29/05/2020
La Covid et le Docteur Knock
Ceci pourrait faire l'objet d'une thèse.
En effet, le sujet : "La Covid-19, Knock et les prises de température".
Je n'en veux pour preuve la vidéo suivante :
16:30 Publié dans Actualité, Economie, Histoire de la Médecine, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2020
Effets secondaires du confinement
L'humour de cette image peut paraître choquant vu la situation que nous vivons actuellement.
Cependant...
"On peut rire de tout mais pas avec tout le monde" (Pierre Desproges) à lire ICI.
16:13 Publié dans Actualité, Citation, Economie, Histoire de la Médecine, Humour, Loisirs, Médecine, Musique, Photographie, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2020
Comment se protéger du Coronavirus ou COVID-19 ?
La maladie à coronavirus 2019, abrégée en COVID-19 (acronyme anglais signifiant coronavirus disease 2019), est une maladie infectieuse émergente de type zoonose virale, provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, responsable d'une pandémie ayant débuté en décembre 2019 dans la ville de Wuhan, capitale de la province du Hubei, en Chine centrale.
Quelques mesures simples :
- Ne pas se serrer les mains.
- Tousser et éternuer dans sa manche.
- Se laver les mains (a défaut l'eau du robinet suffit à se rincer les mains).
- Éviter les lieux publics. Sortir le moins possible de chez soi (éviter les endroits inutiles : bars, restaurants, lieux de divertissement...) ne garder que les lieux de première nécessité (ravitaillement, médecin, pharmacie).
- Annuler les réunions de famille.
Quand au port du masque, en population générale, il ne sert strictement à rien.
Dans le ministère ou travaille ma femme la consigne est stricte de ne pas se serre les mains. Ma femme lève la main droite et dit "Hugh" (comme les indiens d'Amérique). On peu, aussi, se pencher en avant en serrant les mains à plat comme les asiatiques.
Si contact avec les autres se laver les mains facile à dire mais facile à réaliser quand on rentre chez soi se laver systématiquement les mains avec de l'eau et du savon. Au travail éviter de top toucher les objets contaminés et se laver les mains le plus souvent possible, au lavabo, sans oublier de rincer le robinet après le lavage et s'il n'y en a pas avec un gel hydroalcoolique.
Laver, aussi, le plus souvent possibles les surfaces qui pourraient être contaminées.
Si vous avez plus de 70 ans restez chez vous.
Pour essayer d'éradiquer la progression de l'épidémie les maternelles, écoles, collèges, lycées et universités sont désormais fermés jusqu’à nouvel ordre.
C'est pour cela, aussi, que le télétravail est encouragé.
Avec cela vous avez toutes les chances de limiter votre éventuelle contamination mais aussi d'essayer d'enrayer la pandémie.
Note de dernière minute : A partir du lundi 16 mars les commerces non indispensables (restaurants, bars, cinémas...) sont fermés. Restent ouverts les commerces alimentaires les Médecins les Pharmacies. La télémédecine est encouragée. Quand aux élections municipales...
P. S. : Une infection virale, cela ne vous dit rien ? Si bien sûr : un virus informatique.
Comme le dit si bien Michel Cymes : "pour ne pas se contaminer, il faut se protéger de tout... Mais ce n'est pas possible".
Pour un ordinateur, il suffit de ne pas se connecter à Internet. Mais outre le fait de faire du traitement de texte ou de faire tourner tout autre logiciel, un ordinateur qui n'est pas connecté à Internet est un ordinateur mort.
P. P. P S. : La peste noire est une pandémie de peste. Au milieu du XIVe siècle elle a tué de 30 à 50 % des Européens en cinq ans (1347-1352) faisant environ vingt-cinq millions de victimes. Ses conséquences sur la civilisation européenne furent sévères et longues.
Cette pandémie affaiblit encore plus ce qui restait de l'Empire byzantin, déjà moribond depuis la fin du XI° siècle, et qui tomba face aux Turcs en 1453.
Et plus près de nous, la grippe Espagnole.
La grippe de 1918, dite « grippe espagnole », est une pandémie de grippe due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui s'est répandue de 1918 à 1919. Bien qu'ayant pour origine probable la Chine pour le « virus père » et les États-Unis pour sa mutation génétique, elle prit le nom de « grippe espagnole » car l'Espagne, non impliquée dans la Première Guerre mondiale, fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie.
Elle fit plus de mort que la grande guerre.
La pandémie actuelle, avec un nouveau virus, n'est pas sans rappeler la grippe de 1918.
