).
Cet après midi, un homme de 27ans, rentre dans mon cabinet médical.
« Je viens pour quelque chose d’un peu délicat ».
« En quoi puis-je vous être utile ?»
« Voila, c’est un peu délicat à dire, mais j’ai trouvé, récemment, une petite boule sur mon testicule droit ».
« Ce que vous me dites ressemble fort à un kyste de l’épididyme, venez, je vais vous examiner ».
A l’examen clinique, je ne retrouve pas la « boule » en question. Effectivement elle doit être petite, mais s’il l’a trouvée, c’est qu’elle existe. Par contre, pas de gros testicule, apparemment, cela ne ressemble pas à un cancer du testicule.
Autrefois, avant l’utilisation de l’échographie, on utilisait une technique archaïque : la trans
illumination, on éclairait la bourse avec une lampe de poche et on regardait la bourse en transparence, faute de mieux, cette technique pouvait donner quelques résultats.
En général, statistiquement, le cancer du testicule atteint les hommes de 20 ans, lui, a 28 ans, le cancer du testicule, ça le fait pas
Je lui prescris donc une échographie. Et pour le rassurer, je vais sur le Net, pour lui montrer ce qu’est un Kyste de l’épididyme.
Lui aussi, avait été sur le Net et avait trouvé des liens sur le cancer du testicule (qui d’ailleurs est un bon cancer qui se guérit depuis la découverte du CISPLATINE maintenant, on en guéri), d’où son inquiétude.
Quelques petites remarques à propos de ce cas clinique :
- D'abord, on opère le Kyste de l'épididyme, que quand celui-ci est important et gène le patient, ce n'est pas le cas chez ce patient, tout au moins pou l'instant.
- Ensuite, ce qui inquiète le patient, n’inquiète pas, forcément. Dans la plus part des cas, parfois, l’inverse existe aussi, ce qui n’inquiète pas le patient peut inquiéter le médecin. D’où l’intérêt de consulter quant on trouve quelque chose de nouveau, quelque chose qui a changé dans son corps.
- Les techniques médicales et les traitements ont évoluées, trans illumination versus échographie ainsi que la découverte du CYSPLATINE, pour ce qui est du traitement.
- En médecine générale, 80 % du diagnostic se fait lors de l’interrogatoire, 10 % à l’examen clinique, et 10 % en ce qui concerne les examens para clinique : bilan biologique, échographie, scanner, IRM…).
- La notion de probabilité d’avoir une maladie, en fonction de l’âge, n’est pas à négliger, en effet,à chaque âge, mais aussi à chaque sexe, sa pathologie ( par exemple l’appendicite, la pyélonéphrite, la cholécystite...).
- D’autre part, personnellement, je compare souvent le corps humain à une voiture. tant qu’on n’a pas trouvé la panne, la « voiture » (le corps humain ne marche pas, ou pas bien).
Ah, j’oubliais de vous dire, que, pendant que votre médecin traitant vous interroge, où vous examine, il réfléchit, souvent en même temps. C’est, entre autre, l’aspect fascinant de ce métier, laissez réfléchir votre médecin traitant, répondez à ses question, ne parlez pas trop, surtout pendant l’examen clinique.
Voila comment travaille votre médecin traitant.
06:36 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2012
L’éminent professeur Charcot : où la neurologie face à la psychiatre
Professeur Jean-Martin Charcot
Jean-Martin Charcot, est un clinicien et neurologue français, professeur d'anatomie pathologique, titulaire de la chaire des maladies du système nerveux. Il est le fondateur, avec Guillaume Duchenne, de la neurologie moderne, le précurseur de la psychopathologie. Il est également connu comme chef de file de l'École de la Salpêtrière pour ses travaux sur l'hypnose et l'hystérie. Source Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Martin_Charcot
Freud était venu dans son service, car, à l’époque, l’hystérie, « la grande simulatrice »*, était très difficile à différentier des pathologies organiques, qui touchent le corps, dans ce cas il s’agit purement et simplement des maladies neurologiques.
