03/09/2015
L’évolution écologique de Grandville, sa mutation cosmopolite. Une analyse personnelle du Docteur Sangsue
De plus en plus, en se promenant, le « Grandvillien » est frappé par le nombre de langues qu’il lui arrive d’écouter.
En outre, y a, de façon d’une concomitante et dramatique, une disparition progressive de l’accent typique à Grandville et, pire, de la disparition totale de son patois local par la « New Génération ».
Grand ville devient, de plus en plus, une ville cosmopolite.
Ceci étant voulu, délibérément, par nos politiques.
Il est logique, alors, que Grandville, depuis peu classée au patrimoine mondial de l’humanité, devienne, de facto, une mégalopole.
Une mégalopole implique un entassement des « Grandvilliens ».
Cela implique, aussi, une « Pariniasisialisation » de Grand ville, avec tous ses inconvénients que cela représente pour les « Grandvilliens ». Plus de déplacements personnels en voiture au profit des déplacements en communs si inconfortables voire inhumains aux heures de pointe.
Le centre de Grandville devenant de plus en plus inabordable aux voitures.
Pire, il y a une volonté de faire disparaître de plus en plus le places de parking pour forcer le « Grandvillien » à avoir un garage où à vendre sa voiture.
Bref, la qualité de vie des « Grandvilliens »chutant de façon drastique, l’agressivité ne cesse de monter.
Plus la population s’accroit, plus la pollution augmente inexorablement
Ce phénomène illustre bien, pour moi, « l’écologie malthusienne ».
En économie, on parle de décroissance.
L’idéal , bien évidemment, si on s'en tient à cette théorie, serait une une décroissance de la population (comme en Chine qui est devenue, avec cette politique là, très rapidement la deuxième puissance économique mondiale.
Le malthusianisme, dont les détracteurs avancent comme argument le fait que l’homme s'adapte toujours aux changements écologiques
Mais la terre, elle, étant inextensible...
A moins de coloniser la mer, nous sommes bien mal partis.
P.S. : Il ne faut pas confondre l'écologie (science) avec l'écologie politique.
"L'écologie scientifique (oikos (maison, habitat) et logos (science)), est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux".
14:20 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Economie, Histoire, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Mots, Paris, Politique, Potins, Santé, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (6)
01/09/2015
Et soudain, une commerciale, pas commerçante, me raccroche au nez
Pas plus tard qu’aujourd’hui, coup de fil d’Orange qui assure ma téléphonie professionnelle.
La commerciale me propose un tarif préférentiel au niveau du téléphone.
Elle me demande :
- Qu’elle est votre box ?
- Ma box n'est pas chez vous.
- Au niveau de la téléphonie ?
- Jj’envisage de me mette en dégroupage total avec mon F.A.I., qui, lui aussi, assure une téléphonie, qui, elle, est gratuite.
- Je ne vous le conseille pas, il peut y avoir des bugs.
- oui mais je peux revenir chez Orange.
- C'est beaucoup plus difficile.
- Je vais réfléchir.
Et elle, de me raccrocher au nez.
C’est ça le nouveau commerce.
15:21 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Economie, Honte, Informatique, Internet, La pensée du jour, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (12)
28/08/2015
Pemphigoïde Bulleuse, de l’utilité et du rôle du Médecin Traitant
Pemphigoïde Bulleuse
La Pemphigoïde bulleuse est une maladie rare, c’est ce que l’on appelle une maladie maladie orpheline.
Elle atteint les personnes âgées de plus de 80 ans et se traduis par le tableau clinique que je schématise : des bulles sur la peau et des démangeaisons très importantes. Ceci pour le diagnostic positif (les signes de la cause de la maladie pour ce qui est du diagnostic différentiel.
On peut confondre cette pathologie avec la Gale. Ceci pour les diagnostics différentiels (les signes qui permettent d’éliminer toutes les autres maladies qui pourraient y ressembler).
Il est bien évident que le traitement ne peut être efficace que si l’on a trouvé le diagnostic positif (le bon diagnostic).
Exemple, le cas clinique suivant :
Une patiente de 85 ans, qui a un ulcère variqueux, est vue par son médecin traitant, pour des bulles autour de la plaie avec des démangeaisons intenses.
Pour les bulle, le médecin pense que celles-ci sont dues à l’Ulcère Variqueux . Il fait crever donc crever ces bulles par l’infirmière qui traite l’ulcère variqueux.
Pour les démangeaisons, il pense à une éventuelle Gale sans y croire. Il donne, alors, un traitement symptomatique, un anti histaminique.
Devant l’inefficacité de sa thérapeutique, il envoie, enfin, beaucoup trop tardivement, la patiente à une Dermatologue qui évoque, elle, de suite, le diagnostic : une Pemphigoïde Bulleuse. Ce diagnostic est confirmé par la biopsie cutanée qu’elle fait dès sa première consultation.