09:24 Publié dans Actualité, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Informatique, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
30/11/2019
Une rupture de stock pas commune
cette histoire abracadabrante est arrivé récemment chez un de mes proches.
Alors qu'il était bien équilibra par un bon vieux médicament, voila-t-il pas qu'il fut, brutalement en rupture de stock.
Atteint d'une pathologie chronique, il ne pouvait pas se passer de ce médicament. C'était dramatique !
Heureusement, il existait un médicament plus récent, donc plus cher, dans la même indication thérapeutique.
Le changement fut plutôt houleux nécessitant plusieurs ajustements thérapeutique aidé, en cela, par plusieurs dosages sanguins du médicament.
Puis, enfin, il fut équilibré.
Mais l'histoire ne s’arrêta pas là.
Trois mois plus tard, oui vous ne rêvez pas
Coup de fil de la pharmacie : "Le médicament est de nouveau sur le marché, je vous est mis en priorité voulez vous le reprendre" ?
Le patient, illico de répondre : "je vous remercie de m'avoir appelé, mais je ne peux pas, à nouveau vivre une tel épisode".
Je n'ai jamais vécu cela lors de mon exercice professionnel.
Un scandale !
Voici une vidéo qui explique de façon détaillée les causses d'une telle histoire.
Depuis plusieurs mois, un nombre inquiétant de médicaments connaît des ruptures de stock. En cause, le manque de disponibilité de certaines substances, souvent produites à l’étranger ou vendues en priorité à des pays pratiquant des prix plus élevés que la France. Le marché peut-il vraiment prendre en charge ce secteur de façon autorégulée ? Jacques Sapir reçoit Bruno Bonnemain, membre de l’Académie nationale de pharmacie. Une émission préparée avec Clément Ollivier.
03:31 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2019
La grève des urgences hospitalières
Ce matin, sur BMF TV, Je suis tombé des nues en écoutant les infos.
Sur ce sujet brûlant qu'est Urgences Hospitalières, J’appris, avec stupéfaction, que 20% des patients allaient aux Urgences Hospitalières car ils ne pouvaient pas avoir de rendez-vous avec un Médecin Généraliste.
De mon temps, étant taillable et corvéable à merci, cela aurait été purement IMPENSABLE !
Merci les entreprise de secrétariats téléphonique et les sites Internet de prise de Rendez-vous.
Pour l'anecdote, quand j'étais en activité j'étais mon Médecin Référent. Une fois à la retraite, il a bien fallu que je trouve mon Médecin Référent.
Les choses se compliquaient.
La première Médecin Généraliste que je contactai m'envoya baladé, par son secrétariat, au motif qu'elle n'avait plus de place.
Le deuxième que je contactai, toujours par son secrétariat téléphonique, il me fut demandé mon âge.
Et l'on s'étonne que les Urgences Hospitalières soient saturées !
16:39 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Médecine, Politique, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
31/03/2019
La découverte du Scanner ou quand l'utile naît du superflu
EMI Scanner Mark 1 - The First CT (le premier Scanner)
Le premier scanner à rayons X a été mis au point au début des années 1970 par un ingénieur britannique, Godfrey Newbold Hounsfield, travaillant dans un laboratoire financé par la maison de disque EMI.
Cet ingénieur électronicien a mis au point le premier ordinateur appliqué à l'imagerie médicale: Emidec 1100. Ses premiers travaux se situent autour des années 1970, et ils sont concomitants de la grande vague musico-artistique des Beatles.
L'EMI Scanner ou Tomodensitométrie, TDM, CT-scan plus connu sous le nom de Scanner est, de ce fait, due au succès des Beatles et à l'argent que rapporta ce groupe emblématique à la maison de disque EMI.
Voila comment l'utile peut naitre du "superflu" si l'on peut considérer la musique comme étant du superflu.
The Beatles - And I Love Her (1964)
Références :
- Pourquoi les Beatles sont à l'origine des coûts de santé exorbitants
00:16 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Histoire de l'informatique, Informatique, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Musique, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2019
Comment le Docteur Sangsue a découvert Louis-Ferdinand Céline
Dans un de mes précédents articles : "Hygiène", j'avais placé une vidéo sur l'inventeur de l'asepsie : Philippe Ignace Semmelweis. Dans le post-scriptum, je parlais de la thèse de Louis Ferdinand Céline : "La Vie et l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis".
Voici comment j'ai découvert Céline
Lors de mes études, je fis un stage d'étudiant hospitalier dans le service de neuroradiologie du Professeur Caillé. C'était le tout début du scanner.