Ce qui est intéressant en l’espèce, c’est qu’un neurologue s’intéressait à la psychiatrie et qu’un « psychiatre » s’intéressait à la neurologie.
Par exemple, le signe de Babinski met en évidence une atteinte neurologique avec son "réflexe cutané plantaire.
Il fut un temps ou, il n’y a pas si longtemps que ça, existait les psychiatres, surtout psychanalystes, qui ne prescrivaient pas de médicaments, et les neuro psychiatres qui avaient un cursus en neurologie et en psychiatrie et qui, eux, prescrivait les médicaments, les neuro psychiatre étaient les meilleurs psychiatres que l’on pouvait trouver, à quelques exceptions prés.
Le Professeur Charcot et une femme en plein crise d’hystérie
P. S. : Jean-Martin Charcot eut deux enfants, Jeanne et Jean Baptiste Charcot, le célèbre explorateur. Le fils de Jean Martin Charcot fut plus célèbre que son père. Bien qu’étant médecin, lui même, il a été un explorateur des régions polaires, en particulier, des expéditions en Antarctique. plusieurs de ses bateaux s’appelaient « le pourquoi pas », un peu comme les Pen duick d' Eric Tabarly.
Qu’elle famille !
Jean-Baptiste Carcot
* En fait, en médecine, l'expression "la grande simulatrice", désigne la Syphilis. je n'ai pas pu résister à ce petit clin d'oeil médical.
19:31 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
Un enfant utilisé comme prétexte
J’ai, dans ma clientèle, une femme de 65 ans, d’origine espagnole (elle est venue en France à l’âge de douze ans, Franco oblige) qui travaillait dan un centre ou séjournait des enfants handicapés « Psys ». Elle était venue me voir pour EDM (Etat Dépressif Majeur), l'arrêt de travail, s'est, assez, rapidement tranformé en longue maladie puis, par la retraite. Cela tombait pile poil, car depuis son premier arêt, elle ne retravailla plus : une retraite avant l'heure.
A l’époque, quand je l’ai connue pour la première fois, elle se tapait un EDM cogné.
Elle est du genre plutôt autoritaire, vraiment très autoritaire, voire plus qu’autoritaire. A tel point qu’un de ses fils m’a sorti, lors d’une consultation : « surtout, n’en parlez pas à ma mère ».
Or, un de ses deux garçons. divorce, cela la replonge plus ou moins dans la dépression (plutôt moins que plus, d’ailleurs). En tout cas, elle vit très mal la situation, certainement plus que les intéressés eux mêmes : son fils, sa femme (enfin son ex) et leur petit gamin de 4 ans. Cela peut paraître surprenant mais c’est la réalité.
A la dernière consultation, elle consulte pour elle, mais ne voila-t-il pas qu’elle amène son petit fils, dans le but, évident, que je ne puisse parler du divorce et lui faire dire comment elle vit, elle, cette situation.
Alors, je me suis tu.
Mais, à la prochaine consultation, même si elle vient toute seule, je me tairais aussi, puisqu’elle ne veut visiblement pas parler du divorce de son fils, je me tairais, sauf si elle aborde le sujet.
Cette femme est, non seulement très autoritaire, mais aussi aussi très intelligente et, surtout, très manipulatrice.
Je plains son fils.
Quand au petit gamin, quel impact aura-t-elle sur lui ?
14:47 Publié dans Anecdote, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2012
Le conseiller informatique de la sécurité sociale : Monsieur je ne sais pas
La semaine dernière, j’ai reçu, suite à une D.A.M. (Délégué à l’Assurance Maladie), qui était bien une dame (en général je ne le reçois plus mais il y avait, cette fois une donne nouvelle : le changement de convention médicale), après cette dame, j’ai donc reçu, « un conseiller informatique » pour me présenter Espace Pro, un nouveau site, où j’avais pris mon login et mon password, pensant pouvoir commander, facilement, tous les formulaires de la sécu. Déception je ne pouvais avoir certain formulaire avec mes coordonnés pré imprimées.