Moralité : quand un médecin se trouve devant une pathologie qui échappe à son traitement, il se doit, illico, de passer la main :
- Au bon, spécialiste,
- Et de ne pas faire un acharnement thérapeutique sauvage.
10:05 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (1)
21/08/2015
Le crachat : aspect médical, écologique, sociétal et éducationnel
Cracher sur la voie publique n’est pas, seulement, un acte contre l’hygiène, c’est, aussi, un acte d’incivilité, un acte de non respect de l'environnement et un signe de mauvaise éducation.
Mais, paradoxalement, le fait de cracher, facilite le travail du médecin. L’étude sémiologique du crachat étant indispensable au bon déroulement d’une consultation médicale.
Ce matin, en prenant le tram pour aller à mon cabinet médical, je vis un monsieur, d’un certain âge, envoyer, avec vigueur, un crachat qui tomba, loin de lui, sur le trottoir.
Une méthode de cracher bien différente de celle que savent si bien faire les jeunes de maintenant. Ceux-ci envoyant, juste devant eux, un jet de salive. J’appelle cela le « crachat filé ».
Eh oui, il y a des modes dans le fait de cracher. Chaque génération se distinguant de l’autre.
L’interdiction de cracher, par terre, sur la voie publique date d’une loi du 22 mars 1942 et modifié en 1992 . La loi de 1942 fût promulguée en pleine épidémie de tuberculose.
Quant au crachat, tel le lama, dirigé vers autrui, il est évidemment considéré comme une agression et est donc condamnable. La victime étant en droit de porter plainte.
Si cracher n’est pas un acte citoyen, pour le médecin, ce n’est pas hygiénique. Cracher est, en outre, un signe de mauvaise éducation.
Autrefois, la bonne éducation voulait que les femmes ne crachent pas. Ce qui gainait, passablement, le médecin dans son exercice professionnel. Il est important, en effet, de savoir l’aspect sémiologique du crachat (abondant et coloré dans la Bronchite simple ou la surinfection de BPCO. Peu abondant, translucide et collant dans la crise d’Asthme).
Il est étonnant de constater que l’évolution de la société peut se voir dans ce qui peut paître insignifiant, le crachat.
Il est à noter, en effet, qu’avec l’évolution de la société, les femmes deviennent, vraiment, l’égale des hommes, car les jeunes lycéennes crachent, maintenant, comme leurs homologues masculins. Cela facilitera d’autant le travail du médecin, mais n’arrangera ni l’hygiène ni la citoyenneté ni la bonne éducation.
A ce propos, je vous rapporte, sur ce sujet, à un article précédant « Le crachat et la fenêtre ».
13:53 Publié dans Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Le site du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
20/08/2015
Une « patiente raton laveur ». L’excès en tout est un vilain un défaut
L’excès en tout est un vilain défaut, nous allons le montrer tout à l’heure.
Une patiente de quarante cinq ans, vient consulter car son Médecin Traitant habite dans une autre ville.
Je ne suis là qu’en dépannage.
Elle est artiste peintre, mais à la CMU, c’est pleinement justifié car il est très difficile, dans ce métier là, de vivre de son travail.
Je la vois, d’abord, lors d’une première consultation, pour des troubles du sommeil. Elle me demande du STILNOX*, à dose filées, quand elle n’arrive pas à dormir. Elle est à cour de munitions.
Consultation simple et totalement adaptée.
Je la revois, quelques temps plus tard, car, me dit elle, elle est atteinte d’une mycose.
Elle me raconte que cette pathologie est récurrente, et que sa Gynéco, lui prescrit des cures d’anti mycosique. C’est ce que me raconte cette patiente. Mais elle précise, aussi, que sa Gynéco lui prescrit, beaucoup plus fréquemment, par plusieurs cure d’un mois, de la COLPOTROPHINE* en ovule et en crème.
Derrière ces « mycoses à répétition », la Gynéco avait donc flairée quelque chose*.
La consultation prend, alors, une tournure beaucoup plus logique maintenant.
Question due au métier : Je lui demande comment elle fait sa toilette intime :
- « Trois fois par jour avec du savon de Marseille ».
Je lui demande si son ami fait pareil.
Et elle de préciser :
- « Mon ami, lui, se douche tous les jours, une fois par jour, avec du gel douche ».
Quand on connait le pouvoir détergent du savon de Marseille, sa pathologie n’a rien d’étonnante d'autant plus que le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu'il faut utiliser correctement pour se laver. Il ne faut pas se laver deux fois par jour avec le savon de Marseille.