À la Grande Ville, grâce au directeur de l'hôpital de l’époque, fut installé le premier scanner hospitalier de France en 1975.
A l'époque, le scanner ne permettait que l'examen du cerveau. C'est donc, tout naturellement, qu'il atterrit dans le service de neuroradiologie.
Pour la petite histoire, ce scanner tombait très souvent en panne et l'on voyait, régulièrement, les techniciens s’affairer, avec frénésie, dans le service, jusque dans le couloir, pour réparer la bête.
Je me souviendrai toujours, du jour où, lors de l'induction anesthésique pour une artériographie cérébrale, un patient décéda.
Je vis, alors, avec stupeur, le chef du service de neuroradiologie, le Professeur Caillé, faire des allée et venues dans le couloir du service.
C'est assez Inhabituel de voir un chef de service remué, à ce point, par la mort d'un patient.
Puis il revint dans la salle d'examen ou nous étions resté, et, je ne sais comment cela est venu, mais il nous conseilla de lire Céline.
J'achetai le livre. Mais c'était un pavé et je l'ouvris à peine.
Quelques années plus tard, je le repris.
Ce fut un choc.
Je le dévorai subjugué par son écriture simple et son style. Un style réaliste, violent, désabusé, un peu cynique. Céline ne se faisait aucune illusions sur la vie, la mort et l'humanité.
On pourra dire ce que l'on voudra sur cet auteur dit sulfureux à cause de ses écrits anti sémites, certes, il commis, alors, une erreur monumentale avec de tels écrits, mais, indéniablement, cet homme est un génie.
C'est la première fois que je compris vraiment ce qu'était le style d'un écrivain.
Céline est mort en 1961.
Sa maison de Meudon et ses derniers écrits ont été détruits, dans un incendie, en 1968.
Une autre formule à l'emporte pièce dans cette vidéo : "Je travaille et les autres foutent rien".
Un lien : Le petit Célinien.
09:18 Publié dans Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le site du jour, Livre, Loisirs, Médecine, Santé, Vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2019
Hygiène
L'autre jour, en allant acheter, pour le quatre heure de ma fille, deux cookies et deux chocolatines, les Parisiens appellent cela des pains au chocolat, (je fais des provisions que je stocke au congélateur) J'observai une chose choquante.
La personne qui servait les pains et autres viennoiseries, portait des gants par mesure d'hygiène, .
Jusque là rien d'anormal.
Cependant, en l'observant taper la note sur le clavier tactile, je le vis taper, allègrement, celle-ci avec sa main gantée.
Un clavier est un instrument hyper contaminé.
Pour l'hygiène, tu repassera !
1847 - Semmelweis et l’asepsie
P. S. : Pour La vie et l'œuvre de Semmelweis reportez vous à Wikipédia.
Louis Ferdinand Céline en fit sa Thèse de Médecine : "La Vie et l'Œuvre de Philippe Ignace Semmelweis". Dans cette these, on retrouve, déjà, le style Célinien du "Voyage".
09:17 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Livre, Médecine, Santé, Science, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
12/06/2018
La nouvelle Médecine
Cet article fait suite à un autre intitulé "Infarctus et covoiturage".
Désormais, mes notes médicales passent par des anecdotes touchant mes proches ou des gens que je connais de près ou de loin.
C'est peut-être cela qui explique la désaffection à l'égard de mon Blog.
Snif.
Mais revenons aux choses sérieuses.
Dernièrement, un de mes amis avait ses Gamma GT élevées.
Non, il n'abusait pas de la dive bouteille (d'autant que ses CDT étaient normales).
Mais, il était épileptique et était très bien équilibré par un médicament anticonvulsivant.
Il se trouve que ce médicament "lèche" le foie.
La question se posait de savoir si l'on pouvait poursuivre cette médication.
Le médecin spécialiste, le Neurologue en l'occurrence, soi dit en passant, sans passer par la case Médecin Référent fit une lettre au patient pour un Hépatologue de la Grande Ville.
Le patient voulant prendre rendez-vous téléphona dans le service et après le classique taper 1 ou 2 ou 3, se retrouva sur un répondeur lui donnant les heure d'ouverture du secrétariat.
A l'heure dite, enfin, la secrétaire lui dit qu'il fallait envoyer un mail enjoignant le scan de la lettre du Médecin.
Ce qu'il fit.
Au bout d'un certain temps, n'ayant aucune réponse, il demanda des nouvelles par mail.
On lui répondis qu'il allait recevoir une convocation pour un Fibroscan. Puis qu'il aurait une consultation avec l'Hépatologue.