Il se trouve que dans la commune où je sévis, sur les trente médecins généralistes en exercice, nous sommes deux médecins à « tâter » un peu de micro informatique, lui, c’est plutôt le hardware, moi, plutôt le software.
La micro informatique ne supporte pas l’imprécision.
Or, il se trouve que son site, enfin celui de la sécu, il y avait de nombreuses imperfections. A chaque erreur que je lui montrais, il répondait : « je ne sais pas », au moins avait-il l’honnêteté de le dire.
On abordait à ce site réservés aux professionnels de santé directement avec notre carte professionnelle (l’analogue de la carte vitale qu’à le patient d’où le nom de lecteur bi fente, du lecteur que vous voyez sur le bureau de votre Médecin).
Et là, oh surprise ! Il y avait l’historique de tous les médicaments que vous prenez et, aussi, l’historique de tous les médecins que vous avez consulté. Cela commence à craindre sec ! Si une mutuelle ou une banque peut accéder à ce site, bonjours les dégâts. Les R.G. (Renseignements Généraux), qui s'appellent maintenant la DCRI ont, bien évidemment, un accés direct et royal. Quand on prend un médicament en chronique, un médecin connait votre pathologie, cela est conforté par le ou les spécialistes que vous consultez. Un exemple de ce fait est explicité dans un film de... 1969 : "dernier domicile connu".
Du temps d'Hitler et de la Stasi, les services de renseignements ttravaillaient avec un système mécano graphique (des fiches en carton), c'était, déjà, assez efficace. Avec l'informatique et les ordinateurs en réseau (mutualisation des informations), on a franchi un cap énorme, on atteint, presque, la quasi perfection, en un temps... record.
Bref, pour en revenir à Monsieur je ne sais pas, au bout de trois quart d’heure de prestation, il m'a semblé un peu fatigué, il était mûr pour la suite.
Quant on sort de mon cabinet, tout le monde à tendance à tourner à droite, là où une des deux portes est fermée, si on tourne à gauche, on prend la bonne porte et… on sort.
Je préviens toujours les patients et les V.M. (Visiteurs Médicaux). En l’espèce, le voyant partir sur la droite, là, je ne dis rien, fermais la porte du cabinet et fis rentrer le prochain patient, quand retentit la sonnette, c’était Monsieur je ne sais pas qui me demanda : « mais par où on sort », et moi, plié de rire à l’intérieur, de répondre la sortie, c’est sur la gauche.
C’est bizarre, il avait le teint un peu vert, l'avais je déstabilisé ?
Suite au prochain numéro, après la D.A.M., le monsieur je ne sais pas, je vais bientôt avoir l’insigne honneur de recevoir un Médecin Conseil. Décidemment, je suis très courtisé par la sécu, ces temps-ci.
Je suis resté très joueur avec une petite touche de malice, c’est mon coté enfantin qui ressort de temps en temps.
Quand on me titille, j'use de ce trésor caché en moi, ça déstabilise et ça me fait marrer intérieurement, en quelque sorte, çela extériorise mes sentiments, bref, ça me détend.
18:32 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Histoire de l'informatique, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Médecine, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (8)
Une vieille médication : Saltrates Rodell
Cet après midi, après avoir fait une grande marche, une très grande marche dans Grandville, ma tendre et douce me dis, sur le chemin du retour, qu’elle a très mal au pied. Comme toutes les femmes, elle a une fois de plus fait passer l’esthétique avant le fonctionnel, en un mot comme en cent, je dois reconnaître qu’elle a de superbes chaussures ; je ne suis pas un fétichiste du pied, comme certains hommes politiques dont je tairais le nom, mais, j’avoue que j’aime bien regarder les chaussures, c’est une très bonne arme de séduction. Après tout, il y a l'aphorisme "Il faut souffrir pour être belle".