Le savon de Marseille est, aussi, un remarquable exfoliant chimique qu' il faut utiliser correctement pour se laver. Avec le savon de Marseille, Il ne faut pas se laver deux fois par jour sous peine d'irriter l'épiderme.
On se lavait, dans le temps, beaucoup moins souvent que maintenant.
Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.
Pour l'anecdote, Il faut noter que le gant de crin a un rôle exfoliant mécanique de façon naturelle. mais c'est un usage détournée et inefficace, Le gant de crin est aussi promu dans le traitement de la cellulite. Il faut être très prudent dans son utilisation et l’utiliser, lui aussi, avec modération sous peine d’avoir des irritations cutanées.
Les gels douche ont été inventés pour ne pas irriter la peau car, maintenant, les gens se douchent plusieurs fois par jour depuis cette mode du jogging et des salles de sport.
Cette patiente décapait ses muqueuses, « elle les exfoliaient ».
Sa pathologie n’était pas due à une Mycose récidivante mais bien au pouvoir exfoliant du savon de Marseille.
Il faut bien avouer que cette patiente avait un profil psychologique bien particulier
A la fin elle termine la consultation avec ces paroles :
- « N’y a-t-il pas des gens qui ont des corporelles plus importantes que d’autres, car je ne supporte pas ces odeur là ».
Cela confirme bien, chez cette « patiente raton laveur », l’aspect pathologique de cette propreté excessive.
Savon de Marseille.
Gant de crin.
*Comme moi, sa Gynéco avait bien vu et expliqué, tout comme son Médecin Traitant, les conséquences néfastes de son excès de propreté.
16:15 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Potins, Santé, Science, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
14/08/2015
La vérité économique sur le trou de la Sécurité Sociale
Dans un blog, un confrère publie une série d'articles sur ses démêles avec la sécurité sociale.
Actuellement, la sécurité sociale fait un forcing envers les médecins.
Pour nous défendre et nous déculpabiliser, il serait utile, à mon avis de comprendre la vraie nature du "trou de la sécu".
La vraie explication économique est donnée dans cet article de Wikipédia : « Déficit de la Sécurité sociale en France ».
En conclusion, il faut, dans ce cas, avoir de bonnes sources, mais, aussi, de bonnes bases d’économie pour décrypter la vérité.
L’économie n’est jamais enseignées, ni dans le secondaire, ni dans le cursus des études médicales, seuls les étudiants en droit et, bien sur, les étudiants en économie, sans parler des énarques, ont ces connaissances là.
Inutile de dire que pratiquement toute la population française est tenue à l’écart, ce qui ne lui permet pas d’avoir des jugements critique et raisonnés dans le domaine de l’économie mais aussi de la vie politique.
La politique est avant tout dirigée par l'argent, c'est à dire l'économie.
"L'argent est le nerf de la guerre" (Cicéron).
On peut se demander, parfois, si cela n’est pas voulu délibérément.
Mais, là, je suis mauvaise langue.
15:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Culture, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Internet, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Politique, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
11/08/2015
Vous avez réservé ? Souvenirs de vacances bien triste cette année
Cabanes de pêcheurs authentiques d'antan.
Lors de ma dernière semaine de vacances, j’ai voulu préparer des gambas crues comme je vous l’avais dit. Pour cela, je me rendis à la ferme aquacole que j’avais découverte en son temps.
En arrivant sur les lieux, surprise, stationnait un bus. On se demande bien comment il avait pu arriver pour rouler sur l’étroite route qui menait à la ferme.
Juste devant la ferme, des gens, amassés, dégustaient des gambas en buvant un « verre » de blanc dans un gobelet en plastique. C’étaient, cela était inscrit en lettres flamboyantes sur le bus, un camping quatre étoiles qui les avaient amenés en villégiature.
Comparé à avant, cela devenait inquiétant.
La suite me donna raison.
Au comptoir, je demandais si je pouvais acheter des gambas. On me rétorqua : « avez-vous réservés » ?. Moi de dire non. La réponse fusa catégorique ment : « désolé mais nous n’en avons plus ».
Décidément, il y avait du changement, mais pas en bien cette fois.
Les campeurs venaient donc voir le lieu de culture, perdu au bout de cette route étroite, comme on visite un zoo.
Il faut dire que lors de ma dernière visite dans cette petite ville «au fin fond du Médoc», déjà, le village des pêcheurs n’avait plus de pêcheurs que de nom.
Les cabanes de pêcheurs étaient, désormais, occupées par des restaurants « couleur locale » et quelques artistes peintre.
L’aspect sauvage des lieux avait totalement disparu remplacé par une exploitation mercantile des lieux.
Autre chose dramatique, cette année, un centre commercial avait poussé non loin de ma maison de location. Fort pratique, s’il en est, mais qui, par voie de conséquence, avait fait fermer, aux alentours, la majorité des petits commerces.