Il passa donc son Fibroscan et au décours de cet examen, il lui fut dit que l'on enverrait les résultats à son Neurologue (quid du Référent, on ne lui demanda pas ses coordonnées).
On lui remettre une feuille avec le résultat incompréhensible de celui-ci, mais avec un gros chiffre mis en évidence.
Le patient de se précipiter, illico, sur Internet pour essayer de décrypter l'énigme.
Heureusement, le résultat n'était pas catastrophique, mais il fallait attendre la consultation de l'Hépatologue.
De consultation avec l'Hépatologue, point de nouvelle.
Puis un mois plus tard, coup de fil du secrétariat lui disant qu'il avait une convocation dans... CINQ mois !
Certes cela confirmait, s'il en était, le patient s'en doutait, de l'absence de gravité de la situation.
Mais...
C'est cela la nouvelle médecine.
Une Médecine plus rentable ?
Liée au sous effectif ?
En tout cas, une Médecine totalement inhumaine.
15:29 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
31/05/2018
Le remboursement des actes de décès par la Sécurité Sociale, quelques réflexions du Docteur Sangsue
Quand j'exerçai mon activité de Médecin Généraliste, il m'est arrivé de faire des constats de décès.
Je relate cette période de ma vie de Médecin Généraliste de quartier dans ses articles :
- De 2011 : "Médecin d'Etat Civil".
- Et de 2014 : "Médecin d’État Civil Adjoint à la Mairie".
A l'époque, je faisait deux type de constats de décès. Pour tout les constats de décès, que je les faisait en tant que Médecin d’État Civil.je percevait un émolument de la Mairie. Mais il m'arrivait, exceptionnellement, d'en faite à titre privé.
Mais pour ceux effectués à titre privé il en était tout autrement. Ceux-ci n'étaient pas remboursés par la Sécurité Sociale. En pleine nuit, c'était plutôt gênant.
Ne le sachant pas, le premier constat de décès que j'établis se déroula de la façon suivante :
Coup de fil de la Sécu : "La visite étais-elle pour le constat de décès ?". "Oui" répondis je. Réponse laconique de la Dame de la Sécu : "Alors vous ne serez pas payé".
Pour le prochain constat de décès de ce type, je mis au point la stratégie suivante : je demandai à la maison de retraite de faire passer le message à la famille ou à la famille elle même comme quoi j’étais passé avant le décès. Cette stratégie paya au sens propre comme au sens figuré.
Depuis, les choses ont bien changées.
Je n'en veux pour preuve le mail que j'ai reçus, tout récemment, du syndicat des Médecins Généraliste, la CSMF :
"Lorsqu'un médecin établit un certificat de décès au domicile d'un patient ou en EHPAD, il peut percevoir un forfait de 100 euros brut de la part de la Caisse... à condition de remplir certains critères bien trop restrictifs pour la CSMF".
Et même la CSMF en demande plus !
Jean Lassalle* - premier enterrement en tant que Maire
*maire de Lourdios-Ichère de 1977 à 2017 et député depuis 2002.
P.S. : Critères actuels de remboursement des actes de décès.
18:05 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (9)
21/02/2018
Sourde, muette et... aveugle
L'autre jour, en revenant du conservatoire de Région, avec ma fille, Je me retrouvais, dans le tram avec deux personnes sourdes et muettes (cela va de pair ; les sourds n'ayant pas le retour son, sont "muette", enfin ils ont beaucoup de mal à se faire entendre avec les sons qu'ils émettent. C'est pour cela qu'a été inventé le langage des signes par l'abbé de l'Epée.
Non seulement ils communiquaient dans leur langues, mais l'un montrait à l'autre une vidéo sur son Smartphone.
Cette scène peu commune me fit songer à deux patient que je recevait en consultation. L'un était sourd muet. L'autre aussi. Cela est courant chez les sourds et muet, car, se rencontrant dans leurs écoles, ils se marient entre eux, d'autant qu'il ont le même handicap.
Jusque là rien tout cela est tout à fait normal si ce n'ait que madame, outre sa surdi-mutité était... aveugle.
Elle était atteint d'un syndrome d'Usher.
Ils donnèrent lieu a un enfant qui n'était atteint d'aucune pathologie en dépit de la maladie de cette pathologie.
Ils communiquaient entre eux avec un langage un peu particulier, lui lui écrivant dans la main.
Pour communiquer avec eux, je passait par lui en écrivant sur un bout de papier. J'avais bien essayé Word, mais cela n'était pas pratique ca il fallait, à chaque fois, que je tourne l'écran car, je ne sais pas "taper à la machine". J'ai vite arrêté cette méthode pour en revenir a à l'ancienne.