Elle me demande donc un produit miracle pour cette algie pédestre.
Et moi de lui répondre illico : Saltrates Rodell.
Ce produit se prend en bain de pied.
A mon avis c’est surtout le bain de pied chaud qui soulage, mais la composition de ce produit est intéressante:
« Les sels Saltrates Rodell, bain oxygéné contre les maux de pieds, contiennent des extraits de camomille et millepertuis, du carbonate de sodium anhydre, sesquicarbonate de sodium, bicarbonate de sodium, perborate de sodium (tetrahydrate) ». Source : http://ch.oddb.org/.
Ce produit, antédiluvien, il doit dater des années 10 ou 20, à cette époque, les gens marchaient beaucoup plus que maintenant.
Tiens, cela me fait songer aux bains de siège préconisés par la chanteuse Rika Zaraï dans son livre « Ma médecine naturelle », dans les années 80.
Bon, ce n’est pas tout, je vais de ce pas (c’est le cas de le dire), me faire un bon bain de pied suivi d’un bain de siège royal. Je vous laisse, à bientôt.
16:49 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Humour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Shopping, Société, Sport, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
Geek
"Geek, parfois francisé en « guik » est un terme d'origine américaine anglophone...
L’archétype classique du « geek » est celui du « jeune » (ou de l’adolescent) passionné d'électronique, d'informatique, d'univers fantastiques (comics, science-fiction, heroic fantasy, etc.). Cette passion s’exprime concrètement à travers de nombreuses activités, telles que le jeu de rôle, le cinéma, les séries télévisées, les jeux vidéo ou encore la programmation informatique".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Geek
14:44 Publié dans Culture, Humour, Informatique, Informatique Médicale, Internet, Jeux, Le mot du jour, Loisirs, Médecine, Mots, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)
La Sténographie tuée par le dictaphone et Microsoft Office
Emile Duployé
La sténographie (du grec stenos, serré et graphê, écriture), ou tachygraphie, est « l'art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole ».
En fait, les premières traces remonteraient à 430 avant J.-C.
Émile Duployé est un ecclésiastique français( 1833 - 1912).qui inventa la méthode de sténographie la plus répandue dans les pays de langue française, au début du XXe siècle. En 1860, il publia un livre : « Sténographie-Duployé, écriture plus facile, plus rapide et plus lisible que toute autre, s'appliquant à toutes les langues ».
En France, jusqu'au début du XXIe siècle, la sténographie fut utilisée pour retranscrire, notamment, les débats parlementaires. À l'Assemblée Nationale.
La sténographie a cessé d'être utilisée par les services des comptes-rendus des assemblées, qui lui préfèrent, désormais, des techniques d'enregistrement audiovisuelles Dans, toutes les entreprises, les secrétaires, ont recours, de nos jours, au service des dictaphones.
Quand aux machines à écrire, elles aussi, furent tuées par les nouvelles méthodes de traitement de texte, grâce à Word de Microsoft.
En mémoire d’Emile Duployé, il y a une rue Emile Duployé à Paris 18ème arrondissement, à la Goutte d'Or, a une Ecole maternelle publique Emile Duployé, une Ecole polyvalente Emile Duployé, Il y a, aussi, une rue Emile Duployé à Lyon, à Bordeaux, à Montpellier, à Toulouse, à Marseille, etc., et une avenue à Montréal.
"o tempora, o mores" (Autre temps autre mœurs).
Exemple de Sténographie
Sources
http://www.stenographie.ch/
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07/06/2012
La chambre
Source : http://www.les-ateliers-de-langres.fr/
Une chambre, ça peut servir à ventiler, à condition qu’elle soit prévue pour cela, et qu’elle soit fonctionnelle.
Dans une chambre, quand il y a des fuites par la fenêtre, en hiver, il y a des déperditions de chaleur.
