11/05/2009
La grenouille à Galvani - Deuxième version
Crédit Photo : ANI : http://legrandvrac.blogspot.com/
Je me présente, je suis la descendante, en ligne directe, de la grenouille à Galvani.
Mon ancètre, dans les années 1780 a servi de cobaye, bien que n'étant pas une souris, pour la célèbre expérience sur l'électicité de Luigi Galvani.
Luigi Galvani
La région de Bologne, où résidait Luigi Galvani, Physicien et Médecin, suite à une terrible canicule, était atteinte d'une famine épouvantable.
Un jour, intrigué par cette famine terrifiante, Galvani décida de faire une expérience de conservation des aliments par la dessication. Il réussit, on ne sait comment, à se procurer une grenouille, mon ancètre, la grenouille à Galnani.
Pour désécher les cuisses de mon ancètre, Il les pendit à un fil de cuivre relié par l'intermédiaire d'un fil de lin au balcon en fer de sa maison.
Galvani fut alors intrigué par les contractions des cuisses de mon ancètre la grenouille à Galvani, chaque fois que le cuivre et le fer se touchaient au gré du vent.
La découverte de l'électricité animale, ou électro physiologie, était née, grâce à mon ancètre, la grenouille à Galvani.
c'est en partant d'une expérience que Galvani eut l'intelligence d'esprit d'observer un autre phénomène et de décrire une autre expérience. Il fut, en ce sens là, un précurseur du biologiste et pharmacologue Alexander Fleming inventeur de la Pénicilline (sa culture bactérienne oubliée ayant été infestée et en partie détruite par une levure, le pénicilium, par sécrétion d'un antibiotique, la pénicilline).
La découverte de l'électricité animale, ou électro physiologie, était née, grâce à mon ancètre, la grenouille à Galvani.
Malheureusement Luigi Galvani fit une mauvaise interprétation de son expérience fortuite. Il pense que l'électricité vient des cuisses de mon ancètre (un peu comme Léda sortit de la cuisse de Jupiter), mon ancètre, la grenouille de Galvani.
Alessandro Volta
C'est Alessandro Volta, ennemi juré de Galvani, qui lui rafla la solution et inventa la pile électrique.
Ainsi fut oubliée mon ancètre, la grenouille à Galvani.
Paix à son âme.
Racontée, malicieusement, par mes soins, à ma mie, celle-ci ne put me dire si cette histoire est vrai ou fausse...
A votre avis ?
Sources :
- Luigi Galvani : Wikipédia
- Alessandro Volta : Wikipédia
- Alexander Fleming : Wikipédia
03/02/2009
Petite histoire des vaccinations
La Variolisation :
« Dès le XI° siècle, les Chinois pratiquaient la variolisation. C'est le premier ministre Wang Dan qui après la perte d'un de ses fils de la variole avait convoqué divers praticiens de toute la Chine pour mettre au point une prophylaxie. Un moine taoïste apporta la technique d'inoculation qui se diffusa progressivement dans toute la Chine. La pratique s'est progressivement propagée le long de la route de la soie. En 1701, Giacomo Pylarini réalise la première inoculation à Constantinople. La technique est importée en Occident au début du XVIII° siècle par Lady Mary Wortley Montagu la femme de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie ».
(Variolisation – Wikipédia) http://fr.wikipedia.org/wiki/Inoculation
En fait, c'est Lady Mary Wortley Montagu qui a ramenée de l'Empire Ottoman la technique de la Variolisation en Angleterre. En Chine, cette technique servait, depuis fort longtemps, pour vacciner, les... péripatéticiennes pour qu'elles n'aient pas la peau abimée, d’après la petite histoire de certains.
PG4417| Standard RM| |
Physician Edward Jenner Inoculating Child at Home |
Original caption: Edward Jenner (1749-1823), father of vaccination vaccinating a child with matter form the hand of Sarah Nelmes who had contracted cowpox in milking. Copper engraving. |
Hand of Sarah Nelmes (1798) by William Skelton (1763-1848)
This colored plate appears in the first edition of Edward Jenner's An Inquiry into the Causes and Effects of Variolae Vaccinae and depicts the cowpox pustules on the hand of dairymaid Sarah Nelmes. Cowpox matter from these pustules was used to vaccinate the boy James Phipps in 1796.
La Vaccination :
Jenner (qui était chirurgien), a découvert la vaccination (de vacca =vache) car il avait observé que les gens de fermes qui attrapaient la "Picotte" une maladie ressemblant à la variole n'étaient pas contaminés par la variole, ils étaient donc immunisés. "Jenner a testé sa théorie en inoculant James Phipps, un jeune garçon de huit ans, avec le contenu des vésicules de vaccine de la main de Sarah Nelmes, une trayeuse qui avait contracté la vaccine transmise par une vache nommée Blossom".
(Edward Jenner - Wikipédia) http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Jenner
Conclusion :
La vaccination due à Jenner mais inventé bien avant par les Chinois (la Variolisation) est l'acte médical qui a été le plus efficace de toute l'histoire de la Médecine (depuis la variole a été éradiquée grâce à Jenner), bien plus que l'"invention" de la Pénicilline par... Flemming, Chain et Florey.
15:42 Publié dans Histoire de la Médecine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : histoire, médecine, malade, maladie
17/01/2009
Les personnages bipolaires célèbres
Trouvé sur le site : www.bipol.com, une liste impressionnante.