Cela donnait une scène un peut surréaliste.
Or, il se trouve, qu'une fois, il me l'amène car il me dit, enfin il m écrit plus tôt, qu'elle est très fatiguée.
Ne pouvant que défilement causer avec elle pour avoir de plus autre renseignements séméologiques, je me retrouvait dans le cas de la Médecine vétérinaire. Excuser moi mes termes, mais on peut dire qu'il était dans le rôle du maître et qu'il amenait son animal de compagnie car il se trouvait malade.
Je décidait donc de débroussailler le terrain, remarquez je l'aurait fait quand même, un bilan biologique assez poussé.
Le résultat fut sans appel, elle avait une anémie du feu de dieu.
Comme elle était en péri ménopause, je lui demandais si elle n'avait pas des règles abondantes. Il me confirma ça de suite. Pourquoi ne me l'avait il pas dit cela plus tôt !
Après lui avoir donné un traitement avec du fer, vu l'abondance de ses perte, je l'adressait à un gynécologue.
Celui-ci eut bien de la chance d'avoir diagnostic tout cuit qui lui était fourni par la lecture de ma lettre.
C'est ce que nous appelons, entre nous, une histoire de chasse.
En l'occurrence, dans ce cas, c'est à la pêche qu'il m'a fallu aller aux renseignements.
00:56 Publié dans Anecdote, Culture, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Science | Lien permanent | Commentaires (11)
25/01/2018
La médecine d'aujourd'hui comparée à celle du Docteur Sangsue du temps de son exercice professionnel
Comme je suis à la retraite, il a bien fallu que me trouve, rapidement un Médecin Référent.
Sur les conseils d'un ami, j'allai voir en consultation ce Médecin là car, comme me l'avais dit, il prend de nouveaux patients.
Il était loin, très loin (il fallait faire, pour y aller, une correspondance entre deux tram, mais c'était pour la bonne cause.
Car il m'en fallait un Médecin Référent à tout prix.
Or, il se trouve qu'il y a quelques jours, je fus atteint d'une sinusite maxillaire gauche rebelle. Je téléphonais à un cabinet de groupe de deux femmes. Il me fut répondu : "aucun de ces Médecins ne prennent de nouveaux patients".
Je téléphonai donc, à un autre cabinet Médical, aussi, près de chez moi. Il était tenu, aussi, par une femme.
Il me fut répondu : "Je n'ai qu'un rendez-vous disponible que dans six jours".
Au bout de deux jours les écoulements furent moins verts mais étaient aussi épais, tout comme les crachats, excusez moi de cette précision peu ragoûtante.
Dans le temps, je donnai, dans les sinusite, un antibiotique plus un corticoïde, celui-ci à visée anti inflammatoire.
Comme j'avais sous la main, du BI-PROFENID*, un anti inflammatoire pur, je le pris.
Deux jours après j'étai guéri.
Etais-un bon Médecin dans le temps ?
Je téléphonai, donc, pour annuler le rendez-vous.
Bientôt, il n'y aura qu'une solution, à Grandville, aller au cabinet de consultation d'SOS Médecin. En effet, depuis déjà pas mal de temps, SOS Médecins au lieu d'assurer les visites ont ouvert un cabinet de consultation avec une flopée de Médecin.
Comme il est loin le temps ou j'avais des consultations tous les jours.
En temps que Médecin en fin de carrière, Je n'étai plus qu'un dinosaure.
Et maintenant, je suis terrassé par la nouvelle génération.
11:03 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
02/12/2016
De l’intérêt de faire une démonstration complète d’un dispositif médical : Deux bouffées ça va, une bouffée bonjours les dégâts
DUORESP SPIROMAX*.
Un nouveaux médicament a été mis, récemment, sur le marché, dans le traitement de la Maladie Asthmatique : le DUORESP SPIROMAX *. Ce nouveau médicament existe en deux dosages : le DUORESP SPIROMAX 160* et le DUORESP SPIROMAX 320*.
Dans le traitement de la Maladie Asthmatique, on utilise, couramment, le DUORESP SPIROMAX* dans sa forme 160 à raison de deux bouffées matin et soir avant les repas.
Ce médicament est présenté sous une forme galénique ingénieuse car très facile à utiliser.
En théorie, tout cela est bien beau.
Mais…
J’ai un exemple limitant l’efficacité de cette médication.
Un patient vient me consulter pour une toux qui ne cède pas depuis quinze jours trois semaines. Ce jour là, je ne vois pas trop ce qu’il a et botte en touche.