Heureusement la fête au village conservait encore une certaine authenticité, avec ses cagouilles à la Bordelaise et ses cailles au raisin.
Ce fut bien là un aspect bien mitigé de mes vacances cette année.
Heureusement la mer n’avait pas changée, et, aussi, son sympathique restaurant en partie sur le sable avec sa vue magnifique sur l’estuaire.
En rentrant de vacances, en regardant la météo des plages, avec stupéfaction, je découvris, sur l’écran de ma télévision, le nom de petite cette ville perdue «au fin fond du Médoc»… Qui ne l’était plus!
L’office de tourisme avait bien joué sur ce coup. La campagne de presse était bien réussie.
Où faut-t-il donc aller, de nos jours, pour avoir un coin et authentique et sauvage ?
16:46 Publié dans Actualité, Anecdote, Blog, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Economie, Fête, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2015
Quand le Docteur Sangsue est confronté à un refus vaccinal contre le tétanos
Je vois, à la consultation du matin, une patiente de cinquante ans qui viens me consulter occasionnellement.
Elle est, excuser moi cette expression qui la définie bien, cependant, vielle fille. Elle est titulaire d’une licence en droit. C’est une patiente étrange qui a travaillée dans un cabinet d’avocats mais qui a cessée son activité depuis pas mal de temps pour des motifs bizarres qu’elle ne m’a jamais confiée.
Elle s’est faite griffée par un chat, il y a trois jours, au bout d’un doigt.
En effet, son occupation est de nourrir, tous les jours, tous les chats du quartier.
Depuis deux jours, elle a ce bout du doigt rouge et enflé.
Celle-ci me précise : "j’ai bien peur d’avoir enfermé le loup dans la bergerie".
Elle a mis, dans la minuscule effraction cutanée, allez donc savoir pourquoi, une épingle, puis, tant bien que mal, elle a désinfectée cette minime plaie.
Je lui prescris, pendant quinze jours, de la PYOSTACINE, un antibiotique à large spectre qui diffuse bien dans le tissus sous cutané. Je lui précise bien que si l’œdème et la rougeur ne régresse pas au bout de cinq jours, il faut qu’elle aille impérativement aux urgences de la clinique de la main. Je lui prescris, pour la consultation du soir, comme son vaccin anti tétanique date largement de plus de dix ans, un sérum anti tétanique et un vaccin anti tétanique.
Je la revois le soir, pour me régler la consultation du matin, car elle avait oubliée tout moyen de payement, avec l’ordonnance tamponnée par le pharmacien pour l’antibiotique mais, ni pour le sérum, ni pour le vaccin.
Elle me dit refuser les deux.
Il faut être bizarre pour refuser ces actes médicaux d’une aussi grande importance, surtout à ce niveau d’instruction.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre* ?
C'est étrâne**.
* Célèbre réplique de Louis Jouvet dans Drôle de drame - film français de Marcel Carné de 1937.
** Poème Jacques prévert : "Bienvenue au pays des Anges et des Ânes".
11:49 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Médecine, Potins, Santé, Science, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (5)
19/07/2015
Malentendu, malentendant
Pour payer l’emprunt de notre résidence secondaire, et nous faire, quand même, un peu d’argent, nous la louons, à la semaine, pour les vacances d’été.
La première location, cette année, c’est très mal passée.
Les locataires n’ont trouvé rien de mieux que d’arriver avec… cinq heures de retard.
Ils ont eu, cependant, la courtoisie de nous prévenir… trois heures après l’heure convenue sur le contrat de location, 14 h, pour la remise des clés.
Ma moitié et moi, au bout de trois heures d’attente, décidâmes de rentrer sur Grand ville, à une heure de route.
A six heures, nous arrivions juste à Grandville, le portable sonne, "nous sommes arrivés" nous dit Monsieur le Locataire.
Une heure plus tard, de retour à notre point de départ, après une poignée de main bien serrée de ma part et un bonjour à peine courtois, à tel point qu’il en laisse tomber à terre ses clés d’auto, nous entrâmes dans la maison.
A peine eu-t-il posé sa sacoche sur la plan de travail de la cuisine, qu’il eu le culot de nous dire :
- "Pour éviter tout malentendu, fixons bien l’heure de départ pour la remise des clés".
Moi de lui répondre :
- "Il n’y a pas de malentendu, il n’y a que de malentendant".
20:00 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Honte, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Une salade bio
Crédit Photo : http://www.fermiers-fermieres.fr/
Il y a quelques jours, j’ai acheté, chez un marchand de primeurs, une salade, une batavia.
Cela changeait des salades toutes prêtes, sous plastiques, vendues en supermarchés.
Une vraie salade, bien verte, bien fraiche, bien dure.
Rentré chez moi, je la lavai.