BIPOLAIRES CELEBRES
La créativité ne s’exprime pas uniquement dans l’art. De nombreuses personnes présentant des troubles bipolaires deviennent très brillantes et débordantes d’idées, sans pour autant l’exprimer par un élan artistique.
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Deux livres sur le sujet :
- "Maladie maniaco-dépressive et créativité" - Kay Redfield Jamison - 1995
- "Le génie et la folie" - Philippe Brenot -2007
17:33 Publié dans Histoire de la Médecine | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : médecine, malade, maladie, santé, société
17/08/2008
Ancienne École de Médecine navale de Rochefort
C'est par la visite de l'Ancienne École de Médecine navale de Rochefort que j'ai débuté mes vacances. Pour ceux qui sont curieux de la médecine, c'est à visiter.
Ancienne école de médecine navale de Rochefort Crédit Photos Archives Personnelles
Au cours du XVIIe siècle, au moment même où se constitue en France une Marine permanente, se généralise la présence d'un chirurgien à bord des navires de guerre.
Le chirurgien, profession manuelle, est alors fortement distinct du médecin, profession intellectuelle. Ce corps de métier regroupe souvent d'anciens barbiers qui savent manipuler quelques outils tranchants et dont les connaissances sont plus que sommaires. Or, cette Marine naissante est confrontée à de graves problèmes sanitaires : conditions de vie, mauvaise alimentation, maladies tropicales contagieuses génèrent une très forte mortalité au sein des équipages. Jusqu'au début du XIXe s., les marins meurent plus de maladie que des suites des combats. L'allongement de la durée des campagnes avec le déplacement des conflits de l'autre côté de l'Atlantique accroît les difficultés et fait apparaître une maladie qui devient le symbole de la morbidité navale : le scorbut.
Pour la Marine, préserver la vie des marins est une question stratégique majeure. Guérir, comprendre et transmettre devient une affaire d'État, nécessaire à l'existence même d'une flotte de guerre, tant le recrutement de marins compétents est un problème récurrent.
En 1704, Jean-Cochon Dupuy, Docteur en Médecine de la faculté de Toulouse et médecin de l'hôpital militaire de La Rochelle, arrive à Rochefort en qualité de second médecin. Il devient premier médecin en 1712. Dès 1715, il expose la nécessité de créer un établissement d'instruction des chirurgiens de la Marine.
L'école d'anatomie et de chirurgie navale est inaugurée en 1722. C'est la première au monde. Sur ce modèle, la marine ouvre deux autres établissements, à Toulon en 1725 et à Brest en 1731. Jean-Cochon Dupuy fait œuvre de pédagogue et d'organisateur. Il rédige des manuels d'anatomie et de chirurgie et met en place le fonctionnement quotidien de l'École.
Pour y être admis, il faut avoir 14 ans révolus, savoir écrire, raser et saigner et avoir les mains saines et sans difformité. Les fils de familles modestes peuvent ainsi y être reçus et l'École joue de ce point de vue un rôle social important. Les élèves visitent les malades de l'hôpital, assistent aux dissections, font des stages à l'apothicairerie et suivent des cours de médecine interne, de chirurgie et de botanique, indispensable à une époque où la pharmacopée est presque exclusivement issue des plantes.
Le cursus est de 4 ans. Au sein de l'École, la progression se fait par concours, gage du sérieux des études. En mer, les chirurgiens formés par l'École doivent remplir la triple fonction de chirurgien, de médecin et de pharmacien, et le cursus se précise en ce sens. Surtout, l'École s'affirme dans son rôle de soin aux malades de l'hôpital, de formation et de recherche, trois fonctions qui évoquent les missions des Centres Hospitaliers Universitaires d'aujourd'hui.
Ecorché : Situs Inversus Crédit Photo : Archives Personnelles
Trousse d'urgence de l'officier de santé naval Crédit Photos Archives Personnelles
Hydrocéphalie Crédit Photo : Archives Personnelles
16:00 Publié dans Histoire de la Médecine | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : médecine, malade, histoire
19/11/2007
Le paradis blanc
Michel Berger, de son vrai nom Michel-Jean Hamburger, est un auteur-compositeur-interprète, directeur artistique et arrangeur musical français.
Il est né le 28 novembre 1947 à Neuilly-sur-Seine et mort le 2 août 1992 à Ramatuelle. Il est le fils du célèbre médecin Jean Hamburger (créateur du concept de réanimation médicale, créateur de la néphrologie et instigateur de la première greffe d'organe) et de la concertiste Annette Haas.
15:45 Publié dans Histoire de la Médecine | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2007
La mort de Marat
Pourquoi Marat est-il mort dans son bain ?
La réponse dans Wikipédia.
Depuis le 3 juin 1793 Marat ne se présente plus à la convention. L'évolution de sa maladie l'empêche de paraître en public. D'aprés le docteur Souberbielle, l'origine du mal était herpétique, le docteur Cabanès a avancé la probabilité d'une forme grave d'eczéma ou des conséquences d'un diabète. A partir du 20 juin son état s'aggrave et l'oblige à prendre continuellement des bain pour le soulager.
On peut avancer aussi l'hypothèse d'un Psoriasis.
La suite on la connait : le 13 juillet 1793, Charlotte Corday assassine Marat dans son bain.
Non, Marat n'est pas mort dans son bain asphyxié par le monoxyde de carbone.
15:45 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : maladies des hommes célèbres, histoire, marat, psoriasis