A sa deuxième consultation, je suis en forme, ce jour là, et je pose la question de savoir si cette toux qui perdure n’est pas le début d’une Maladie Asthmatique car il tousse toujurs.
Je lui prescris donc du DUORESP SPIROMAX 200* à raison de 2 bouffées matin et soir.
Quelque temps plus tard, sa femme vient pour un vaccin de la grippe (soit dit en passant je découvre qu’elle n’est pas à jour de ses vaccin et lui rédige une ordonnance en ce sens)
Ce patient est bien amélioré au niveau de sa toux, mais pas complètement.
Sa femme me me questionne, au décours de cette consultation, une question que me pose son mari : Faut-t-il deux bouffées ou une bouffée.
Moi qui pensais que ma prescription était assez explicative, je tombais de haut.
Comme quoi, il faut toujours faire une démonstration complète du dispositif médical.
Chose que, par flemme, je n’avais pas fait pour ce patient.
Pan sur le bec.
10:41 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
16/09/2016
De l’utilité des placebos
Depuis fort longtemps, déjà, les placébos ne sont plus remboursés par la Sécurité Sociale.
Le mot placébo vient du latin PLACERER qui veut dire je plairai.
Le placebo est un médicament n'ayant aucune efficacité pharmacologique. Son action se place à deux niveaux ; il joue sur l'aspect psychologique de la maladie mais, aussi, permet au Médecin de "sauver la face" et de ne pas prescrire des médicaments à effet pharmacologique avéré mais non adaptés aux aux affections bénignes ou aux maladies psychosomatiques.
Un produit chimique non remboursé, pour moi, n’est plus un médicament puisqu’il ne peut pas être décemment prescris par un Médecin. Le patient n’y trouvant pas son compte en fera grief au Médecin. Il se plaindra à lui, ou, carrément… changera de médecin.
D’où l’intérêt du placebo.
Le non remboursement arrive à une véritable stupidité.
Pour prendre un exemple concret : les recommandations nous demandent de ne pas prescrire d’antibiotiques en cas de bronchite simple.
Si le Médecin n’a pas de placébo dans sa besace, il se verra forcé de prescrire, dans ce cas, un antibiotique, sinon, comme je le disais plus haut, le malade ne serait pas content.
Il eut été plus intelligent de laisser un panel de quelques placébos, pas chers, tries sur le volet et remboursés en vignette bleue (bien mois remboursés qu’en vignette blanche). Cela ne coûtant pratiquement rien à la sécu et serait bien mois cher et bien moins dangereux que de prescrire des médicaments efficaces dans de bonnes indications mais inutiles dans ce cas.
En résumé, pour faire des économies de bout de chandelles, la sécu arrive donc à une impossibilité du respect des recommandations médicales.
Cherchez l’erreur.
09:08 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
13/04/2016
Tiers payant généralisé : des mesures concrètes pour réduire les rejets de paiement
Reçu, récemment, ce mail de l’Assurance Maladie
« La généralisation progressive du tiers payant permettra aux assurés de bénéficier d’une dispense d’avance de frais sur la part obligatoire chez tous les professionnels de santé. En février 2016, l’Assurance Maladie et les organismes complémentaires ont présenté un rapport sur les modalités techniques de sa mise en œuvre. Avec un engagement fort de l’Assurance Maladie dès juillet 2016 : limiter les rejets de factures (actuellement 1 %), améliorer le suivi des paiements et offrir un service inter-régime d’appui au médecin »…
En outre, l’assurance Maladie précise :
« L'Assurance Maladie s'engage par ailleurs à régler les feuilles de soins électroniques dans un délai maximum de 7 jours ouvrés. Le délai moyen actuel est inférieur à 4 jours ».
Voilà à quelle sauce nous allons être mangés.
Nous serons pieds et poings liés vis-à-vis de l’Assurance Maladie. Si celle–ci, pour une raison pour une autre, se trompe ou décide de ne pas nous régler nos honoraires, ce sera pour notre pomme.
11:21 Publié dans Actualité, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
20/01/2016
Une Pub surprenante : L'interprétation du Docteur Sangsue
Vous devez être surpris par cette pub qui passe actuellement à la télé vantant un dispositif ingénieux contre les petites fuites urinaires.
Le plus surprenant, c'est que l'"héroïne" est une femme jeune : la femme de 35 ans.
Ces jeunes femme qui ont ces fuites urinaires l'on eues après un accouchement difficile. Pourtant les femmes ont moins d'enfant qu'avant (deux en moyenne). Le nombre de grosses étant, autrefois pourvoyeuse de ce type de problème. Sans tenir compte des progrès de l'obstétrique.