Et, oh stupéfaction, je tombais sur…
Une loche !
Comme autrefois, au bon vieux temps.
Avant la vague écolo, pas besoin de produits bio.
A l’époque, tous les fruits et légumes étaient frais, succulents, sains et non trafiqués.
A l’époque, il était dans la norme, outre de la terre, de tomber, sur des loches.
Enfin une salade bio en ce monde de perdition.
11:18 Publié dans Anecdote, Cuisine, Ecologie, Gastronomie, Honte, Humour, La pensée du jour, Le mot du jour, Loisirs, Mots, Potins, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (13)
26/05/2015
Un malgache négligé
Je soigne un patient malgache que sa fille m’envoie en consultation pour faire le point sur sa pathologie hypertensive élaborée il y a trois ans par un cardiologue qu'elle connaissait. Personnellement, je le soigne pour ses crises de gouttes stabilisées plus ou moins bien, nous verrons un peu plus loin pourquoi.
Il s’avérait que cela faisait deux ans qu’il n’avait pas eu de bilan sanguin.
Aux résultats, surprise, quelques warnings s’allument : Clairance de la créatinine 46 ml/mn (début d’insuffisance rénale), Glycémie 1,25 g/l (début d’intolérance au sucre), Cholestérol LDL 1,82 g/l (Hypercholertérolémie).
Il était temps d’intervenir, un bilan un an avant eut était plus souhaitable, mais la patient habitant à Madagascar, la voyage coutait cher.
Entre temps, le patient me déclenche une superbe crise de goutte. Pourquoi ? Le patient étant sous ZYLORIC 300 (un médicament très efficace, en préventif, contre les crises de goutte). L’explication est simple, sa fille, infirmière, a réintroduit le ZYLORIC 300 (qui est à dose forte) car le patient ne le prenait «qu’épisodiquement».
Médication de COLCHIMAX et lettre à un service de Médecine Interne.
Mieux vaux tard que jamais, mais qu’elles sueurs rétrospective et quels regrets.
09:03 Publié dans Anecdote, Honte, La pensée du jour, Médecine, Santé, Société, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2015
Le pont du canal du Moutchic commune de Lacanau
Le pont de canal au Moutchic - Lacanau
Quand j’étais gosse, je passai sur une route qui longeait un tout petit pont Eiffel surplombant un canal, le canal de jonction (le craste Cabiron ou craste Louley) joignant le lac de Lacanau avec celui d’Hourtin-Carcan, en passant par l'étang du Cousseau et se jetant ensuite dans le Bassin d'Arcachon. Ce pont servait au passage du train Bordeaux Lacanau. Cette ligne fût crée en 1904*. Au début il y eut un arrêt au pont du canal.
Pour cela, sur les berges de ce pont fut construit, pour le confort des voyageurs, un Hôtel-restaurant. Dans un cadre idyllique, ombragé, sous les pins, avec vue sur le craste.
La ligne ferma. La dernière micheline y passa au le début des années 60.
J’ai toujours rêvé, un jour, d’y venir manger.
Des concours de pêches étaient régulièrement organisés au mois de juillet et au mois d’août. Ils avaient beaucoup de succès. On y péchait le gardon, le brochet le sandre et le poisson chat.
Mais arriva le temps, fin 68, où tout se dégrada. L’Hôtel-Restaurant ferma. Il résista debout avant d'être tagué et détruit en 2014.
Adieu le pont du canal.
De nos jours, le pont existe toujours, mais sert pour supporter, qu'elle déchéance, la piste cyclable qui longe la route Lacanau-Océan, Lacanau Médoc, pour continuer vers Bordeaux.
Moralité : Il faut réaliser ses fantasmes pendant qu’il en est encore temps.
10:31 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Ecologie, Fête, Gastronomie, Honte, Le mot du jour, Mots, Photographie | Lien permanent | Commentaires (7)
05/05/2015
Les deux sortes de VM (Visiteurs Médicaux) vus par le Docteur Sangsue
Avec un peu d’expérience et de maturité, il m’est arrivé de jauger l’intérêt que me portent les VM vis-à-vis des propos que je tiens.
Cela va peut-être vous surprendre, mais le VM, pour moi, ne représente pas que l’information sur le médicament, visite qui, soit dit en passant, s’est de plus en plus affiné au fil du temps. Maintenant la visite médicale est de très bon niveau, mais il faut savoir, parfois, souvent, derrière un langage scientifique, trier le bon grain de l’ivraie. Mais tout n’est pas à jeter, il existe des médicaments, j’allais dire des produits, remarquables.
Parfois le VM, ne représente pas, pour moi, uniquement, l’information médicale. Il représente, aussi, un contact humain authentique, ce qui me permet une pause entre deux patients, c’est ce que j’appelle la pause café.