Ce petit aparté sur le bâtiment, pour vous démontrer l’importance de la forme galénique dans la prescription médicamenteuse.
Il se trouve que, récemment, j’ai soigné un bambin de trois ans qui présentait une toux d’irritation à la suite de trois rhino pharyngites, coup sur coup.
Je lui prescris donc de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*, a prendre, vu l’âge, dans une chambre d’inhalation, une BABYHALER*, très pratique et fonctionnelle.
Je le revois, quinze jours plus tard, avec sa mère, en colère, car il n’y avait pas d’amélioration, et même un début d’aggravation.
Je lui demandais s’il n’y avais pas un problème avec la prises des médicaments, parfois les chambres d’inhalations sont mal utilisé, ce n’est pas évident avec des enfants de trois ans.
Elle me dit incidemment que le pharmacien ne lui à pas délivré la chambre BABYHALER*, pour une autre qu’elle avait « en rayon ». Elle rajoute, aussi, qu’elle avait remarqué des fuites au niveau de la chambre qu’avait délivré le pharmacien.
Je prescrit, à nouveau, la chambre BABYHALER* et je dis à la mère de revenir dans une semaine.
Eh bien, il y avait une très nette amélioration.
Etonnant, non ?
La forme galénique d’un médicament ou d’un dispositif médical (la chambre en l’occurrence), la forme galénique est la présentation du médicament : comprimés secs ou effervescents, sirop, gouttes, suppositoire (tombé en désuétude), injection musculaire ou intra veineuse, patch, crème lotion, inhalation (c’est le cas de la VENTOLINE* et du BECOTIDE*)…
Dans ce cas précis, ce n’était pas la bonne chambre.
Si le médicament est important, la forme galénique est quelque chose de prépondérant dans la rédaction d’une ordonnance. Si la forme galénique n’est pas adaptée, le médicament sera mal et, surtout, pas pris par le malade.
Ce ci dit, je suis fatigué, et je vais faire une petite sieste dans… ma chambre.
Chambre d'inhalation BAYBYHALER*
17:44 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Pub, Santé, Shopping, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2012
Le défi de Lady Godyva
Il était une fois, dans les années 1000, en Angleterre, dans la ville de Coventry, une femme courageuse qui était très inquiète des impôts écrasants que levait son mari Léofric. Ces impôts étaient très élevés, car l’argent (ou plutôt l’or) récolté était utilisé pour financer les guerres de Léofric.
Lady Godyva, plaidât la cause des habitants de Coventry auprès de son mari Léofric (cela ne s’invente pas), pour une baisse d’impôts.
Celui-ci accepta de baisser les impôts, mais à une condition, c’est que, elle, Lady Godiva traverse la ville, nue, sur son cheval.
Elle releva le défii.
Les habitants furent prévenus de ce pari, et pour remercier Lady Godyva de son intervention auprès de Léofric, les habitants restèrent cloitrés chez eux, les volets clos. Lady Godyva traversa sur son cheval, la ville de Coventry, revêtue uniquement de sa longue chevelure.
Seul un curieux, jeta un œil, Tom était son nom. Il fut surnommé Peeping Tom, ce qui illustre le mot de voyeur en anglais.
Sa punition fut terrible, il fut, sur le champ, frappé de cécité.
Voila la belle légende du pari gagné de Lady Godiva.
00:08 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Pari, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
05/06/2012
Mixité sociale et écocitoyenneté
Source : http://www.mich.fr/
Voici un effet imprévu de la mixité sociale et de l’écocitoyenneté.
Dans la rue ou je vis, de moins en moins bien, d'ailleurs ; dans le temps, le quartier, plutôt la circonscription était acquise à la droite.
Puis, pour une politique de la ville pour transformer, délibérément, Grandville en Mégalopole, on entassa les gens. Et puis, aussi, se greffa dessus, pour des raisons, louables, de mixité sociale, on rajouta de nouveaux citoyens. Cela accru, encore, le nombre d’habitant, mais, plutôt des habitants de gauche.