Si l'on voit ce dispositif astucieux, c'est qu'il doit y avoir beaucoup de femmes jeunes dans ce cas.
Alors pourquoi ce nombre important me dire- vous ?
J'ai une explication qui vaut ce qu'elle vaut, bien qu'elle soit purement personnelle.
La mode actuelle est de faire des péridurales à tour de bras.
Je sais, Je m'attends a un tonnerre de critiques fulminantes. Ce l'on va me dire sera un peu comme cela :"Tu n'est pas une femme, on te verrait bien souffrir comme une femme qui accouche".
Je n'aime pas du tout la souffrance chez les patients et je comprend bien cet argument, mais il faut bien savoir que tout acte médical est dangereux en lui même. Et c'est bête d'avoir des fuites urinaire à vie après une péridurale trop "forcée" où le produit anesthésiant a été trop fortement dosé ce qui fait que la femme n'a plus aucune sensation et ne peut donc accoucher normalement. Cela nécessite, alors, l'utilisation des spatules qui sont la cause de tout les maux dans un certain nombre de cas. Ces cas sont rares en pourcentage pour une grossesse, mais vu le nombre de péridurales, ceci explique le nombre important de femmes jeunes ayant des fuites urinaires. Cela explique, à mon avis, l'intérêt des entreprise à s'intéresser à ce problème et à inventer un produit juteux, si j'ose m'exprimer ainsi.
D'où cette Pub surprenante.
19:23 Publié dans Actualité, Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Pub, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2016
Vers une disparition de l’obligation vaccinale : Une analyse du Docteur Sangsue
J’ai appris, ce matin, en écoutant, la radio, sur France Info, une nouvelle pitoyable : notre Ministre de la santé Madame Marisol Touraine, la volonté de ne plus rendre obligatoire le vaccin Diphtérie Tétanos Polio (vaccin DTP).
Certes, la Poliomyélite a disparue des pays développés grâce à l’hygiène due aux progrès de l'assainissement, mais ce risque persiste toujours lors de voyages à l’étranger vers les pays du tiers monde.
Le risque de la Poliomyélite, lui aussi, existe toujours lors d’une blessure par effraction cutanée.
Cette mesure frise totalement l’inconscience.
Je me souviens, lors de mon stage de FFI (Faisant Fonction d’Interne) au SAMU avoir vu, dans une salle du service de réanimation, l’un des derniers poumons d’acier, le précurseur des appareils de réanimation pour la respiration lors des opérations. Mise à part que le poumon d’acier était, lui, à vie.
Le Tétanos peut se soigner grâce aux progrès de la réanimation après, parfois, pour une durée d’un mois avec des risques d’ankyloses articulaires résiduelles.
A l’époque, une façon intelligente pour obliger les parents à faire vacciner leurs enfants avait été d’être à jours de leurs vaccinations les enfants dont les parents inscrivaient leurs enfants en, colonie de vacances.
C’est le Professeur Robert Debré, dont un hôpital Parisien porte son nom, le créateur du carnet de santé (le père de Michel Debré, le célèbre homme politique ancien premier ministre sous la cinquième) qui doit se retourner dans sa tombe.
Je ne vois qu’une seule explication à cette mesure, c’est qu’au cas rarissime d’accident vaccinal l’état soit retenu responsable et soit obligé d’indemniser les familles.
Cette mesure est à cours terme économique et purement démagogique comme le tiers payant généralisé ce qui déconsidèrera encore une fois de plus le respect du patient envers le Médecin Traitant.
Mais c’est, aussi, une mesure purement démagogique visant à diminuer l’influence du médecin renforçant, aussi cette autre meure qu’est le tiers payant généralisé.
A force de tirer sur la corde, celle-ci finira par péter. Jusqu’à ce qu’un autre gouvernement revienne, éventuellement, en arrière.
Poumon d’acier
P. S. : Le président des États Unis Franklin Roosevelt avait contracté la poliomyélite et se déplaçait en fauteuil roulant.
17:38 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Politique, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2015
Trouble de Stress Post Traumatique TSPT), Post Traumatic Syndrom Desease (PTSD), Railway Accident, Névrose Traumatique et Névrose de Guerre, un bref exposé du Docteur Sangsue
Lors d'accidents, de guerres et d'attentats, les victimes souffrent, dans l'immédiat, puis par une chromisation, s'il n'y a pas de traitement, d'une pathologie dénommée, maintenant, Trouble de Stress Post Post Traumatique (TSPT).