Certain, mais c'est loin d'être la majorité, me font ce plaisir là, et je pense que c'est réciproque. Car tous les médecins ne sont pas faciles à traiter. Il y en a de désagréables. Et entre deux médecins, une petite pause café, cela réconforte.
Parfois, cela me surprend beaucoup, certains VM, me disent, à la fin de la visite : « merci de votre écoute ».
Je ne pourrais pas en dire autant de la majorité des VM avec je voudrais « prendre un café » entre deux patients, mais, avec qui, j’en suis privé.
On voit, alors, dans ce cas, un manque d’authenticité flagrant.
Cela me choque profondément pour des gens qui sont dans des métiers de communications.
Mais on sait bien que dans le milieu des Représentants de Commerce ce sont tous des requins.
P.P.S. : Dictionnaire Vidal.
16:07 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Culture, Ecologie, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, La pensée du jour, Le mot du jour, Livre, Médecine, Mots, Potins, Pub, Santé, Science, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)
30/04/2015
Cela va être galère dans Grandville le premier mai
Cela va être galère dans Grandville le premier mai.
Hier, en attendant le tram à ma station habituelle pour aller travailler, mon œil fut attiré par une banderole formée de diodes rouges animées qui défilaient lentement. Insidieusement, elles annonçaient un scénario catastrophe.
Imaginez une métropole paralysée pendant un jour !
Et pourtant c’était ce qui était annoncé sur cette information déroulante funeste.
Pendant un jour, le premier mai, il n’y aurait ni tram ni bus dans Grandville.
Même pas de service minimum, rien.
Comment vont faire les Grandvilliens pour se déplacer ?
Et les touristes ? Car Grandville est une métropole axée sur le tourisme, de par sa ville en elle même que par le richesses de ses alentours
Et bien la Communauté Urbaine ne semblait pas s’en être préoccupée.
Il faut dire que, maintenant, les transports urbains ont étés concédés à une société privé, alors qu’avant, du temps où ceux-ci étaient gérés par la ville, un tel phénomène ne se serait jamais produit.
Cela va être galère, dans grand ville, le premier mai.
07:49 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Ecologie, Honte, La pensée du jour, Politique, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2015
Un médecin peut-il être son propre Médecin Traitant?
De façon purement théorique, cela est tout à fait possible.
Par contre, du coté de la sécurité du médecin, et de sa famille, s’il en est le Médecin Traitant, cela en va tout autrement.
Mais c’est surtout pour le Médecin lui-même que cela pose le plus problème.
Pour soi même, il y a moins de recul, et le retard de diagnostic pour le Médecin, lui-même, peut être important, voire très important, par négligence, pour peu qu’il y ait, aussi, des soucis surajoutés.
Illustration :
L’autre jour, j'étais en train d’interpréter un bilan sanguin, quand brutalement, je bloque sur un dosage, celui de la CRP. Deux secondes plus tard, devant le patient, qui ne s’est rendu de rien, je continue mon interprétation.
Cela craint, cela ressemble fort à un A.I.T. (Accident Ischémique Transitoire).
Trois heures après, je bégaye sur un mot.
Là, je suis mal, très mal, très très mal.
Je rentre chez moi, j’en parle à ma femme qui commence à le prendre mal, très mal. Le lendemain, elle revient avec un rendez-vous pris pour dans trois jour avec une cardiologue Praticien Hospitalier que lui a conseillé son… Médecin du Travail (comme quoi, il n’y an a pas que des nuls).
Ma femme me dit alors d’arrêter mes conn… et de prendre un Médecin Traitant.
Ce que je vais faire dare-dare, dès que cette histoire sera définitivement tirée au clair.
En attendant, je me prescrit du KARDEGIC* 300 pour éviter un nouveau "petit" soucis.
16:05 Publié dans Anecdote, Bricolage, Coup de gueule, Honte, La pensée du jour, Maladies des Hommes Célèbres, Médecine, Potins, Santé, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (4)
25/02/2015
Il est plus facile d’utiliser un produit fini que d’en faire un de toute pièce
C’est une lapalissade, un truisme, une évidence.
Lors de mon bref séjour à la montagne, j’ai bu une horreur de sorte d’ersatz de « vin chaud », dans un Pub. Qu’elle idée me direz-vous : boire un vin chaud dans un Pub ! Quelle idée me direz-vous, de boire un vin chaud dans un Pub. Dans un Pub, on boit de la bière ! Mais c’était le premier, et je pris, donc, malheureusement, le premier qui me tomba sous la main, c’était en bas da la station Ma femme, beaucoup plus intelligente, s’offrit une bière ambrée fort appétissante.
Cela prend moins de temps de décapsuler une canette de bière que de faire un vin chaud, quoique… se reporter à la recette du vin chaud express du Docteur Sangsue, pour un simple vin chaud, cela ne prend pas plus de temps… que de faire un chocolat chaud.