Aux dernières législatives, c’est une candidate socialiste qui remporta les élections, un député socialiste, dans la circonscription, du jamais vu.
Ce que n’avais pas prévu le Maire de Grandville c’est que cette circonscription, comptait, désormais, 20 % de RSA, acquis, eux, à la gauche, d’où ce résultat imprévus, mais prévisible.
Une autre décision dans la politique urbaine de la ville irrita, passablement, les citoyens de la circonscription. En effet, sous des prétextes plus ou moins écologique, le Maire de Grandville, décida de pourrir la vie de habitants, faisant en sorte que le simple citoyen ait beaucoup de mal à garer sa voiture, qui je mets de places handicapés, (je n’ai rien contre les handicapés, il est normal de leur faciliter l’accès), mais, visiblement, là, il y a assez souvent abus, qui j’agrandis l’espace au coin des ruses (et hop, une place en moins), qui je crée des emplacements vélos parfois entièrement inoccupés. Ceux qui ont un garage ne s’en servent que pour se garer devant chez eux, sur leur bateau, c’est pratique (pour eux). Tout cela, mélangé, crée, dans ma rue, et dans les autres rues de l’arrondissement, un climat pestilentiel, déclenchant des idées de vote sanction.
Avec l’approche de l’été et, bientôt le début des épreuves du BAC, se précise, aussi, cette année, l’échéance des législatives.
Hier, on sonne à la porte, c’était le candidat UMP, accompagné de sa suppléante, qui faisait du prte à porte. Il me vanta les mérites de l’UMP. Il précisa, avec insistance : "Je démissionnerai, si je suis élu, de tous mes mandats, pour être votre député à plein temps".
C’est la première fois, depuis que j’habite dans cette rue, que je serre la main d’un élu.
Pour en arriver là, à faire du porte à porte, il faut, vraiment, que les affaires aillent mal.
A vouloir jouer au feu, à la fin, on se brûle.
* Je ne peux résister à la tentation de vous donner le niveau d'étude de ce canditat : Une maîtrise en droit de la Fac de Grandville, seulement 4 ans d'études après le BAC, dans une ville de province. Même pas science Po Grandville, quand à Science Po Paris, là, n'en parlons pas, on en est loin, trés loin.
11:06 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Politique, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (8)
02/06/2012
Le papier d’Arménie
Dernièrement, dans une quincaillerie "new style", j’ai découvert quelque chose dont j’avais entendu parler, il y a longtemps, le Papier d’Arménie.
C’est une feuille que l’on laisse se consumer et qui dégage des vapeurs désinfectantes et avec une délicate odeur de benjoin.
On doit cette invention au Docteur Auguste Ponsot, qui avait remarqué que les Arméniens faisaient bruler du benjoin pour désinfecter et parfumer leur intérieur. Il eu l’idée d’utiliser la résine de benjoin dans une feuille de papier.
Le papier d’Arménie était né.
Le papier d’Arménie, en outre est «écologique par rapport aux bombes odoriférantes ; il ne contient pas de gaz propulseur et dégage très peu de benzène et de formaldéhyde comparé à l’encens.
Alors, à vous d’utiliser le papier d’Arménie.
Pour survivre, les quincailleries qui restent, ont été obligées de se mettre au goût du jour et de présenter, à la vente, des produits que l’on ne trouvait pas, autre fois, dans ce commerce : des sacs, des foulards, de bijoux de pacotille, mais il reste, aussi encore les produits classiques des quincailleries d’antan. On y trouve, aussi, et surtout le conseil judicieux, avenant et personnalisé, avec, en plus, un contact chaleureux. On ne trouve pas cela dans les grandes surfaces généralistes type Auchan, Carrefour etc…
Je ne sais pourquoi j'ai toujours aimé flanner dans les quincailleries.
11:49 Publié dans Anecdote, Bricolage, Comfort, Culture, Ecologie, Le mot du jour, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)