Avant cette dernière dénomination, il y eut successivement les noms suivants : Post Traumatic Syndrom Desease (PTSD), Railway Accident*, Névrose Traumatique et Névrose de Guerre ou encore Névrose Traumatique**.
Il survient lors d’accidents : Accident de la route, d'avions de trains ou d'attentats.
Il survient, aussi, lors d'attentats ou de prise d'otage.
La première description clinique par les Psychiatres a été individualisée à propos de déraillement de trains**.
Ce sont les Psychiatres qui s'y intéressèrent lors des guerres, d'où le terme Névrose de Guerre.
D'abord lors de la guerre de 1914. Puis il fut particulièrement étudié par les Psychiatre lors du retour des militaires américains lors de la guerre du Vietnam.
Le trouble de Stress Post Traumatique est classé dans le DSM dans la catégorie des Troubles Anxieux.
Le Trouble de Stress Post Traumatique survient quand une personne subit un traumatisme soit qu'il ait vu son intégrité physique ou à celle des autres mise en cause.
Il se traduit très schématiquement par des rêve des sursaut lors de bruit anodins. Il ne peut supporter de voir des scènes lui rappelant le traumatisme (j'ai une patient qui a décompensée un état dépressif lors de récents attentats car cela lui faisait revivre des scènes de la guerre d’Algérie).
La personne atteinte évite les lieux lui rappelant le traumatisme (par exemple les hôpitaux).
La victime, en outre pense de plus avoir un cours normal de vie.
Le Stress Post Traumatique renvoie à deux notions :
- Le coping qui est une stratégie développée par l'individu pour faire face au stress.
- La résilience : si chère à Boris Cyrulnik technique utilisée pour éviter de tomber dans la dépression.
Cependant, il m'arrive le plus souvent devant des Etats Dépressifs Majeur (terme du DSM désignant un État Dépressif) de retrouver un stress post traumatique remontant dix ans (adolescentes victimes de viol), voire vingt ans plus tard, (enfants victimes d'attouchements sexuels).
D'où l’intérêt de dépister le plus tôt possible le TSPT, avant même sa survenue pour en éviter le plus possible son apparition lors des accidents des guerres où des attentats et d'un suivi pour les personnes fragilisées.
Références :
Trouble de stress post-traumatique.
Posttraumatic stress disorder (PTSD).
Un de mes articles : "État de Stress Post Traumatique".
21:30 Publié dans Culture, Histoire de la Médecine, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Science, Société | Lien permanent | Commentaires (7)
29/10/2015
A propos du Médecin Référent, un cas vécu par le Docteur Sangsue
Vous n'êtes pas sans savoir qu’il faut passer par la case Médecin Référent avant de consulter un spécialiste. Si ce «parcours de soin» n’est pas respecté, le patient est très mal remboursé par la sécurité sociale.
Le Médecin Traitant devant, ainsi, être le chef d’orchestre de toutes les consultations auprès des spécialistes.
La logique voudrait que, à de très rares exceptions près, le prescripteur soit le Médecin Référents, bien évidement, sur les indications du ou des spécialistes.
Je vois un patient de soixante cinq ans, celui-ci bénéficiant d’un suivi thérapeutique par trois médecins :
- Moi, le généraliste, pour Hypertension Artérielle.
- Un diabétologue pour un Diabète Type II.
- Un psychiatre pour un trouble anxieux important et un État Dépressif.
Je fais la prescription pour l’Hypertension Artérielle, le diabétologue pour son Diabète et le Psychiatre pour son Trouble Dépressif.
Bonjour le Médecin Référent censé être le chef d’orchestre du système soin.
15:53 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (10)
09/10/2015
Lettre de présentation non signé
Comme je vous le disais dans un article précédant : « Une nouvelle mode dans le courrier médical, les lettres non signées », je suis de plus en plus remonté contre le courrier non signés.
Dernièrement un Ostéopathe présente son installation, par une lettre détaillée de son activité.
Il est Masseur Kinésithérapeute D.E. Ostéopathe diplômé de je ne sais où.
Il dit que son approche de Kinésithérapeute s’étoffe, je le cite, « avoir une approche ostéoarticulaire mais aussi par le biais du travail crânien, viscéral et points de gâchettes »
Naturellement, la lettre est non signée.
Je vis cela comme étant profondément impoli.
Je ne suis pas prêt de lui envoyer des patients.
Déjà, que les Ostéopathes ne sont pas ma tasse de thé…
P.S. : Sur les forums informatiques, si l'on ne respecte pas la nétiquette, qui est la règle informelle de politesse, on se fait, purement et simplement, éjecté.
13:32 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (0)