En passant au comptoir pour payer la douloureuse, j’ai vu la préparation d’un Mojito littéralement massacré.
A la station de ski, là, j’ai eu droit à un vrai vin chaud, et ma fille à un vrai chocolat chaud.
Il faut dire que, maintenant, la bière est à la mode, ce n’est plus réservé aux pays du nord.
On en fait, maintenant, biens sûr, là ou il y a de l’eau, et l’eau de la montagne est réputée pour sa pureté.
Mais aussi on se met à trouver, aussi, maintenant, de la bière sur le littoral.
Je ne parle pas de la bière corse bien goûteuse, où est utilisée la châtaigne
Mais, en Bretagne, par exemple, où l’on rajoute un peu d’eau de mer, oui, vous ne rêvez pas ! Tout cela pour corser cette bière très originale ci et ceci pour lui donner une typicité à légère note commerciale.
En Charente-Maritime, a été inventée la bière des corsaires, en « l’honneur » des naufrageurs et pilleurs de bateaux de l’ancien temps. Une petite note historique fait toujours rêver.
Le plus étonnant, maintenant, est l’apparition de « bières de banlieues » que l’on voit fleurir aux alentours de nos grandes villes.
Décidément, de nos jours, la bière est à la mode.
Il faut bien dire que le café est si cher en terrasse, que la différence est minime vu le temps de plaisir que l’on passe dans les bars.
10:57 Publié dans Anecdote, Coup de gueule, Cuisine, Culture, Economie, Gastronomie, Honte, La pensée du jour, Loisirs, Mots, Potins, Shopping, Société, Vie pratique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
23/01/2015
Petite mesquinerie, grand avantage
Dans la résidence où j’exerce mon activité professionnelle, je ne suis pas en odeur de sainteté.
En effet, de façon générale, dans les résidences, l’exercice professionnel d'un médecin, surtout dans les petites, ce qui est mon cas, dérange par son passage.
Or, il se trouve, en plus, que, dans la mienne, la majorité des copropriétaires sont des retraités.
M’embêter les occupe.
Ils ont décidés de ne pas entretenir l’allée qui mène à mon cabinet médical. Il se trouve qu’elle est en terre battue. Cette terre salissait ma salle d’attente.
Depuis leur petite mesquinerie de l’herbe pousse sur mon allée, celle-ci fixe la terre, et ma salle d’attente se salie beaucoup moins vite.
J'en retire un grand avantage.
10:25 Publié dans Anecdote, Comfort, Coup de gueule, Ecologie, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Potins, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (7)
17/01/2015
Les erreurs du blogueur
Mon Blog a été crée le 7 juillet 207 2007, huit ans déjà cette année!
Cela me permet de faire un bilan sur quelques erreurs capitales que j'ai commises.
Mais ce ne sont pas des erreurs rédhibitoires et punissables au niveau de la Loi.
Je conseille, à ce propos, à ce que cela intéresse, de lire l'article "Blogueurs et Responsabilité Reloaded", sur le blog de Maître Eolas : "Journal d'un avocat".
Au début, on s'émerveille de tout. tout est sujet à article, même le plus futile, comme "le muguet du premier mai".
Puis vient le temps du manque d'imagination, alors on a tendance à copier coller, la chute se fait sentir et le couperet tombe progressivement mais immanquablement.
L'imagination revenant, les articles se font, à nouveau intéressants. Le blogueur peut alors commettre des erreurs fortuites ou maladroites mais dans mon cas pas mal intentionnées.
Une de mes première erreurs fut comico-dramatique consista à révéler à mon hébergeur une pseudo attaque virale qui me valu d'être exclu pendant quelques de la Blogosphère visible, ce qui me fit plonger dans les sondages.
Une deuxième erreur que je regrette profondément est un article que je ne citerai pas, j'en ai tellement honte, que j'y regarderai à deux fois avant d'écrire pareille chose.
Parfois, aussi, le blogueur a ses propres soucis qui le rendent moins réceptif à ses lecteurs et lui font commettre des erreurs, vis avis de ses dits lecteur.
Avant d'être blogueur celui-ci n'en est pas moins homme.
C'est pour cela qu'il commet toutes ces maladresses.
17:16 Publié dans Anecdote, Blog, Honte, Internet, La pensée du jour, Potins, Société, Vie pratique, Web | Lien permanent | Commentaires (19)
12/01/2015
Une consultation kalachnikov qui a bien failli se terminer en "tiers payant"
Je sais, c'est encore un peu tôt, mais la vie continue et et le bandeau noir "Je suis Charlie" a disparu des différentes chaines de télé.
Cette histoire vient en réponse au coup de gueule d'alain dans le dernier commentaire de mon article : Énorme drame collectif contre petit drame individuel.
Certes, cette histoire est certainement trop précoce et bassement matérielle au vue des évènements dramatiques qui se sont déroulés concernant l'attentat contre le journal Charlie Hebdo*.
Mais, je le répète, la vie continue, comme l'a dis une de mes lectrices.
Pas plus tard qu’aujourd’hui,
Consultation du soir (espoir... vite déçu) jeune patiente de 23 ans en alternance. Il y a de plus en plus en plus de jeunes qui sont en alternance. cela m'interpelle.
Elle vient me voir pour trois pathologies, c'est ce que j'appelle les consultations kalachnikov, c'est tristement d'actualité (dans cet article, on voit une démo de ce redoutable engin de mort)
Car la kalachnikov, arme de guerre rustique et redoutable, peut tirer au coup par coup, mais, surtout, bien évidemment, tire en rafale.en rafale.
Tout comme, dans ce cas, le patient, ou la patiente en l'occurrence. alain appelle cela les consultations alouettes.
- Une sérologie HIV car elle compte arrêter le préservatif avec son pote.
- une prescription de pilule qu'elle avait arrêtée avec le port du préservatif. Sachant que le préservatif à un taux d'échec de 10% alors que celui de la pilule est de 0,8 %. Si le préservatif protège du SIDA, il ne protège pas de la... connerie.
- Une "boule" au niveau de l'oreille (tragus, on peut faire de magnifiques piercing à cet endroit là), qui s'avère être, en fait, un kyste sébacé. Et hop, même consult, lettre Dermato.
Et de trois.
Mais ce n'est pas fini !
Quand je lui annonce la "douloureuse", elle me réponds "mais il faut payer ?". En effet, avant, elle était étudiante et allait dans un centre de santé gratos faisant le "tiers payant".
Et en plus, elle n'avait que la carte bleue alors que mon lecteur de carte verte ne la prend pas...
Bref, l'enfer, quoi. Et moi de voir... rouge.
Heureusement, elle alla retirer du liquide a un distributeur, pour régler ma modeste "facture" de 32 €.
19:43 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Economie, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, Informatique Médicale, La pensée du jour, Le mot du jour, Médecine, Mots, Santé, Shopping, Société, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (2)
07/01/2015
Les effets pervers du tiers payant généralisé sur les Médecins
En 2017, si je ne me trompe pas, nos gouvernants veuillent une généralisation du tiers payant généralisé pour tous les patient, jus que là réservé aux seule CMU (Couverture Médicale Universelle).
Or, il faut savoir, qu'interviendra, alors, outre la Couverture Médicale Obligatoire, une Part Complémentaire assurée par une... centaine de mutuelles. Cela deviendra difficile à gérer sans l'évolution du logiciel médical pour gérer la possibilité de reconnaitre ces... cent mutuelles, et au Médecin Généraliste à perdre du temps à rentrer les données de la mutuelle du patient.
Madame la Ministresse de la Santé, Madame Marisol Touraine, a dit, lors du' une intervention que la mise en place de la carte vitale n'avait pas posé problème aux Médecins Généralistes et, surtout... ne leur avait rien couté.
C'est faux !
Cela leur a couté :
- Un ordinateur
- Un abonnement ADSL
- Un lecteur de carte vitale
- Un logiciel Médical
- Et, depuis peu, le Vidal sur CD-ROM payant.
Ouf !
Gratuit, tout ça ?
tout les ans avec constante augmentation, sauf, le lecteur de carte qu'il faut changer cependant quand il tombe en panne et upgrader l'ordinateur ou changer le système d'exploitation (Windows).
Gratuit tout cela, Madame la Ministresse ?
A mon avis, cela aura des effets pervers :
Outre le temps perdu a entrer dans l'ordinateur les différentes coordonnées de la mutuelle du patient
- Sur les Médecins voulant s'installer en Médecine Générale. Déjà qu'il n'y a que 10 % de Médecins ayant leur Thèse qui "vissent" leur plaque en Médecine Générale, les nouveaux risquent, pour le coup, d'y réfléchir à deux fois.
- Sur les Médecin partant à la retraite ou pas loin de la retraite. Ceux-ci ne seront pas tentés de faire du "rab" et de par tir à la retraire dès qu'ils arrivent à leur temps ou à prendre, tout simplement, un départ anticipé.
Cela est valable aussi pour les Médecins Spécialistes.
Déjà que l'on commence à manquer de médecin...
18:19 Publié dans Actualité, Anecdote, Coup de gueule, Histoire de la Médecine, Honte, Humour, La pensée du jour, Médecine, Mots, Musique, Politique, Santé, Shopping, Société, Vidéo, Vie pratique | Lien permanent | Commentaires (3)